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La presse arabophone du 9 janvier 2021
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Indemnités Covid : plainte contre Aït Taleb | Partielles : le PJD essuie des revers successifs | PAM : les cadors se préparent à « migrer » | Les partis s’accrochent sur la « liste nationale des jeunes » | Casablanca, une « tombe » de projets structurants
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ASSABAH : Indemnités Covid : plainte contre Aït Taleb. Un médecin principal d’un dispensaire à Kénitra a décidé de porter plainte contre le ministre de la Santé. En guise de « récompense » pour avoir combattu aux premières lignes contre la pandémie depuis mars dernier, ses indemnités ont été fixées à 14 dirhams par jour. Ces indemnités sont « une risée », commente-t-il au journal. Pire, une majorité du personnel de santé n’a encore rien perçu, ou a été simplement exclue des bénéficiaires. Certains prévoient de tenir des sit-in de protestation, comme ce sera le cas à Marrakech mardi prochain.
Partielles : le PJD essuie des revers successifs. Après avoir essuyé une défaite aux partielles communales de Mohammedia, suite à la destitution de son élue Imane Saber de la présidence de cette commune, le PJD vient de chuter à Imintanout (province de Chichaoua) et à Errachidia. C’est le PAM qui a raflé la majorité des sièges communaux en jeu à Imintanout (13 sur 15), le fief de la figure parlementaire du parti, Hicham El Mhajri. Si ce résultat était prévisible, la défaite du candidat du PJD à Errachidia a fait l’effet d’une bombe. Il s’agissait de partielles parlementaires avec un seul siège en jeu. Abdallah Saghri, proche du président de la région, Habib Choubani, s’est classé 3e (9201 voix), loin derrière le candidat victorieux de l’USFP Hamid Nougho (10756 voix).
AL-AKHBAR : PAM : les cadors se préparent à « migrer ». Le PAM se videra de ses cadors parlementaires. Le journal avance, avec certitude, que les figures de poids du parti dans l’institution législative vont changer de maillot, et n’attendent que l’approche de la campagne électorale. On cite ainsi Hicham El Mhajri (président de la commission de l’Intérieur à la Chambre des Représentants), Mohamed Aboudrar et Karim El Hams (ex-présidents des groupes du PAM dans les deux chambres), le dignitaire sahraoui Sidi Brahim El Joumani ou encore le propriétaire de Koutoubia, Tahar Bimezzagh.
Les partis s’accrochent sur la « liste nationale des jeunes ». À l’inverse des rumeurs qui circulent récemment, des leaders de la majorité et de l’opposition ont confirmé au journal que la « liste nationale des jeunes » ne sera pas annulée. La liste, obéissant au système de quota (30 sièges garantis à la chambre des représentants) subira cependant un changement de formule, la rendant indépendante de la liste nationale des Femmes. Longtemps considérée comme une forme de rente où les partis placent leurs favoris en tête de liste pour leur garantir un siège, ce dispositif a été soutenu par le Conseil constitutionnel dans une décision récente, le considérant comme un outil d’encouragement de la participation des moins de 40 ans à l’action politique et parlementaire.
AL-AHDATH : Casablanca, une « tombe » de projets structurants. Le 26 septembre 2014, le Roi avait présidé la cérémonie de signature de 10 conventions pour la réalisation des projets de développement du Grand Casablanca. Les budgets alloués étaient de 30 milliards de dirhams, pour rendre la ville une destination attractive des investissements internationaux. Le journal revient sur les échecs et les retards dans la réalisation de ces projets, en déplorant les limitations infrastructurelles de la métropole, mise à nu notamment par les averses. Le quotidien met aussi en doute la capacité du maire actuel, Abdelaziz El Omari, à gérer les affaires de la ville.