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La presse arabophone du 23 décembre 2020
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Tensions entre le PJD et l’Istiqlal | Droits de l’enfant : une loi en cours d’élaboration | Projets de films admis à « l’avance sur recettes » | Promotion de l’entreprenariat des jeunes agriculteurs | Start-ups « vertes » : un nouveau programme d’incubation | Émission des titres de dette : les propositions de l’ASFIM
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ASSABAH : Tensions entre le PJD et l’Istiqlal. Deux ministres PJD influents dans le gouvernement et leur formation politique, Abdelkader Amara (Équipement) et Aziz Rabbah (Énergie), ont barré la route à toute possibilité d’alliance avec l’Istiqlal après les législatives de 2021. Amara a accusé la formation politique dirigée par Nizar Baraka du recours au clientélisme à outrance dans l’octroi des marchés publics du temps du gouvernement Abbas El Fassi. Rabbah, lui, a imputé à l’Istiqlal la responsabilité de la faillite de la raffinerie La Samir.
AL-ITTIHAD : Droits de l’enfant : une loi en cours d’élaboration. Le ministre de la Justice, Mohamed Ben Abdelkader, a indiqué lundi que son département est en train d’élaborer une loi sur les droits de l’enfant. En réponse à une question orale sur la nécessité de durcir les sanctions contre les ravisseurs et les violeurs, posée par le Parti authenticité et modernité à la Chambre des représentants, Ben Abdelkader a expliqué que le ministère a mené des concertations dans ce sens avec l’Observatoire national des droits de l’enfant.
AL-AHDATH : Projets de films admis à « l’avance sur recettes ». La Commission d’aide à la production des œuvres cinématographiques, qui a tenu sa deuxième session du 14 au 18 décembre, a dévoilé les projets de films admis à l’avance sur recettes au titre de la 2e session de l’année 2020. Lors de cette session, la Commission a examiné, pour l’avance sur recettes avant production, 22 projets de long-métrages, 2 projets de documentaires, 4 projets de court-métrages et 8 projets de contribution à l’écriture de scénarios. Elle a également procédé à l’examen pour l’avance sur recettes après production de 3 long-métrages et d’un court-métrage. Dans la catégorie des documentaires sur la Culture, l’Histoire et l’Espace Sahraoui Hassani, la Commission a examiné 28 projets candidats à l’avance sur recettes avant production.
AL-MASSAE : Promotion de l’entreprenariat des jeunes agriculteurs. Le Crédit agricole du Maroc (CAM) et la Confédération marocaine de l’agriculture et du développement rural (COMADER) ont décidé de mettre en place un protocole de coopération transverse à l’ensemble des filières agricoles. Il porte sur un accompagnement spécifique pour les jeunes entrepreneurs agricoles. L’annonce en a été faite lors d’un webinaire organisé récemment par le CAM autour de l’entreprenariat des jeunes dans le domaine agricole et le milieu rural, et qui a connu la participation du président du directoire du CAM et du président de la COMADER ainsi que des représentants du Ministère de l’Agriculture, de la Pêche maritime, du Développement rural et des Eaux et forêts et le DG de l’Agence pour le Développement agricole.
AKHBAR-AL-YOUM : Start-ups « vertes » : un nouveau programme d’incubation. L’African Youth Climate Hub a lancé un appel à candidatures pour un programme d’incubation de start-up en faveur du climat et la promotion du développement durable. Le programme vise à nourrir l’esprit d’entreprise et aider à l’émergence de cette nouvelle génération. Il a été mis en place par l’Université Mohammed VI Polytechnique. Il cible aussi le développement d’entreprises vertes porteuses de solutions innovantes en Afrique pour lutter contre les changements climatiques et promouvoir le développement durable.
RISSALAT-AL-OUMMA : Émission des titres de dette : les propositions de l’ASFIM. L’Association des sociétés de gestion et Fonds d’investissement marocains (ASFIM) a proposé, dans sa vision stratégique 2020-2030, une généralisation de la notation financière à toute personne morale projetant d’émettre des titres de dette sur le marché par appel public à l’épargne ou par placement privé. «Les organismes de placement collectif en valeurs mobilières (OPCVM), en leur qualité de premiers souscripteurs aux programmes d’émissions de titres de créances initiés sur le marché marocain et considérant que cette catégorie de placement comporte des risques financiers certains, notamment des risques de solvabilité de l’émetteur, les membres de l’ASFIM proposent une généralisation de la notation financière à toute personne morale projetant d’émettre des titres de dette sur le marché par appel public à l’épargne ou par placement privé», fait savoir l’Association.