La presse arabophone du 25 novembre 2020
AL-AKHBAR : Suivi des mosquées marocaines en Afrique. La politique « religieuse » menée par le Roi en Afrique, parallèlement à celles diplomatique et économique, est vouée à prendre plus d’ampleur, indiquent des sources qualifiées de crédibles par le journal. Ces dernières rapportent que Mohammed VI traite directement avec Ahmed Toufiq, le ministre des Habous et des Affaires Islamiques, autour de projets d’édification de trois grandes mosquées dans le continent. Par ailleurs, ce suivi royal a permis la fin, dans les délais impartis, des travaux dans la mosquée Mohammed VI à Dar Es-Salaam en Tanzanie, d’un coût de 125 MDH et celle du même nom à Conakry en Guinée (130 MDH). Le coup d’envoi des travaux de la mosquée Mohammed VI à Abidjan, en Côte d’Ivoire, sera donné en 2021.
La Cour des comptes s’intéresse aux services d’urgences. Les juges de la Cour des Comptes se penchent depuis quelques mois sur l’élaboration d’un rapport consacré à la médecine des urgences. La pandémie a permis à Driss Jettou, le président de la Cour, de donner son feu vert aux juges de la 6e chambre chargée de la santé et de la protection sociale, afin de scruter le secteur qui mène une véritable guerre contre la Covid-19 avec les moyens de bord, somme toute faibles. Le rapport, qui devrait être rendu public en décembre, jette la lumière sur des « problèmes profonds », dont le manque atroce en compétences humaines, matérielles et logistiques, ou encore les défaillances structurelles et organisationnelles de la médecine des urgences.
ASSABAH : Ils vendent leurs reins à des mafias turques. Des sources informées révèlent au journal que de jeunes marocains sont attirés par des réseaux turcs de commerce d’organes humains. Ces réseaux ciblent des jeunes de catégories défavorisées et les convainquent de céder un rein pour une somme avoisinant les 50.000 DH. Ces réseaux s’activent sous les radars sécuritaires marocains, en invitant leurs victimes à séjourner en Turquie pour les besoins de l’opération.
Covid-19 : des médicaments dans les roues de transporteurs. La rareté de certains médicaments utilisés dans le protocole thérapeutique contre la Covid-19 a ouvert la voie à une activité lucrative pour les chauffeurs du secteur du transport international. Certains d’entre eux camouflent plus de 100 boites ou plus, achetées depuis l’Europe, et les revendent à des prix dépassant de loin ceux appliqués au Maroc. Les transporteurs, devenus experts en la matière, travaillent pour leur propre compte mais aussi pour celui de certains réseaux qui revendent les médicaments au marché noir. Au courant de cette nouvelle tendance, les services de la douane ont récemment multiplié le contrôle sur les camions de transport international accédant au Maroc.
AL-ITTIHAD : Calendrier de la vaccination anti-Covid. L’opération de vaccination anti-Covid19 va couvrir les citoyens de plus de 18 ans selon un calendrier vaccinal en deux injections, a indiqué le ministre de la Santé, Khaled Ait Taleb. La priorité sera donnée aux staffs se trouvant en première ligne dont le personnel de la santé, les autorités publiques, les forces de l’ordre, le personnel de l’éducation nationale ainsi que les personnes âgées et vulnérables, a précisé le ministre en réponse à une question centrale à la chambre des représentants. L’opération sera par la suite étendue au reste de la population, afin de préserver la santé publique et réduire les répercussions économiques et sociales de la pandémie, tout en garantissant un taux de couverture vaccinale de près de 80% de la population, a-t-il ajouté.
AL-MASSAE : Don de sang : appel à une mobilisation urgente. Malgré les appels incessants des centres de transfusion sanguine au Maroc, la situation des réserves nationales de sang est toujours alarmante. A Casablanca, les stocks de sang dans les services de soins intensifs accusent un déficit inquiétant. Les patients sont contraints de solliciter les centres de transfusion sanguine qui refusent souvent leur demande. Au niveau national, les réserves de sang ne couvrent que 3 à 4 jours de besoins seulement, alors que les besoins du Centre National de Transfusion Sanguine et d’Hématologie sont estimés à environ 2.000 poches de sang par jour.