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La presse arabophone du 19 novembre 2020

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Catégorie Société , La presse arabophone
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Chèque de garantie : la réponse des cliniques privées | Les vols d’électricité coûtent 1,2 MMDH | Réformes électorales : les lois tardent à sortir | Détournement de fonds à la CDG : les sentences pour bientôt ? | Les Marocains du monde et le « pétrin » immobilier | Les appareils de respiration marocains font de nouveau débat

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ASSABAH : Chèque de garantie : la réponse des cliniques privées. Les cliniques privées ne sont pas là pour résoudre les problématiques liées à la pauvreté et l’absence de couverture médicale. C’est en gros le message que véhiculent les représentants de ces établissements à travers des sorties dans plusieurs médias. Ils veulent faire valoir leur point de vue face aux critiques qui leur ont été formulées autour des prix exorbitants des soins et l’exigence d’un chèque de garantie à l’entrée. Selon Redouane Semlali, président de l’Association nationale des cliniques privées, les inspecteurs de la Santé ont visité plusieurs cliniques accusées de dérapages sur les réseaux sociaux, mais n’ont rien trouvé. Les cliniques ont prêté assistance à l’Etat durant la pandémie, mais le secteur privé ne peut endosser la responsabilité de régler des problèmes sociaux comme la pauvreté ou la faible couverture sociale, et les soins Covid-19 coutent entre 7000 et 8000 DH par jour, a-t-il déclaré.



Les vols d’électricité coûtent 1,2 MMDH. Le gouvernement a décidé de nouvelles mesures pour lutter contre les réseaux de détournement et de vol d’électricité. Dans une intervention récente à la Chambre des représentants, Aziz Rabbah, ministre de l’Énergie, des Mines et de l’Environnement, a révélé que ces vols coûtent 1,2 milliards de dirhams à l’État. Des sources indiquent que le ministère a soumis un projet de loi au Secrétariat général du gouvernement. Le texte vise à renforcer les moyens logistiques et matériels mis à dispositions des contrôleurs.



 



AL-AKHBAR : Réformes électorales : les lois tardent à sortir. Les trois partis politiques majeurs de l’opposition (PAM, Istiqlal et PPS) se sont accordés pour durcir le ton envers le Chef de gouvernement autour du retard de transfert des projets de loi contenant les réformes électorales au Parlement. Un mois après la fin des consultations entre l’Intérieur et les partis, rien n’est encore fait, ce qui attise la colère du trio de l’opposition. Une deuxième lettre, après celle de juin dernier, est en cours de préparation pour protester « vivement » contre ce retard.



 



Détournement de fonds à la CDG : les sentences pour bientôt ? La prochaine séance du procès des 14 ex-hauts dirigeants de la Caisse de dépôt et de gestion a été fixée au 28 décembre par la chambre des crimes financiers de Rabat, rapporte Al-Akhbar. Les poursuivis sont accusés de détournement de fonds publics, de falsification de documents et d’escroquerie. Un audit minutieux récemment ordonné par la cour sur une branche de la CDG à Rabat a révélé l’existence de factures fictives et de frais non justifiés et ce à un rythme quotidien.



 



AL-AHDATH : Les Marocains du monde et le « pétrin » immobilier. Jusqu’à fin septembre dernier, l’Inspection générale de l’administration territoriale a reçu quelque 200 plaintes de marocains résidant à l’étranger transmises par les différents consulats et ambassades. Les marocains résidant aux Pays bas (54 plaintes), en France (39) et en Belgique (19) sont en tête de la liste. Une soixantaine de plaintes portent sur l’appropriation frauduleuse du bien d’autrui, et 35 relèvent du champ de l’urbanisme. Malheureusement, il n’est pas rare que des MRE rentrent au Maroc pour trouver leurs biens immobiliers spoliés. Selon les préfectures, celles d’Al Hoceima et de Nador concentrent le plus grand nombre de doléances à raison de 20 chacune.



 



Les appareils de respiration marocains font de nouveau débat. Le groupe istiqlalien à la Chambre des Représentants a demandé l’autorisation de procéder à une mission exploratoire autour du sort des appareils d’assistance à la respiration fabriqués au Maroc. Après une large mobilisation des industriels, menée par le ministère de l’Industrie, ces appareils ont vu le jour. Mais le ministère de la Santé refuse tout bonnement de les exploiter malgré l’absence de ce genre d’équipements dans certains hôpitaux marocains.



 


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