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La presse arabophone du 5 octobre 2020
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Trafic de vitamine C d’origine chinoise | Un reconfinement total est «envisageable» | Kénitra : bras de fer autour des logements de fonction | La Cour des Comptes présente au Sud | Covid-19 : une clinique réclame un montant faramineux ! | Concours professionnels : demande de révision à la hausse de l’âge d’éligibilité
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ASSABAH : Trafic de vitamine C d’origine chinoise. Les réseaux de trafic de médicaments profitent de la rupture de stocks de vitamine C pour inonder le marché national avec cette matière. Une source informée indique qu’une grande quantité de vitamine C d’origine chinoise est entrée au Maroc depuis Melilla. À la manière des trafiquants de drogue, des camions chargés de ce médicament se sont arrêtés dans une zone proche du passage de Farkhana. La cargaison a été jetée par-dessus le grillage frontalier où des marocains attendaient pour la récupérer.
AL-ALAM : Un reconfinement total est « envisageable ». Dans les prochains jours, le Maroc prévoit d’enregistrer entre 4000 et 6000 contaminations quotidiennes à la Covid-19. Cette affirmation a été pourtant avancée il y a plusieurs jours par le professeur Cherif Mountassir Chefchaouni. En l’absence d’un traitement efficace, les experts insistent sur l’impérativité du respect strict des mesures barrières, dont le port des masques de protection. Mais ces derniers constituent «une sorte de complexe chez certains de nos concitoyens». Le directeur du laboratoire de biotechnologie à la Faculté de médecine et de pharmacie de Rabat a fait savoir que «nous sommes face à deux options : la réduction des taux de contamination, ou une flambée record de ces chiffres où l’on dénombrait par centaines les victimes de cette pandémie». Face à cette situation, un reconfinement total n’est jamais exclu.
AL-AKHBAR : Kénitra : bras de fer autour des logements de fonction. Le vice-président de la municipalité de Kénitra en charge des propriétés mène une campagne pour libérer des logements de fonctions de leurs locataires. Ces habitations sont investies par des fonctionnaires de la municipalité, dont certains y résident depuis plus de 30 ans. Dernier développement en date, le vice-président en question a privé les logements concernés d’eau et d’électricité pour encourager leurs occupants à les quitter. Les emplacements de ces logements sont stratégiques et attisent l’intérêt des lobbies de l’immobilier, ajoute le journal.
La Cour des Comptes présente au Sud. Le président de la Cour des Comptes, Driss Jettou, aurait mis à la tête de ses priorités de 2021 l’ouverture de deux nouveaux sièges régionaux dans les provinces du Sud. «Des données crédibles» indiquent qu’il a donné son feu vert pour la création d’un siège régional à Laâyoune, un projet pour lequel 8 millions de dirhams ont été alloués. Un autre sera érigé à Guelmim. Jettou a autorisé un budget de 1 million de dirhams pour les études techniques relatives à ce dernier
AL-AHDATH : Covid-19 : une clinique réclame un montant faramineux ! Une clinique privée a réclamé une somme jugée « colossale » pour la prise en charge d’un médecin pharmacologue atteint du Coronavirus. La clinique en question, qui mettait sa capacité litière à la disposition du ministère de la Santé pour la prise en charge des patients Covid-19, a réclamé 200.000 DH pour 7 jours de réanimation. La famille du défunt a dû négocier pour obtenir une réduction de 60.000 DH et baisser ainsi le prix à 140.000 DH, tout en sachant que la clinique avait exigé une somme de 40.000 DH comme avance avant que le patient ne soit examiné par le médecin spécialiste. Après le décès du patient, la direction de la clinique n’a pas hésité à réclamer le reste du montant dû à la famille avant de lui remettre le défunt pour l’enterrement. Face aux protestations de la famille du défunt et son refus de s’acquitter de ce montant, le propriétaire de la clinique a été obligé de réduire les frais des soins à 70.000 DH.
Concours professionnels : demande de révision à la hausse de l’âge d’éligibilité. La polémique sur l’âge des candidats contractuels refait surface. Un groupement national de diplômés chômeurs de 45-55 ans a demandé d’augmenter l’âge d’éligibilité à 55 ans au lieu de 45 actuellement. Auparavant, le Chef du gouvernement avait revu à la hausse l’âge d’accès aux concours de l’enseignement par contrat, avant de faire marche arrière et l’établir à 50 ans à la demande du ministère de l’Éducation nationale. Au moment où le département a annoncé le lancement d’un concours pour le recrutement des enseignants cadres des AREF, le groupement en question a adressé une correspondance au Chef du gouvernement, au ministre de l’Intérieur et au ministre de l’Éducation, pour demander de leur permettre de passer ledit concours, et ce en application du principe de l’égalité des chances.