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La presse arabophone du 4 novembre 2020
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Hausse des droits de douane : les commerçants s’insurgent | Covid-19 : négligence de juges malades | Une colère royale « forte » en vue ? | Crise financière à l’ONEE | Ramid : la gestion des libertés publiques est « acceptable » | Une marocaine « femme d’affaires » de l’année au Royaume-Uni
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ASSABAH : Hausse des droits de douane : les commerçants s’insurgent. Les commerçants lésés par la hausse des droits de douanes sur les produits manufacturés se mobilisent pour pousser les décideurs à réviser cette décision dans la prochaine Loi de Finances. Une campagne de sensibilisation contre les « répercussions négatives » de cette mesure est menée par la Fédération marocaine du commerce en réseau. Le PLF 2021 comporte une hausse de ces droits à 30% à partir de janvier, et à 40% dès le 2e semestre.
Covid-19 : négligence de juges malades. Le nombre de cas de contamination dans les rangs des juges augmente d’un jour à l’autre. Il s’agit d’une hausse « inquiétante » se répercutant sur la gestion de plusieurs tribunaux comme à Oujda, où des juges de la Cour d’appel sont sous respiration artificielle, indique Abdellatif Chentouf, président du club des magistrats du Maroc. «Mais le plus inquiétant reste les plaintes de plusieurs juges malades de l’absence de contact de la part des autorités compétentes et du suivi de leur état après leur contamination», rapporte le responsable.
AL-AKHBAR : Une colère royale « forte » en vue ? Un état d’attentisme règne dans la caste des responsables face à une probable colère royale « forte » due aux retards enregistrés sur certains projets structurants. Quelque 988 grands chantiers ont connu des retards vis-à-vis des délais impartis à leur réalisation. Le taux de réalisation de 7 chantiers relatifs aux barrages n’a pas dépassé les 14%. Des retards palpables sont aussi enregistrés dans la réalisation de 29 projets portuaires et de 89 projets autoroutiers.
Crise financière à l’ONEE. L’Office national de l’électricité et de l’eau potable (ONEE) ne vit pas ses meilleurs jours. Il s’oriente vers le report de paiement d’échéances de crédits, contractés à l’échelle nationale et internationale, et de leurs intérêts. Les montants obtenus auprès des banques nationales s’élèvent à 480 millions de dirhams, et ceux auprès de la Caisse arabe de développement à 110 millions de dirhams. L’Office souhaite bénéficier d’une période de répit de 6 mois avant de reprendre le paiement.
AL-MASSAE : Ramid : la gestion des libertés publiques est « acceptable ». La gestion des libertés publiques pendant le contexte sanitaire actuel demeure «acceptable dans l’ensemble», a indiqué le ministre d’État chargé des droits de l’Homme et des relations avec le Parlement, Mustapha Ramid. Cette gestion «n’a fait l’objet d’aucune critique substantielle, contrairement à ce qui est véhiculé», a-t-il rajouté en réponse à une question orale posée à la Chambre des représentants. Il a aussi souligné que l’État a le droit de restreindre, dans la limite du nécessaire, certaines libertés et droits en vue de protéger le droit à la vie.
Une marocaine « femme d’affaires » de l’année au Royaume-Uni. La fondatrice du « Gazelle Advisory Group », Najat Benchiba-Savenius, a été désignée par le magazine britannique « Women in Finance » comme Femme d’Affaires de l’année dans la catégorie des PME en 2020 au Royaume Uni. Lauréate de l’Université d’Oxford, Najat a obtenu un diplôme de sciences sociales en linguistique appliquée, avant de décrocher un doctorat à l’Université des études orientales et africaines de Londres. Auteure de plusieurs études publiées dans des revues spécialisées et académiques, elle s’est également forgée une expérience dans des cabinets de conseil, tels que McKinsey & Co et NBS Consulting avant de rejoindre l’équipe du Think Thank Oxford Strategic Consulting.