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La presse arabophone du 3 novembre 2020
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Reconfinement général, un scénario à écarter | Paradis fiscaux : la liste grise de l’UE intrigue Benchaâboun | Généralisation de la couverture sanitaire à 18 DH ! | 153 MMDH transférés illicitement à l’étranger en 10 ans | Billets à ordre : des milliards de centimes arnaqués | Covid-19 : retrait d’agrément de 5 laboratoires d’analyses
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AL-AKHBAR : Le reconfinement général, un scénario à écarter. Des sources du ministère de l’Économie et des Finances ont révélé au journal que le coût d’un reconfinement serait exorbitant en tout point. Ce scénario exigerait minimum un mois de confinement général, ce qui aboutirait à une facture avoisinant les 30 milliards de dirhams ! La majorité de ce budget irait aux aides financières directes adressées aux ménages ramédistes et ceux dont les chefs de familles s’activent dans l’informel, en plus d’un million d’employés du secteur privé. Les mêmes sources indiquent que «ce qui reste du budget 2020 ne permet en aucun cas de couvrir ces besoins».
Paradis fiscaux : la liste grise de l’UE intrigue Benchaâboun. Le ministre de l’Économie et des Finances, Mohammed Benchaâboun, mène une course contre le temps pour sortir le Maroc de la liste grise de l’Union Européenne pour les pays considérés comme des paradis fiscaux. Le royaume est même menacé d’être dégradé vers la liste noire de l’UE. À la source du problème figure Casa Finance City et les avantages fiscaux dont bénéficient les sociétés implantées dans ce pôle financier. Ces incitations sont jugées « non-compétitives » par l’UE, au même titre que certaines « ambiguïtés » au niveau des zones franches.
ASSABAH : Généralisation de la couverture sanitaire à 18 DH !. Dans le PLF 2021, le gouvernement El Otmani a pris en compte un budget de 18 DH par personne pour la généralisation de la couverture sociale à 22 millions de marocains. Selon le député du PAM Hicham El Mhajri, l’exécutif a annoncé qu’il allait recourir à des solutions inventives seulement pour extraire 5 milliards de dirhams des poches des citoyens à travers une contribution solidaire mal pensée. «Est-ce que le gouvernement compte généraliser la couverture sanitaire par de l’armoise et des remèdes traditionnels ?» s’est interrogé satiriquement le député, critiquant aussi l’absence d’appui aux TPME et la réduction des budgets destinés au désenclavement du monde rural.
153 MMDH transférés illicitement à l’étranger en 10 ans. Le bureau exécutif de la Confédération démocratique du travail (CDT) s’est montré très critique envers «l’exploitation de la crise par le gouvernement comme une cause des échecs accumulés pendant son mandat». Le bureau a révélé que 153 milliards de dirhams ont été transférés illicitement à l’étranger durant les deux mandats du PJD à la tête du gouvernement, sans que ce dernier ne réagisse. Les dirigeants de l’organisation syndicale s’étonnent aussi de leur exclusion du Comité de veille économique, «devenu un organe exécutif parallèle au gouvernement en dehors des mécanismes de surveillance stipulés par la Constitution».
AL-MASSAE : Billets à ordre : des milliards de centimes arnaqués. Le procureur du Roi près du tribunal de première instance de Casablanca enquête dans une affaire « intrigante » impliquant le fils d’un ex-haut responsable. Ce dernier aurait arnaqué de grandes sociétés de la métropole pour des sommes dépassant des centaines de millions de dirhams. Il leur présentait des billets à ordre sans provision au nom de plusieurs sociétés lui appartenant en contrepartie de biens matériels. Cependant, l’accusé déclarait que les biens reçus ne correspondaient pas aux critères de ses commandes afin de se dérober du paiement de factures qui pouvaient dépasser les deux milliards de centimes pour certaines (20 MDH).
AL-AHDATH : Covid-19 : retrait d’agrément de 5 laboratoires d’analyses. Face aux nombreux dérapages constatés pour la réalisation de tests de dépistages à la Covid-19, le ministère de la Santé a réagi. Après une série de visites menées par une commission d’inspection à l’échelle nationale, il a été décidé d’interdire cinq laboratoires, précédemment autorisés, de réaliser ces tests. Ces opérateurs sont établis à Fès, El Jadida et Rabat. Les dérapages concernent la tarification, l’information des instances publiques des différents résultats dans les délais cités dans le cahier des charges (24h) ou encore la gestion des déchets médicaux des personnes testées.