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La presse arabophone du 16 octobre 2020

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El Otmani recadre El Azami | Kénitra : l’Istiqlal s’attaque à Rebbah | Restauration : fermetures « abusives » à Marrakech | Dakhla : La justice s’attaque à la pêche illégale | Rabat : annulation des rendez-vous à l’hôpital Ibn Sina | Crise « RAM-Pilotes » : le CNDH entre en jeu

AL-AKHBAR : El Otmani recadre El Azami. Le maire de Fès et député du PJD, Driss El Azami, a dû faire face à un flot de critiques de la part de nombreux membres du secrétariat général du parti. Les deux ministres, Aziz Rabbah et Abdelkader Amara, ou encore Slimane El Amrani (SG adjoint du parti), n’ont pas apprécié la virulence du discours d’El Azami envers les usagers des réseaux sociaux, alors qu’il aurait dû adresser ses critiques avec plus de tact. Saad Dine El Otmani a demandé au maire de Fès de s’expliquer expressément devant l’opinion publique. La branche médiatique du parti a organisé une rencontre entre El Azami et un certain nombre de médias en vue de «diminuer la tension qui a envahi les réseaux sociaux».



Kénitra : l’Istiqlal s’attaque à Rebbah. Le parti de l’Istiqlal, rangé dans l’opposition à la commune de Kénitra, est revenu à la charge sur un dossier épineux pour le maire de la ville, Aziz Rabbah. Les conseillers istiqlaliens l’accuse d’avoir nuit à l’esprit de l’Initiative nationale pour le développement humain (INDH) en négligeant le déblocage de budgets pour plus d’une dizaine de projets. Des infrastructures destinées aux quartiers défavorisées (piscine, salle couverte, jardin, deux maisons de jeunes, etc.) n’ont pas vu le jour malgré l’octroi des financements nécessaires par l’État. Ceci a poussé le ministère de l’Intérieur à demander la restitution des sommes accordées à la commune pour la réalisation de ces projets. Des sources indiquent que Rabbah voulait entamer ces projets à l’approche des élections pour reluire son image, mais il a raté le coche.



 



ASSABAH: Restauration : fermetures « abusives » à Marrakech. Un collectif de propriétaires de restaurants classés se prépare à poursuivre les autorités locales devant le tribunal administratif. Ces patrons se sont vus retirer leurs licences pour des motifs jugés exagérés. L’un d’eux a été sommé de fermer boutique pour ne pas avoir présenté la facture d’une quantité de… coriandre ! D’autres ont subi le même sort, cette fois pour la «présentation de bières dans des seaux», ou encore pour avoir servi des boissons alcoolisées sans repas observable sur la table d’un client. Il ne s’agit plus là d’imposer le respect des mesures sanitaire ou de la lutte contre les boissons alcoolisées de contrebande, mais de simple abus de pouvoir, estiment les restaurateurs.



 



Dakhla : La justice s’attaque à la pêche illégale. Le ministère de l’Agriculture et de la Pêche maritime a déposé plainte auprès du procureur du Roi à Dakhla contre des présidents de coopératives locales de pêche. Le département de tutelle prend enfin les choses en main pour arrêter la rente de la pêche illégale, commente Assabah. En effet, ces coopératives fabriquent elles-mêmes leurs embarcations sans les immatriculer. Ces bateaux sont utilisés tant pour la pêche que pour le transport d’immigrés clandestins vers les îles Canaries.



 



 



AL-AHDATH : Rabat : annulation des rendez-vous à l’hôpital Ibn Sina. A Rabat, l’administration de l’hôpital Ibn Sina, relevant du CHU éponyme, a procédé à l’annulation de tous les rendez-vous pris par les patients, et a décidé de se contenter de recevoir seulement les cas urgents. Cette mesure est due à la hausse du nombre d’infections au nouveau coronavirus dans les rangs du personnel de santé, dont certains sont dans un état critique. La priorité est désormais aux malades de la Covid-19, indiquent les sources du quotidien, rappelant que l’alerte a été donné précédemment autour d’un probable «effondrement du système sanitaire» à la lumière de la pression énorme subie par les cadres de la santé durant 7 mois.



 



AL-MASSAE : Crise « RAM-Pilotes » : le CNDH entre en jeu. Dans un nouveau rebondissement du bras de fer opposant Royal Air Maroc (RAM) à l’Association Marocaine des Pilotes de Ligne (AMPL), le tribunal civil de première instance de Casablanca a reporté l’étude de la demande de la Compagnie aérienne au 28 octobre. La RAM exige la dissolution de l’AMPL, vu par elle comme une entité non réglementaire. Selon une source informée, l’Association a sollicité l’appui du Conseil National des Droits de l’Homme (CNDH), institution constitutionnelle dont les recommandations peuvent faire pencher la balance en faveur des pilotes licenciés « abusivement », et ce pour faire face à «l’assaut agressif de la RAM».


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