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La presse arabophone du 15 octobre 2020

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Polémique El Azami : Un geste calculé ? | Gouvernement : Mutinerie en vue | Pertes fictives dans des projets en Afrique | Déplacement : Les réservations hôtelières plus valables | 12000 médecins sans couverture sanitaire | Don d’organes : un rythme (très) faible

AL-AKHBAR : Polémique El Azami : un geste calculé ? Les critiques acerbes aux influenceurs, adressées sous le dôme du parlement par le maire de Fès et député du PJD Driss El Azami, ne seraient pas un comportement isolé, confient des sources au journal. Il s’agirait plutôt d’un plan minutieusement concocté par le parti au pouvoir pour faire face à des personnalités critiques à son égard. Le secrétariat général du PJD a discuté de l’impact des réseaux sociaux sur l’image du parti au cours d’au moins 5 réunions. Le département d’information, supervisé par Mohamed Yatim, a identifié les réseaux sociaux comme le plus grand danger qui guette la popularité du parti de la Lampe. « L’armée électronique » du PJD s’est vu adressée des consignes pour accuser les influenceurs de percevoir une contrepartie financière pour les publications critiques envers le parti.



 



Gouvernement : Mutinerie en vue. Plusieurs partis envisagent le scénario du renversement du gouvernement El Otmani, rapportent des sources informées. Une motion de censure serait à l’étude. Sa mise en œuvre dépendrait du sort des négociations en cours entre le PJD d’une part et le reste de la sphère politique de l’autre, autour des réformes électorales. Si le PAM a menacé publiquement de recourir aux dispositions de l’article 105 de la constitution en cas « d’entourloupe » des camarades d’El Otmani lors du vote futur autour des réformes au sein de la Chambre des représentants, les autres composantes de la majorité sont enclines à suivre le même pas.



 



 



ASSABAH: Pertes fictives dans des projets en Afrique. Les contrôleurs de l’Office des changes se penchent sur les comptes d’un nombre d’entreprises aux filiales établies en Afrique et ayant bénéficié d’autorisations pour le transfert de capitaux (en devises) vers les pays d’implantation. Les sources du quotidien indiquent qu’il s’agit de 7 investisseurs qui ont transféré près de 800 millions de dirhams dans les 5 dernières années. Les investisseurs marocains à l’étranger doivent domicilier au Maroc les gains résultants de leurs investissements dans un délai de 30 jours après leur perception. Cependant, certains n’ont pas procédé à ce rapatriement sous prétexte de difficultés que connaissent leurs secteurs d’activité.



 



Déplacement : Les réservations hôtelières plus valables. Les professionnels du tourisme dans plusieurs villes sont exaspérés par les mesures restrictives de déplacement inter-villes toujours en vigueur. Une source informée indique au journal que les réservations d’hôtels ne font plus office de document autorisant le déplacement entre les villes, et ce depuis juillet dernier ! Des professionnels se sont plaints de la contradiction entre les plans de relance dressés pour le tourisme et les décisions du ministère de l’Intérieur « à contre-courant » de cette dynamique. Le quotidien cite l’exemple de Marrakech, l’une des destinations les plus touchées par « le siège » imposé sur Casablanca, «dont les habitants ont un fort pouvoir d’achat et aiment se rendre à la ville ocre».



 



 



AL-MASSAE : 12000 médecins sans couverture sanitaire. Près de 12000 médecins du secteur privé ne bénéficient toujours pas d’un régime propre de couverture sanitaire ni de retraite, annonce le Collectif syndical des médecins spécialistes du secteur privé. Saad Agoumi, président du collectif, indique que la loi 15.98 relative aux travailleurs non-salariés a été publiée au Bulletin Officiel en 2018 mais que ses dispositions attendent toujours leur mise en œuvre par le gouvernement. Ce dernier n’a pas pris « avec sérieux » les propositions des médecins autour du montant des cotisations, un point qui fait débat jusque-là, indique Agoumi.



 



AL-AHDATH : Don d’organes : un rythme (très) faible. <span style="font-size:11.0pt;line-height:107%;
font-family:"Calibri","sans-serif";mso-ascii-theme-font:minor-latin;mso-fareast-font-family:
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mso-bidi-font-family:"Times New Roman";mso-bidi-theme-font:minor-bidi;
mso-ansi-language:FR;mso-fareast-language:EN-US;mso-bidi-language:AR-SA »>À la veille de la journée mondiale du don d’organes, célébrée le 17 octobre, l’Association marocaine de lutte contre les maladies rénales a révélé des chiffres inquiétants en la matière. Le nombre de donneurs potentiels après le décès, inscrits dans les registres de donneurs tenus par les tribunaux de première instance du Maroc, n’a pas dépassé 1100 personnes depuis 1989 dont 700 à Casablanca ! Depuis la première opération de greffe de rein réalisée au royaume en 1986, 630 opérations similaires seulement ont été effectuées dont 60 impliquant des donneurs décédés. Il est à signaler que plus de 32000 marocain(e)s souffrent d’insuffisance rénale et recourent aux séances d’hémodialyse.


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