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La presse arabophone du 8 octobre 2020

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Le PJD cesse « d’approvisionner » Aït Taleb | Des milliards disparus des caisses du Raja | Colère à la CNSS | Verdict dans l’affaire des masques sanitaires | Retraites des parlementaires : Bouanou à la charge | Réformes électorales : un visa royal requis

ASSABAH: Le PJD cesse « d’approvisionner » Aït Taleb. Le courant ne passe plus entre les élus du PJD et le ministre de la Santé, Khalid Aït Taleb. «Nous n’allons plus payer un seul dirham pour financer le secteur de la Santé à Casablanca», a déclaré récemment Abdelaziz El Omari, maire de la capitale économique. Pour cause, Aït Taleb n’a pas « daigné » rencontrer El Omari lors de sa dernière visite d’inspection des infrastructures sanitaires de Casablanca, se contentant de se réunir avec le Wali de la région, quelques préfets et les responsables locaux de la Santé. Les élus PJD estiment qu’ils ont «assez contribué» en participant par 18 MDH au financement de l’hôpital de campagne établit à l’OFEC.



Des milliards disparus des caisses du Raja. Des adhérents du Raja de Casablanca exerce une pression sur le bureau directeur actuel du club afin d’attaquer en justice les membres du bureau précédent. Sous le précédent mandat, 3 milliards de centimes (30 MDH) se sont volatilisés sans qu’aucune trace n’en soit gardée. Les adhérents exigent du président actuel, Jaouad Ziyat, la présentation du rapport financier de l’ancien bureau, et le blâment de ne pas avoir cherché à obtenir des documents justifiant les dépenses jugées farfelues de ses prédécesseurs. D’autres voix appellent à faire table rase du passé et de mettre fin aux divergences au sein du club.



 



AL-AHDATH : Colère à la CNSS. Les employés de la Caisse Nationale de Sécurité Sociale (CNSS) ont effectué des sit-in de protestation simultanément, le 6 octobre dernier, devant plusieurs succursales et administrations de la Caisse. Sous l’impulsion des syndicats, ils refusent les décisions gouvernementales visant le gel des retraites du personnel de la CNSS et la cession des cliniques de la Caisse au secteur privé. La réunion du Conseil d’Administration de la Caisse, tenue le même jour sous la présidence du ministre du Travail, a vu le retrait des représentants de la Confédération démocratique du travail (CDT) pour les mêmes raisons.



 



AL-MASSAE : Verdict dans l’affaire des masques sanitaires. Le tribunal de première instance d’Aïn Sebaâ a livré son verdict dans l’affaire connu de l’opinion publique des « masques sanitaires », où sont poursuivis les fils du bâtonnier de l’ordre des avocats au Maroc, Mohamed Ziane, et de l’avocat Abdelaziz Nouidi. Ainsi, Nasreddine Ziane et Nabil Nouidi ont été condamnés respectivement à des peines de 3 ans et de 10 mois de prison ferme. Ils étaient poursuivis pour fraude, escroquerie, contrefaçon d’une marque commerciale et distribution illégale de masques de protection. En avril dernier, la police de Casablanca avait saisi une grande quantité de masques contrefaits vendus au même prix que ceux produits par la société américaine victime de cette fraude.



 



AL-AKHBAR : Retraites des parlementaires : Bouanou à la charge. Le président du groupe parlementaire du PJD, Abdallah Bouanou, insiste pour rouvrir le dossier des pensions des parlementaires après deux années de silence. Il viserait à conclure son mandat par la reprise du versement de ces pensions, à l’arrêt depuis 2017 après la faillite de la caisse en charge de leur versement. Bouanou espère, selon le journal, gagner les faveurs de ses frères du parti dont Abdelilah Benkirane, qui verrait son montant perçu mensuellement renfloué au titre de sa « pension exceptionnelle ».



 



Réformes électorales : un visa royal requis. Les accords trouvés entre les partis politiques autour de certaines lois électorales nécessiteraient un visa royal pour être avalisés, confient des sources à Al-Akhbar. De nombreuses rectifications toucheront les deux décrets d’application autour de l’élection des membres de la Chambre des Représentants et de la Chambre des Conseillers, nécessitant ainsi la tenue d’un conseil ministériel avant de déférer les textes devant le Parlement. Les modifications touchant les listes nationales, les MRE et l’élargissement des cas d’incompatibilité doivent être soumises au Roi et à la Cour Constitutionnelle avant d’être validées.



 


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