La presse arabophone du 7 octobre 2020
ASSABAH: Traitement des déchets Covid-19. Le grand volume de déchets résultant de la hausse du nombre de malades de la Covid-19 a levé le voile sur des manquements enregistrés au niveau des centres de traitement. La gestion de déchets médicaux résultant des patients Covid a été attribuée par des passations de marchés à deux sociétés seulement. Sous la pression, un grand nombre de camions chargés depuis les hôpitaux et les laboratoires ont raccourci le circuit de traitement des déchets médicaux, ne complétant pas le processus de leur stérilisation. Seule l’eau de javel servirait de désinfectant dans certains centres. La gendarmerie royale a même effectué une descente dans un entrepôt de stockage non autorisé d’une société « leader » du secteur et a saisi des échantillons pour analyse.
Échange de nourrissons. Les éléments de la Sûreté d’Anfa (Casablanca) enquêtent sur un scandale à l’hôpital d’enfants Abderrahim Harouchi. Une trentenaire a appris, une journée après sa césarienne, que son bébé a été échangé à sa naissance. Elle a été rappelée par l’administration de l’hôpital pour l’avertir de l’erreur découverte par la famille qui détient son enfant. Selon les sources du quotidien, l’affaire a éclaté le 30 septembre dernier lorsque la grand-mère d’un autre nouveau-né a remarqué que les vêtements portés par le bébé remis ne sont pas ceux qu’elle avait achetés quelques jours auparavant.
AL-AKHBAR : Le double jeu de Ouahbi. Les dirigeants des partis politiques sont irrités par le « double jeu » et les positions politiques « tordues » du SG du PAM, Abdellatif Ouahbi. Des sources du quotidien indiquent que ce dernier s’engage avec les partis de l’opposition pour défendre de manière commune les réformes électorales proposées, mais tient à ne pas froisser le PJD avec lequel il compte s’allier lors des prochaines élections. Les SG des partis politiques ne connaissent toujours pas le véritable positionnement de Ouahbi autour du grand sujet de discorde du moment, le quotient électoral. Nizar Baraka, SG du Parti de l’Istiqlal, avait reproché à Ouahbi ses positions qui ne vont pas de pair avec la coordination de l’opposition.
AL-MASSAE : Baisse du trafic des cigarettes de contrebande. L’Administration des Douanes et des impôts indirects (ADII) a réussi à réduire le trafic de cigarettes de contrebande dans le Royaume, avance le journal. Selon des chiffres publiés par ce dernier, le taux de pénétration des cigarettes de contrebande sur le marché national en 2020 est de 1,37%, contre 5,23% en 2019 et 3,73% en 2018. Ce résultat « remarquable » est le fruit des efforts consentis par l’Administration des Douanes, la Gendarmerie Royale, la Police ainsi que les opérateurs économiques concernés, dans le but de lutter contre la contrebande de cigarettes et de réprimer tout agissement frauduleux en la matière.
AL-AHDATH : La vigilance des services de sécurité saluée. L’Organisation de la coopération islamique (OCI) a salué la vigilance des services de sécurité marocains face à la menace du terrorisme, après le démantèlement d’une cellule terroriste active dans la ville de Tanger. L’OCI a réaffirmé son soutien au Maroc et à toutes les mesures que le Royaume entreprend pour lutter contre l’extrémisme et le terrorisme afin de préserver la paix, la stabilité du Royaume et la sécurité de son territoire. Le Bureau central d’investigation judiciaire (BCIJ) avait annoncé ce lundi le démantèlement d’une cellule terroriste affiliée à l’organisation « Daech » active à Tanger et composée de quatre individus. Les membres de cette cellule terroriste avaient décidé d’adhérer à des méthodes terroristes inspirées des opérations que Daech mène sur la scène syro-irakienne.
RISSALAT-AL-OUMMA : Textile : légère hausse des ventes. La légère reprise des ventes du secteur textile-habillement, qui a coïncidé avec le retour à l’enseignement présentiel, n’a pas vraiment eu les effets escomptés selon Mostapha Acherka, secrétaire général de l’association des petites et moyennes entreprises des industries du textile et de l’habillement. Ce dernier a noté que la crise pandémique a empêché les commerçants de liquider leurs stocks et augmenter leurs ventes surtout pendant la période de l’Aïd Al Fitr. Qualifiant de tardive la décision du gouvernement quant au retour à l’enseignement présentiel, Acherka a noté que la crise sanitaire s’est répercutée non seulement sur les ventes mais aussi sur l’activité des sociétés de textile-habillement.