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La presse arabophone du 6 octobre 2020

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Conflit entre Amzazi et El Otmani | Communes : la carte se redessine | Meurtre de Naïma : le cerveau présumé arrêté | La Covid-19 s’invite aux examens universitaires | Policiers victimes du «Samaoui» | Médecins sous la menace de la tuberculose

AL-AKHBAR: Conflit entre Amzazi et El Otmani. La loi-cadre de l’Enseignement ne semble pas empêcher le Chef du gouvernement, Saâd Dine El Otmani, de dicter sa volonté au ministre de tutelle, au point d’imposer ses volontés personnelles sur ce département. Saïd Amzazi serait en colère contre l’intervention d’El Otmani pour prolonger le mandat de hauts responsables du ministère de l’Éducation nationale (dont un délégué provincial) bien qu’ils aient atteint l’âge de la retraite, rapporte le journal. La nomination de certains d’entre eux, mis en poste depuis la période où le PJD détenait ce portefeuille ministériel, n’aurait même pas respecté les procédures conventionnelles. Amzazi ne cède pas, commente le journal, lui qui a réussi à imposer Driss Ouaouicha au poste de ministre délégué chargé de l’Enseignement supérieur pour écarter ce secteur des mains des proches du PJD.



Communes : la carte se redessine. Le ministère de l’Intérieur poursuit sa révision des frontières territoriales de quelques 500 communes. Des données recueillies par le quotidien indiquent que le ministre de l’Intérieur a signé 53 nouvelles décisions délimitant le périmètre géographique de dizaines de communes, et sur la base desquelles se dérouleront les prochaines élections. Les nouvelles répartitions ont porté jusque-là sur des communes de 10 provinces dont Al-Akhbar cite Errachidia, Settat, Essaouira, Ouazzane Safi et Azilal.



 



AL-AHDATH : Meurtre de Naïma : le cerveau présumé arrêté. Poursuivant l’enquête sur le meurtre de la petite Naïma, les services de la gendarmerie royale à Agdez ont mis la main sur une prise précieuse. Il s’agit d’un imam de profession, chasseur de trésor par vocation, qualifié de cerveau présumé de l’affaire. Il a été directement « extirpé » de son lieu de fonction vers la salle d’interrogatoire, sans avoir été convoqué d’abord, comme d’autres habitants d’un douar de la commune rurale de Tensift. Il est connu pour côtoyer tout le microcosme des « obsédés » de la chasse aux trésors et des incantations liés à leur extraction. Sa relation avec les villageois serait déjà tendue car il a transformé la mosquée qu’il préside en salle d’accueil d’étrangers au douar.



 



AL-MASSAE : La Covid-19 s’invite aux examens universitaires. Des professeurs ont contracté le nouveau coronavirus deux jours seulement après le début des examens universitaires. En charge de surveiller le déroulement des épreuves dans des amphithéâtres souvent bondés et ressentant subitement les symptômes de la maladie, des dizaines de professeurs ont contacté en urgence l’administration de leurs facultés. Des présidents d’université et des recteurs ont été alarmés par la perspective d’une propagation virale à large échelle, ce qui les a conduit à enchainer les appels téléphoniques vers le corps professoral pour s’enquérir de l’état de santé de chacun et convier les malades à observer une quarantaine à domicile.



 



ASSABAH : Policiers victimes du « Samaoui ». Un escroc a mis des éléments de la police judiciaire de Rabat dans de beaux draps après les avoir convaincus de le relaxer. Il est soupçonné d’avoir exercé la technique du « Samaoui » pour « hypnotiser » les agents. Technique contre laquelle la DGSN même avait mis en garde ses agents, avancent les sources du journal. L’individu aurait débarqué à « Souk Sebbat » de la capitale en possession de deux kilogrammes de bijoux divers qu’il comptait revendre. Soupçonné par les bijoutiers de vouloir recourir à la célèbre technique à leur encontre, ils l’ont encerclé et livré à la brigade de police judiciaire. Il aurait alors convaincu ces derniers que les bijoux appartenaient à sa femme et s’est frayé son chemin vers la liberté sans que la police ne fasse de vérifications de son alibi.



 



Médecins sous la menace de la tuberculose. Après la propagation de la tuberculose dans les rangs du personnel du CHU de Marrakech en 2018, des cadres de la santé redoutent que le même scénario ne se reproduise à Salé. Des dizaines de malades ont été transférés de l’hôpital Moulay Youssef de Rabat à celui de Moulay Abdellah à Salé, sans que cette dernière infrastructure ne soit dûment équipée pour accueillir les personnes atteintes de pathologies respiratoires. Les médecins et infirmiers craignent aussi que l’architecture de l’hôpital, ne favorisant pas une aération optimale, ne favorise les probabilités de propagation de cette maladie dangereuse.



 


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