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La presse arabophone du 3 octobre 2020

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Catégorie Société , La presse arabophone
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Comeback des « maladies des pauvres » | Kénitra : « Pêche » aux stupéfiants | Meurtre d’Adnane : L’AMDH déboutée | Poursuite de l’ami d’Omar Radi | Une mafia russe au Nord | Justice : des responsables remerciés

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AL-MASSAE: Comeback des « maladies des pauvres ». Le nouveau coronavirus s’est accaparé l’attention de tous, au point où des maladies graves, dont les causes sont d’habitude contrôlées et éradiquées par les autorités locales et sanitaires, ont refait leur apparition. L’on apprend ainsi que la leishmaniose, affection chronique à manifestation cutanée catégorisée comme une «maladie des pauvres», a fait un retour fracassant à Errachidia. La prolifération de la mouche des sables, porteuses de protozoaires du genre Leishmania, est due à la dégénérescence du réseau d’eaux usées de la ville et à la négligence de son entretien. Des parlementaires ont requis l’intervention urgente du ministère de la Santé pour éviter que la Leishmaniose ne se répande à un rythme soutenu.



Kénitra : « Pêche » aux stupéfiants. Les services de la gendarmerie royale à Kénitra enchaînent les perquisitions dans la zone « Oulad Berjal » relevant de la commune de Mnasra. Leur objectif, retrouver des quantités importantes de drogues rejetées par les vagues sur les plages environnantes. Certaines personnes ont mis la main sur des sacs de résine de cannabis éparpillés sur le sable sans prendre la peine d’avertir les autorités. La zone est un foyer de contrebande et de trafic, et les passeurs jettent régulièrement leurs cargaisons de drogues à la mer lorsque la Marine Royale est à leurs trousses, indique Al-Massae.



 



AKHBAR-AL-YOUM : Meurtre d’Adnane : L’AMDH déboutée. La Cour d’appel de Tanger a refusé la demande de l’Association marocaine des droits humains (AMDH) pour se porter partie civile dans l’affaire « Adnane Bouchouf », l’enfant abusé sexuellement et assassiné en septembre dans la même ville. L’avocat Abdelmounaim Rifaï, président de la section de Tanger de l’AMDH, a exprimé au journal sa déception de voir l’association privée de ce droit «garanti par la constitution». L’AMDH compte faire appel de cette décision, surtout que l’article 7 du Code de la procédure pénale permet aux associations d’intérêt général, formées depuis plus de 4 ans avant la perpétration d’un acte criminel, de se constituer partie civile dans le procès relatif à l’acte en question.



 



Poursuite de « l’ami » d’Omar Radi. L’affaire Omar Radi connaît de nouveaux rebondissements à quelques jours de la poursuite de l’interrogatoire détaillé du journaliste poursuivi pour des chefs d’accusations de viol et d’attentat à la pudeur avec violence. Le procureur du Roi près la cour d’appel de Casablanca a requis du juge d’inspection en charge de l’affaire de porter les mêmes chefs d’accusation à l’encontre du seul témoin dans l’affaire : Omar Stitou, journaliste à Le Desk et ami de Radi. Stitou avait témoigné en faveur de Radi, indiquant que la relation sexuelle pour laquelle ce dernier est poursuivi s’est passée avec l’accord de la plaignante.



 



ASSABAH : Une mafia russe au Nord. L’Office européen de police (Europol) a détecté récemment les éléments d’une mafia russe au large des côtes méditerranéennes du Maroc. Ceci a permis aux autorités espagnoles de mener deux opérations aboutissant à la saisie d’un bateau chargé de drogues, de matériel technologique high-tech et d’armes à feu. Une source informée à Sebta indique que les côtes marocaines sont devenues un passage de prédilection pour les réseaux internationaux de cocaïne et de résine de cannabis, dont la mafia russe.



 



Justice : des responsables remerciés. Le ministre de la Justice, Mohamed Benabdelkader, a mis fin aux missions de deux directeurs provinciaux à Casablanca et à Agadir. La cause en serait leur échec dans la contribution aux programmes du ministère et dans les différents aspects provinciaux (gestion du budget et ressources humaines, etc.). Assabah cite que le ministre a reçu un rapport peu flatteur sur le tribunal civil de première instance de Casablanca, au vu de la prolifération de la Covid-19 dans les rangs des fonctionnaires sans que des dépistages soient menés. Idem à Agadir où la direction provinciale a fait l’objet de virulentes critiques depuis le début de la pandémie.



 


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