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La presse arabophone du 2 octobre 2020

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Casablanca : « Gestion déléguée » des décès | Limitation de cumul de mandats | Communes, l’inspection est lancée | De la médecine à la « Taârija » | DGSN : de nouvelles brigades à Casablanca | Deux Belgo-marocaines au gouvernement belge

ASSABAH: Casablanca : « Gestion déléguée » des décès. Le maire de Casablanca, Abdelaziz El Omari, veut déléguer les prérogatives de constatation des décès et d’octroi des certificats de décès à une société de développement local (SDL). Il s’agit cependant d’un droit exclusif aux présidents de communes en vertu de la loi. De plus, les SDL sont interdites d’exercer toute activité qui ne soit pas commerciale ou industrielle. El Omari ne l’entend pas de cette oreille puisqu’il a préparé la mouture d’un accord portant sur la délégation de cette activité pour 3 ans pour une contrepartie de 15 MDH. Ce texte sera soumis au conseil communal lors de la session d’octobre.



Limitation de cumul de mandats. L’interdiction de cumul de mandats ne passe pas auprès des partis politiques. Les leaders de ces derniers sont plutôt pour leur limitation et pressent dans ce sens auprès du ministre de l’Intérieur, Abdelouafi Laftit. Plusieurs partis, surtout ceux de la majorité, proposent d’interdire seulement l’exercice simultané de la fonction de maire et de parlementaire. Mais un consensus règne autour du cumul de la fonction de maire et celle de ministre, ou encore celle de vice-président d’une région et celle de parlementaire. Plusieurs doutent que les partis comprennent ce qu’est l’incompatibilité des mandats, commente Assabah.



 



ASSABAH : Communes, l’inspection lancée. Comme attendu et avant les élections 2021, le ministre de l’Intérieur a donné ses instructions au Wali Zineb El Adaoui, inspectrice générale de l’administration territoriale, afin d’intensifier les contrôles des communes dont le mandat s’approche de la fin. Les agents du Wali effectueront plus de 500 visites d’inspection aux sièges des différentes communes, circonscriptions, conseils provinciaux et préfectoraux, et qui résulteront d’autant d’audits financiers et administratifs, rapporte le journal. Des rapports étoffés seront élaborés autour des grandes communes dont le budget se compte en milliards de dirhams comme Casablanca, Fès, Tanger, Meknès, Agadir, Marrakech et Errachidia.



 



De la médecine à la « Taârija ». Face à la négligence dont souffre son corps de métier, un médecin de l’hôpital provincial de Benslimane a choisi de rompre le silence avec une taârija. Il a apporté l’instrument de percussion sur son lieu de travail comme forme de protestation contre l’exclusion des médecins du soutien financier et moral du gouvernement, alors que l’exécutif se montre généreux avec d’autres (soutien exceptionnel aux artistes, ndlr). Il a appelé les syndicats à adopter «la danse de protestation» pour envouter les responsables, vu que ces derniers ont puisé dans les salaires des médecins sous formes de cotisations de soutien contre la pandémie, et ce malgré l’implication des blouses blanches dans les premières lignes de lutte contre le coronavirus…



 



AL-MASSAE : DGSN : de nouvelles brigades à Casablanca. Le Directeur général de la Sûreté nationale et de la Surveillance du territoire, Abdellatif Hammouchi, a ordonné l’entrée en fonction des Brigades de recherche et d’intervention (BRI) à Casablanca, à l’instar d’autres villes du Royaume. À cet effet, plusieurs responsables sécuritaires et officiers de police ont été nommés dans ces brigades sur la base de leur compétence, leur ancienneté et leur assiduité. Relevant de la préfecture de police de Casablanca, le champ d’action des BRI sera élargi mais elles ne pourront intervenir qu’en coordination avec la DGSN. Dotées de moyens logistiques de pointe, les BRI, qui se chargeront des missions exceptionnelles, seront constituées entre autres d’éléments « commandos », d’une cellule d’intervention en cas de prise d’otages et d’autres brigades chargées d’affronter les suspects armés.



 



AL-AHDATH : Deux Belgo-marocaines au gouvernement belge. Deux Belgo-marocaines ont hérité de portefeuilles ministériels de haute importance dans l’actuelle formation menée par le libéral flamand Alexander De Croo. Il s’agit en l’occurrence de Zakia Khettabi, fervente écologiste et ancienne co-présidente du parti écologiste, qui a été nommée ministre de l’Environnement et du Climat dans le nouveau gouvernement fédéral. L’autre ministre est Meryame Kitir qui hérite du ministère de la Coopération au développement et à la politique de la ville. Cette ouvrière originaire de Ouarzazate a milité auprès du parti socialiste flamand pour devenir sa cheffe de groupe à la chambre des représentants. C’est une première dans l’histoire politique de la Belgique, bien que la diversité dans ce pays ait déjà accordé des postes à plusieurs hauts responsables issus de l’immigration.


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