La presse arabophone du 28 septembre 2020
ASSABAH: Élections : patronage au plus offrant. Quel candidat pour une circonscription donnée ? La question est parfois tranchée par l’argent. C’est le candidat le plus offrant qui arrache le patronage d’un parti pour se présenter en son nom lors des élections, avance le journal. Le prix à verser pour certains secrétaires généraux (à travers des médiateurs) peut atteindre un million de dirhams. La pratique dure depuis les années 80 et refuse de disparaître. Mais elle a perdu en propagation selon le dirigeant d’un parti contacté par le journal. Ce dernier prévoit que le recours à cette pratique soit limité lors des prochaines législatives.
Trafic de certificats médicaux. Un fonctionnaire de la Santé en poste à l’hôpital Hay Hassani (Casablanca) sera déféré ce lundi 28 septembre devant le Procureur du roi près le tribunal correctionnel de Aïn Sebaâ. Il a été arrêté en flagrant délit de « vente » de certificat médical cacheté et signé, n’attendant qu’à être rempli avec le nom du bénéficiaire. Une quantité importante de certificats identiques a été saisie, et les médecins signataires sont dans le viseur de la justice. De nombreuses personnes ont été condamnées à tort pour coups et blessures à cause de ces attestations « sur commande » présentées par leurs « soi-disant victimes », dont certaines ont été écoutées par la police après l’arrestation du fonctionnaire.
AL-AHDATH : Casablanca au bord de l’effondrement. <span style="font-size:11.0pt;line-height:107%;
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mso-bidi-font-family:"Times New Roman";mso-bidi-theme-font:minor-bidi;
mso-ansi-language:FR;mso-fareast-language:EN-US;mso-bidi-language:AR-SA »>À Casablanca, la situation épidémiologique se dégrade considérablement depuis 3 semaines. Le nombre de cas de contamination quotidien y dépasse le millier, et les cas graves et critiques se multiplient. Selon les sources du journal, 40% des cas critiques au Maroc sont enregistrés dans la capitale économique. Selon un médecin de l’hôpital Ibn Rochd, le service de réanimation accueille 12 malades par jour, avec un taux de décès de 80% pour les personnes sous respiration artificielle…
AL-AKHBAR : L’USFP se plaint d’Amekraz. Le premier secrétaire de l’Union Socialiste des Forces Populaires, Driss Lachgar, s’est plaint auprès du chef de gouvernement, Saâd Dine El Otmani, de l’influence du ministre du Travail, Mohamed Amekraz, sur le cours des élections à la Mutuelle Générale (MGPAP). Lachgar a demandé à ce que Amekraz cesse son intervention dans cette opération préparatoire à l’élection des membres de la chambre des Conseillers. Le ministre, dont la MGPAP est sous la tutelle, a privé un grand nombre de fonctionnaires de la mutuelle de leur droit de vote, et a transformé les délégations régionales du ministère en bureaux de suffrage. Exacerbés, les syndicalistes ont même requis l’arbitrage du ministre de l’Intérieur.
AL-MASSAE : Commerce honteux de PC portables. A Marrakech et à la grande surprise des parents et des tuteurs, plusieurs établissements d’enseignement privé ont exigé des élèves l’acquisition d’un ordinateur portable, indiquent les sources du journal. La principale caractéristique de l’appareil en question que rien ne différencie des autres, proposé de surcroit à 6.000 DH mais dont le prix du marché est de 1.500 DH, est qu’il est commercialisé par ces écoles. Tout en louant les mérites de ce PC, (logiciels, performances, etc.), certaines écoles harcèlent leurs élèves pour l’acquérir et ce pour la simple raison de faire un bénéfice à la limite du scandale.
AL-ALAM : Baraka veut une nouvelle génération de politiques publiques. Lors de la session ordinaire du comité central du Parti de l’Istiqlal, son secrétaire général Nizar Baraka a appelé à la mise en place d’une nouvelle génération de politiques publiques à même de surmonter la crise sanitaire. Ces politiques publiques devront contribuer à réduire les disparités sociales et spatiales, améliorer les équipements publics, garantir le droit des citoyens à accéder aux services publics ou encore assurer une protection sociale. Baraka n’a aussi pas manqué de tirer sur la majorité gouvernementale, estimant que les prochaines élections doivent former une opportunité pour les Marocains de « mener une véritable évaluation des performances du gouvernement ».