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La presse arabophone du 26 septembre 2020

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Un général à Guergarat | Covid-19 : Médecins à domicile | La « charité électorale » interdite | Tensions à la FGD | Médiouna, le dépotoir « s’effrite » | Fès : un istiqlalien créé le bad buzz

AL-MASSAE: Un général à Guergarat. Le front Polisario a récemment menacé d’organiser une marche de protestation depuis les camps de Tindouf (Algérie) vers le poste-frontalier de Guergarat, séparant le Maroc de la Mauritanie, dans le but de paralyser le transit de personnes et de biens de commerce. En réaction à cela, le général de corps d’armée Abdelfattah Louarak est parti avec d’autres hauts-gradés, jeudi dernier, à la zone sud pour une visite d’inspection du mur des sables. Il a donné ses instructions pour déplacer des unités d’infanterie et d’artillerie lourde vers la zone tampon de Guergarat. Selon le journal, les menaces similaires du Polisario ne visent qu’à attirer l’attention de la communauté internationale et sont dues à l’approche de l’annonce de la décision de l’ONU autour de la prolongation (ou non) de la mission de la Minurso.



Covid-19 : Médecins à domicile. Des médecins du secteur privé se rendront aux domiciles des personnes atteintes de la Covid-19. Ces dernières poursuivront le traitement chez elles, révèle à Al Massae le président de la Fédération nationale de la santé, Dr. Said Afif. Cette contribution du privé intervient pour diminuer la pression sur le secteur public et veiller à ce que l’état de santé des malades assignés à domicile ne se détériore pas. D’autres mesures ont été décidées comme l’approvisionnement des catégories fragiles en vaccin contre la grippe saisonnière à titre gracieux.



 



ASSABAH : La « charité électorale » interdite. À l’approche des élections, le ministère de l’Intérieur aurait, selon les sources du quotidien, interdit aux élus de délier les cordons de leurs bourses au profit du tissu associatif. Il s’agit d’empêcher les maires et les présidents des différents conseils territoriaux de recourir à la « charité électorale » en distribuant des subventions aux associations qui dispensent des services de proximité, et ce en vue d’exploiter le « mécénat » dans le ralliement des voix. Cette requête d’interdiction a été formulée par les leaders même des partis politiques, jugeant que ces actions nuisent à la crédibilité de l’action politique.



Tensions à la FGD. Omar Balafrej, figure éminente du Parti Socialiste Unifié (PSU) connu de l’opinion publique, a déclaré avoir été exclu de la formation politique par sa secrétaire générale Nabila Mounib. Plusieurs membres du parti ont nié auprès du journal les propos du sulfureux parlementaire, affirmant que la question de son exclusion n’a pas une seule fois été évoquée dans les réunions du Bureau politique du parti, connu pour son respect de la démocratie interne. Des divergences extrêmes opposent Balafrej et Mounib, ce qui pèse sur la Fédération de la Gauche Démocratique (FGD) dont le PSU est une composante majeure.



 



ASSABAH : Médiouna, le dépotoir « s’effrite ». Ancienne promesse électorale de l’actuel maire de Casablanca, la zone 1 du nouveau dépotoir public situé à Médiouna n’est pas encore entré en service. Pire, certaines de ses infrastructures ont été endommagées par la succession de changements climatiques. La chaleur estivale a abouti à des fissures dans les couches sensées protéger la nappe phréatique du lixiviat, ce qui nécessite de lourdes opérations de maintenance avant le début d’exploitation du site. En attendant, l’échec de la commune urbaine à trouver une formule pour l’exploitation de la zone l’a transformé en un simple grand rectangle de 11 hectares à ciel ouvert.



 



AKHBAR-AL-YOUM : Fès : un istiqlalien créé le bad buzz. Un cadre de l’Istiqlal s’est retrouvé au cœur d’un scandale à Fès, fief historique du parti. Il a transformé, moyennant une autorisation exceptionnelle du CRI, sa villa située au quartier bourgeois (route d’Imouzzer) en un café restaurant de luxe, ce qui n’a pas manqué de provoquer la colère de ses voisins tout aussi « bourgeois ». Les échos de cette manœuvre ont atteint la justice, les services de la wilaya de Fès et la Commune urbaine dirigée par Driss El Azami (PJD). Ce dernier vient d’émettre un ordre pour l’arrêt immédiat des travaux.


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