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La presse arabophone du 15 septembre 2020

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Fonds spécial : le gouvernement poursuit les fraudeurs | La problématique des mariages | Détails autour du meurtrier d’Adnane | Partis politiques : les dissidences s’approfondissent | Aït Taleb devant le Parlement | Le Raja exige l’intervention de Lakjaâ

ASSABAH : Fonds spécial : le gouvernement poursuit les fraudeurs. Le gouvernement a décidé de poursuivre en justice les sociétés ayant présenté de fausses données autour de la mise à l’arrêt provisoire de leurs employés. Ces derniers continuaient de travailler, et leurs employeurs se dérobaient pour payer les salaires, laissant incomber à l’État la charge de les indemniser à hauteur de 2000 DH durant 3 mois. La valeur du soutien financier aux entreprises pour la mise à l’arrêt partiel ou total des employés est estimée à 12 milliards de DH. Il est donc logique que le ministère de l’Économie mène une enquête approfondie pour faciliter la poursuite des fraudeurs, indiquent les sources du journal. Le gouvernement donnera un délai aux concernés pour restituer les montants dilapidés, en dépit de quoi une poursuite judiciaire sera engagée.



La problématique des mariages. En dépit de l’état d’urgence sanitaire en vigueur, des familles insistent à transgresser l’interdiction de tenue de rassemblement en maintenant l’organisation des mariages, des fiançailles ou des cérémonies funéraires. Selon les sources d’Assabah, les autorités de Béni Mellal ont été alertées de la tenue d’un mariage clandestin le 13 septembre. Arrivées sur place, elles ont découvert une cérémonie fastueuse en présence de musiciens et d’une soixantaine d’invités. Le couple marié, le père du mari et la propriétaire de la salle de fête ont fini au commissariat, le reste ayant été invité à décamper. Idem à Meknès où les autorités ont arrêté pas moins de 40 invités lors d’une cérémonie de fiançailles.



 



AL-AKHBAR : Détails autour du meurtrier d’Adnane. Les répercussions de l’agression sexuelle et du meurtre du jeune Adnane B. à Tanger se poursuivent. Selon des données recueillies par le journal, les autorités comptent passer des dizaines de personnes à la table d’interrogatoire pour « non-dénonciation ». Plusieurs ont reconnu le suspect principal après l’avis de recherche lancé le 9 septembre, sans pour autant aider les services de sûreté à déterminer son identité : la famille du suspect, quelques voisins et collègues de travail, des propriétaires de boutiques et celui d’un café où il se rendait… Il aurait eu beau se cacher et changer de look, voire contacter le père de l’enfant pour une rançon (pour brouiller les pistes), il a trouvé les enquêteurs en train de l’attendre, le 12 septembre à 1h du matin, dans la chambre qu’il louait avant de craquer devant leurs questions.



 



AL-AHDATH : Partis politiques : les dissidences s’approfondissent. Le PPS et le PAM se sont accordés à unifier leur position vis-à-vis de certaines propositions électorales. À leur tête, le journal cite l’annulation de la liste des jeunes, et son annexion à la liste nationale réservée aux femmes. Abdellatif Ouahbi, SG du PAM, essaie de rassembler plus de partis autour de ces suggestions, dont celle-ci. Mais d’autres sont également l’objet d’un débat intense, à l’exemple de la création d’une « liste de compétences ». Les vieux routiers du Parlement, de tous partis, s’y opposent catégoriquement, y voyant une réelle menace pour leurs sièges. Le soutien financier aux partis politiques est aussi l’un des points majeurs de tensions partisanes, les grands partis s’accrochant aux anciens critères (nombre de sièges et voix recueillies).



 



AL-MASSAE : Aït Taleb devant le Parlement. Le ministre de la Santé sera face à un vrai défi, jeudi 17 septembre, lors de son passage devant la commission des secteurs publics à la Chambre des Représentants. Cinq groupes parlementaires, et non des moindres, l’ont convoqué : ceux de l’Istiqlal, du PAM, du PJD, du PPS et de l’USFP. Le responsable sera tenu de présenter son «évaluation de la période de confinement» et justifier «l’évolution inquiétante actuelle de la situation épidémiologique». Le ministre devra également expliquer les dépenses de son département et les marchés passés depuis l’instauration de l’état d’urgence sanitaire.



 



Le Raja exige l’intervention de Lakjaâ. La programmation des matchs en retard de la Botola Pro fait toujours jaser, surtout auprès du Raja de Casablanca. Le club a émis un communiqué critiquant le report de certains matchs et leur reprogrammation à des dates très proches des rendez-vous internationaux du club (Ligue et champions et coupe arabe), et exige l’intervention personnelle du président de la FRMF pour «laisser le club respirer» face à un agenda très serré. Une source du club assimile la reprogrammation du match contre le Racing club Oued Zem (RCOZ) au 27 septembre prochain au fiasco survenu en janvier dernier après que la FRMF a programmé le Raja-DHJ à deux jours du sommet africain des casablancais contre la JS Kabilye (Algérie). Cela avait entraîné l’absence du Raja au stade El Abdi et un débat houleux autour de la commission de programmation.



 


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