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La presse arabophone du 10 septembre 2020

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El Malki esquive habilement les critiques | Un match joué malgré des cas positifs au Covid | El Otmani couvre des élus | Détails autour de « l’empereur des vins » | L’ONCF menacé de faillite | Pandémie : de nouveaux reproches au gouvernement

ASSABAH : El Malki esquive habilement les critiques. Le président de la Chambre des représentants, Habib El Malki, a passé deux heures « en enfer ». S’étant résigné à accorder aux groupes parlementaires une séance d’écoute, El Malki a été fustigé pour avoir nommé 3 membres de son parti (USFP) à l’Autorité nationale de régulation de l’électricité (ANRE), sans consulter personne. L’heure étant propice aux critiques, des comportements semblables de l’homme ont été évoqués : nominations partisanes à la Haute autorité de la communication audiovisuelle ainsi qu’à la Commission nationale de contrôle de protection des données personnelles, etc. Mais le vieux routier de la politique a su rester calme et endurer les critiques, arguant qu’il serait «enfantin» d’annuler des nominations à de hautes fonctions mais promettant de consulter les groupes parlementaires dans le futur.



Un match joué malgré des cas positifs au Covid. Le journal rapporte des données choquantes autour d’un match de football. Un entraîneur positif à la Covid-19, un joueur dont les analyses doivent être refaites et plusieurs autres considérés comme cas-contacts ont pris part à la rencontre comptant pour la 22e journée de la Botola Pro D1, opposant l’Ittihad de Tanger (IRT) et l’Olympique de Khouribga (OCK). En dépit d’avoir été notifié des contaminations dans les rangs de l’OCK deux heures avant le coup de sifflet du match, le délégué de la Fédération Royale Marocaine de Football a insisté pour que le duel soit disputé.



 



AL-AKHBAR : El Otmani couvre des élus. Il y a quelques mois, la Cour des comptes avait remis au Chef du gouvernement une liste de 67 élus n’ayant pas effectué leur déclaration de patrimoine. Il aura signé, le 22 juin dernier, 26 décrets révoquant autant d’élus locaux pour cette cause, mais il ferme toujours l’œil sur 41 autres abstentionnistes. Ce comportement de Saâd Dine El Otmani laisse penser qu’il couvre volontairement certains élus qui enfreignent les dispositions de la loi 54.06 exigeant une déclaration obligatoire de patrimoine des élus des conseils locaux et des chambres professionnelles ainsi que de certaines catégories de fonctionnaires ou agents publics, estime le journal.



 



AL-AHDATH : Détails autour de « l’empereur des vins ». L’opération, d’un niveau sans précédent, a fait le tour de la presse. Il s’agit de l’arrestation de l’un des magnats du commerce de boissons alcoolisées de contrebande et propriétaire de plus de la moitié des bars de Casablanca. Selon le journal, le téléphone de ce dernier contiendrait près de 10.000 contacts ! Parmi eux figurent de « gros poissons » qui fournissent la protection au contrebandier désormais écroué. Ce coup de filet entre dans le cadre de l’opération « mains propres » initiée par la DGSN, ce qui ne présage rien de bon pour les (probables) hauts fonctionnaires de sûreté impliqués…



 



AL-MASSAE : L’ONCF menacé de faillite. Récemment, le ministre de l’Économie a parlé de la nécessité de soumettre l’Office national des chemins de fer (ONCF) à une «réforme générale». Désireux d’approfondir cette «discussion», le groupe parlementaire du Parti authenticité et modernité (PAM) vient d’appeler à la tenue d’une réunion urgente de la Commission des Infrastructures, de l’Énergie, des Mines et de l’Environnement. Le groupe exige aussi la présence du ministre du Transport et de Mohamed Rabie Khlie, DG de l’ONCF, pour mettre la lumière sur la gestion financière de l’Office et des multiples défaillances dont il souffre.



 



Pandémie : de nouveaux reproches au gouvernement. L’intervalle entre 2 nouvelles critiques se rétrécit. La gestion gouvernementale de la question épidémiologique fait face à des attaques incessantes de la part de l’opposition et des syndicats. À la lumière de la confusion entre l’adoption du présentiel ou du distanciel dans les décisions prises à la veille de la rentrée scolaire, les bureaux politiques des partis de l’Istiqlal et du PPS ont repris une énième fois le même refrain : les décisions du gouvernement dissipent sa crédibilité aux yeux des citoyens. Dans un autre article, le journal se focalise sur la réunion du comité exécutif de l’Union générale des travailleurs du Maroc (UGTM). Ce dernier déplore «l’incapacité» visible de l’exécutif à gérer la pandémie et l’exclusion des syndicats de la sphère décisionnelle.



 


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