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La presse arabophone du 8 septembre 2020

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Jettou scrute des marchés à 60 MDH | Un mort signe un chèque de 8 MDH ! | Parlement : Aït Taleb refuse de rendre les comptes | La RAM refuse les doléances des pilotes | Rentrée scolaire : Amzazi perd le contrôle | Russie : 1500 étudiants marocains menacés d’échec universitaire

ASSABAH : Jettou scrute des marchés à 60 MDH. Les juges de la Cour des Comptes ont débarqué au siège du Conseil de la région de l’Oriental. Ils viennent s’assurer de la légalité des appels d’offres effectués dans le cadre de la lutte contre la pandémie, indique une source au journal. La valeur des marchés passés dans ce cadre dépasse les 60 MDH, dont 10 MDH pour la désinfection et 50 MDH pour les aides sociales (paniers alimentaires, matériel de protection et alimentation des cadres de santé). Des bénéficiaires se sont plaints de la qualité médiocre de certains produits contenus dans les paniers alimentaires, rappelle le journal, précisant que les audits de la Cour seront effectués, à tour de rôle, auprès de tous les Conseils régionaux.



 



Un mort signe un chèque de 8 MDH !. Une affaire « bizarre » a éclaté dans la ville d’El Jadida. Une personne a été admise dans une clinique de la ville et, comme il est de coutume, un chèque de garantie lui a été demandé pour couvrir le montant des soins. La personne est décédée le soir même. Pourtant vingt jours après sa mort, un huissier de justice vient frapper à la porte de son domicile pour notifier sa famille que le défunt doit s’acquitter de 8 millions de dirhams, montant inscrit sur le chèque en question ! La femme du défunt a porté plainte contre le la clinique pour falsification et abus de confiance. Le tribunal de première instance de la ville lui a donné raison, mais la Cour d’appel, elle, a estimé que la clinique était dans son droit…



 



 



AL-AKHBAR : Parlement : Aït Taleb refuse de rendre des comptes. Les présidents de groupes parlementaires ont soumis plusieurs demandes au ministre de la Santé, Khalid Aït Taleb, pour qu’il comparaisse devant la commission des secteurs sociaux à la Chambre des Conseillers. Ce dernier n’a pas daigné répondre à toutes ces demandes qui visent à mettre l’institution législative au courant de l’évolution de la situation épidémiologique, rapportent des sources parlementaires. Le fait d’ignorer ces sollicitations a poussé des parlementaires à exiger la mise en place d’une commission d’enquête.



 



La RAM refuse les doléances des pilotes. Alors que l’Association marocaine des pilotes de ligne (AMPL) a soumis à la Royal Air Maroc (RAM) son cahier de doléances, exigeant la réinsertion des pilotes licenciés faute de quoi une grève s’en suivrait, la compagnie aérienne refuse de faire marche arrière. «Les propositions de l’AMPL sont irréalistes», estime une source informée citée par le journal. Selon la même source, les pilotes licenciés ont reçu leurs chèques d’indemnités, ce dossier est clos, et il est exclu que la RAM interagisse favorablement avec les propositions de l’association syndicale.



 



 



AL-MASSAE : Rentrée scolaire : Amzazi perd le contrôle. Une grande confusion a marqué la première journée de la rentrée scolaire. Elle a été marquée par une succession de communiqués autour de la fermeture des établissements scolaire à Casablanca d’une part, et de l’autre par l’adoption de l’enseignement à distance dans plusieurs autres villes. Les sources du journal indiquent que le ministère de l’Éducation a perdu le contrôle de la situation et la capacité de suivre les décisions émises par nombre de préfets. L’exemple vient de Sidi Yahya EL Gharb où les autorités locales ont unilatéralement décidé de la suspension de l’enseignement en présentiel, ce qui a créé un effet boule de neige. Ayant eu vent de cette décision, plusieurs responsables territoriaux ont fait de même, note le journal.



 



Russie : 1500 étudiants marocains menacés d’échec universitaire. Plus de 1500 étudiants marocains en Russie voient leur parcours universitaire menacé. Étant revenu au Maroc en juillet dernier après la réouverture des frontières pour passer les vacances auprès de leurs familles, ils devaient rentrer en Russie vers la fin du mois d’août pour reprendre leurs études. Sauf que la décision du gouvernement russe de fermer, à son tour, ses frontières, les empêche de regagner les salles de cours. Ils témoignent au journal de leur désarroi et appelle l’ambassade marocaine à Moscou à trouver une solution rapide à leur mésaventure.



 


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