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La presse arabophone du 5 septembre 2020

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Catégorie Société , La presse arabophone
La presse arabophone

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Jettou pousse des élus à émigrer | Le « public » capable d’accueillir 80% des élèves ? | Le présentiel, « un risque non calculé » | Le coronavirus repousse la rentrée juridique | Barrages : déficit de 9.4 milliards m3 | Les procès à distance partis pour durer

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ASSABAH : Jettou pousse des élus à émigrer. La Brigade nationale de la police judiciaire (BNPJ) a resserré l’étau autour d’élus ciblés par les rapports de la Cour des Comptes. La Cour a transféré certains dossiers au ministère public, compte-tenu d’actions jugées à caractère pénal commis par certains présidents communaux. Les éléments de la BNPJ se sont déplacés au siège du conseil provincial de Guelmim, après avoir eu vent que des membres du conseil avaient quitté le territoire national vers la France. Des documents prouvant l’implication du président, de membres du conseil, de fonctionnaires et d’entrepreneurs dans des marchés douteux ont été saisis.



Le « public » capable d’accueillir 80% des élèves ? Le ministre de l’Éducation a affirmé qu’environ 80% des familles marocaines ont opté pour l’enseignement présentiel pour leurs enfants. Mais des experts et des spécialistes de l’éducation et des syndicalistes ont relevé la problématique de la capacité des écoles publiques. Face à l’optimisme du ministre qui a dévoilé le plan de son ministère pour la rentrée scolaire, et qui consiste à répartir les élèves par groupes pour avoir entre 15 et 20 élèves par salle, le Secrétaire général du Syndicat national de l’enseignement, Abdelghani Raki, s’est montré plutôt pessimiste. Il considère que l’école publique n’est pas en mesure d’accueillir 80% des élèves, d’où la répartition des élèves en 2 groupes.



 



AL-MASSAE : Le présentiel, « un risque non calculé ». Après les mises en garde lancées par l’Association des directeurs des écoles primaires sur l’impossibilité d’appliquer le protocole sanitaire adopté par le ministère à l’occasion de la rentrée scolaire, l’Association nationale des enseignants du Maroc a plaidé pour le report de la rentrée jusqu’à fin octobre prochain. Et pour cause, l’Association considère que l’enseignement présentiel fait face à un manque de moyens au niveau des établissements, ce qui rend difficile l’application des protocoles sanitaires et des mesures de distanciations physiques. Par ailleurs, l’Association a relevé que «l’enseignement à distance conduirait à une catastrophe éducative et sociale» en raison de l’absence des moyens nécessaires à sa réussite. Selon la même source, l’enseignement présentiel serait «un risque non calculé et n’a été choisi que pour satisfaire le secteur privé».



 



Le coronavirus repousse la rentrée juridique. L’instabilité de la situation épidémiologique a officiellement reporté la rentrée juridique à Casablanca et dans d’autres villes du Royaume. Dans de nouvelles instructions, le Conseil supérieur du pouvoir judiciaire a appelé au strict respect des mesures et dispositifs déjà en place dans le cadre de la lutte contre la pandémie. Il s’agit notamment du contrôle de l’accès aux tribunaux, le port du masque, le respect de la distance de sécurité, la réduction, au maximum, des effectifs et la désinfection régulière des locaux. Une circulaire adressée aux responsables juridiques dans les tribunaux du Royaume invite à l’adoption d’une gouvernance dans la gestion des services fournis aux usagers, tout en appelant à un recours maximum aux NTIC.



 



AL-ITTIHAD : Barrages : déficit de 9.4 milliards m3. La pluviométrie faible et irrégulière enregistrée cette année s’est négativement répercutée sur les retenues des barrages. Les réserves en eau dans les barrages n’ont pas dépassé 6.2 milliards m3, contre 7.6 milliards m3 une année auparavant. Pour sa part, le taux de remplissage n’a pas dépassé 40%, enregistrant un déficit avoisinant 9.4 milliard m3. Cette situation s’est nettement aggravée durant les derniers mois à cause de la chaleur enregistrée ayant causé l’évaporation des eaux de surface.



 



Les procès à distance partis pour durer. Lancée dans les tribunaux en avril dernier, l’expérience des procès à distance va se poursuivre, a indiqué le ministre de la Justice Mohammed Ben Abdelkader. Lors d’une rencontre à distance le 4 septembre avec les sous-directeurs, les présidents du secrétariat-greffe et du secrétariat du parquet général, Ben Abdelkader a souligné que cette expérience sera améliorée, consolidée et encadrée sur le plan législatif par un texte qui sera soumis pour adoption au cours des prochaines semaines. Aussi, un mémorandum d’entente sera signé la semaine prochaine avec la Délégation générale à l’administration pénitentiaire et à la réinsertion (DGAPR), portant sur la fourniture d’un accès internet à haut débit pour le bon déroulement de ce service, a-t-il dit.



 


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Temps de lecture : 13 minutes Les journaux marocains traitent ce mardi 16 avril 2019 les sujets suivant : « Le Royaume chérifien demande à Facebook que les data centers hébergeant les données à caractère personnel des citoyens et résidents au Maroc soient localisés dans des pays…
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