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La presse arabophone du 28 août 2020

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Nouveau directeur pour l’hôpital « Mamounia » | Où sont passés les respirateurs artificiels ? | Trafic de cocaïne depuis le Panama | La mafia de l’immobilier engloutit un quartier | Un patient Covid-19 coûte 18000 DH à l’État | Appel à l’autorisation de la substitution médicale

AL-MASSAE : Nouveau directeur pour l’hôpital « Mamounia ». Pour la 4e fois depuis l’avènement de la pandémie, le changement frappe à la tête de l’hôpital Ibn Zohr (communément appelé Mamounia) de Marrakech. Selon des sources informées, le ministre de la Santé a décidé de nommer le Dr Karim Zouhri au poste de directeur de l’établissement à la place du démissionnaire Dr Mohamed Mohammadi. Les mêmes sources n’excluent pas que Dr Zouhri, jusque-là directeur du CHP Sidi Mohammed Ben Abdallah d’Essaouira, présente sa démission rapidement au vu de l’ampleur des dysfonctionnements dont souffre l’infrastructure hospitalière, et ce, comme son prédécesseur qui n’a duré que quelques jours à ce poste.



 



AKHBAR-AL-YOUM : Où sont passés les respirateurs artificiels ? Une polémique a éclaté autour de la non-utilisation par les hôpitaux des respirateurs artificiels «made in Morocco» fabriqués durant le confinement. Un médecin urgentiste indique qu’il ne s’agit pas d’un refus du ministère d’utiliser ces appareils, mais plutôt de la complexité des procédures administratives qui a retardé leur adoption et leur commercialisation. Hicham Bahiri, ancien directeur de l’Hôpital régional Moulay Abdellah de Salé, a ajouté que les respirateurs artificiels disponibles actuellement dans les hôpitaux sont suffisants. Avant la commercialisation de tout produit médical, ce dernier passe par les étapes de développement, de contrôle du respect des normes et d’obtention de l’accord administratif. Les appareils marocains sont dans la 3e phase, à savoir la procédure de l’accord administratif de la part de la direction des médicaments et de pharmacologie.



 



ASSABAH : Trafic de cocaïne depuis le Panama. Une nouvelle affaire relative au trafic de drogue secoue Tanger. Des mouvements de fonds suspects du Panama vers le Maroc et l’Espagne ont alerté le parquet général, qui a déféré l’affaire au procureur général auprès de la Cours d’appel de la ville du détroit. Le journal a appris que ces mouvements sont dus aux changements à la tête d’un réseau mafieux de drogues dures après l’arrestation de son leader en février dernier lors d’une opération de saisie de 4,5 tonnes de cocaïne. Un « Escobar » marocain essaie de restructurer le réseau depuis Barcelone en redessinant les tracés de transport de drogue entre l’Amérique latine et Gibraltar.



 



La mafia de l’immobilier engloutit un quartier. Les habitants du quartier Saboune de Settat se sont collectivement plaint au juge d’instruction de l’existence d’un document falsifié visant à les exclure de leurs maisons respectives. Un réseau organisé de spoliation immobilière en serait à l’origine. Ce réseau essaie de mettre la main sur plusieurs maisons éparpillées moyennant une demande d’inscription à la Conservation foncière remontant au temps du protectorat français. Plusieurs familles du quartier précité ont été menacées par des individus envoyés par le réseau pour céder leurs biens immobiliers.



 



AL-AHDATH : Un patient Covid-19 coûte 18.000 DH à l’État. La prise en charge d’un patient Covid-19 pendant 10 jours coûte entre 15000 dh et 18000 dh à l’État, rapporte le journal. Dans le cas de l’automédication, la facture baisse à environ 4000 dh. En cas de respect strict des mesures préventives, le coût de la prise en charge peut varier entre 900 dh et 1000 dh, ce qui montre que la prévention est le meilleur moyen disponible actuellement pour lutter contre la pandémie du Covid-19. Comme au tout début de la pandémie au Maroc, du test PCR à l’isolement sanitaire, les patients sont soignés sans contrepartie financière. En plus du coût des soins, l’État prend en charge d’autres frais liés à l’hébergement et à la nourriture.



 



AL-ITTIHAD : Appel à l’autorisation de la substitution médicale. Face aux perturbations engendrées par la rupture de médicaments, surtout dans cette période de crise sanitaire, les pharmaciens se mobilisent pour trouver des solutions. Pour ce faire, le Conseil national de l’ordre des pharmaciens a envoyé une lettre au ministre de la Santé pour demander l’autorisation de pouvoir substituer tout médicament en rupture par son équivalent. «Suite aux perturbations liées au Covid-19, nous assistons à des ruptures de médicaments qui risquent de s’aggraver», écrit le Conseil national de l’ordre des pharmaciens, ajoutant que certains prescripteurs ont déjà commencé à demander aux pharmaciens d’officine de substituer des médicaments par leurs équivalents.


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