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La presse arabophone du 25 août 2020

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Autorisations de déplacement « de luxe » | Haschisch et campagne électorale | Bonnes de maison au temps de la Covid-19 | Marrakech : rapport autour des hôpitaux | Kénitra doit rendre 40 MDH | Autorités, cafés et finale de la LDC

ASSABAH : Autorisations de déplacement « de luxe ». Les comités de suivi de l’application des mesures sanitaires ont détecté des autorisations « très » exceptionnelles de déplacement. Délivrées par les différents pachas, ces autorisations permettent à leurs porteurs de circuler librement dans tout le royaume, sous prétexte que leur métier l’exige. Les agents des comités de suivi se sont aperçus que plusieurs porteurs de ces documents exerçaient des activités normales, ne justifiant pas l’octroi d’un laisser-passer national. Le quotidien cite l’exemple d’un vendeur ambulant de légumes qui était en possession de cette autorisation « de luxe », et insinue qu’elle peut être obtenue moyennant une enveloppe passée sous la table du responsable territorial.



Haschisch et campagne électorale. La fumée de cannabis s’échappe de manœuvres récentes de certains élus et dignitaires du Sud. Ces derniers multiplient les interventions pour libérer de prison les sbires de certains barons du trafic international de drogue. Les détenus libérés serviront dans une campagne électorale avant l’heure, pour attirer les voix de leurs familles et tribus, surtout dans les circonscriptions de nature « tribale », comme celles de la région Guelmim-Oued Noun, rapporte le journal. Cette région s’est transformée, sous la protection partisane des barons de la drogue, en un dangereux foyer de commerce de haschisch, indique le quotidien.



 



AL-AHDATH: Bonnes de maison au temps de la Covid-19. Le journal relate le quotidien du confinement passé par des bonnes de maison, l’une des premières catégories touchées par l’arrêt d’activité. Certaines se sont vues interdire l’accès à la maison de leurs employeurs mais ont eu la chance d’être aidées financièrement par ces derniers. D’autres, moins fortunées, se sont vues imposées de rester confinées pendant 4 mois dans le ménage où elles servent, sous des critiques constantes autour de leur hygiène. D’autres ont quitté leur travail en pensant que la crise sera vite passée, mais elles peinent à en retrouver un autre face au grand nombre de bonnes sans emploi actuellement et à la baisse drastique de la demande.



 



AL-MASSAE: Marrakech : rapport autour des hôpitaux. Suite à la visite effectuée par Khalid Aït Taleb et de plusieurs hauts responsables au CHU Ibn Tofail de Marrakech, le ministre de la Santé a reçu un rapport concernant l’hôpital Mamounia. Le rapport révèle l’épuisement (depuis longtemps) des stocks d’oxygène à usage médical, ce qui peut conduire au décès de plusieurs malades du Covid-19. Des sources informées confient que l’un des points noirs relevés par le rapport reste le manque flagrant d’expérience de certains membres du staff médical, dont certains sont encore étudiants en médecine. Ces derniers sont supposés exercer à l’hôpital en continu mais certains l’ont déserté depuis un bon moment déjà.



 



AL-AKHBAR: Kénitra doit rendre 40 MDH. Le président de la commune de Kénitra, Aziz Rebbah, s’est retrouvé dans une mauvaise passe. Il avait gelé des fonds de 40 MDH dédiés à des projets de l’Initiative nationale de développement humain (INDH)). Le ministère de l’Intérieur réclame la clôture des comptes à affectation spéciales relatifs à l’INDH, car n’allant plus de pair avec le mode de gestion de la phase actuelle, et donc la restitution des fonds. Selon les sources du journal, Rebbah a reporté la discussion de ce point lors de deux sessions extraordinaires du Conseil communal car il serait en train de chercher une formule pour dépenser lesdits fonds, dont l’inexploitation a privé les plus défavorisés de plusieurs infrastructures programmées puis abandonnées.



 



Autorités, cafés et finale de la LDC. La finale de la Ligue des Champions de l’UEFA a généré un casse-tête pour les autorités de plusieurs villes marocaines. À Marrakech, Tanger ou encore Casablanca, les propriétaires de cafés ont été interdits de retransmettre le match car les grands rendez-vous sportifs sont synonymes de cafés bondés. Sauf que plusieurs gérants de ces établissements ne se sont pas pliés à cet ordre. Des poursuites ont été engagées contre plusieurs contrevenants et des cafés ont été fermés.



 


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