La presse arabophone du 4 août 2020
AL-MASSAE : Parlement : mission exploratoire des hôpitaux en vue. La situation actuelle dans les hôpitaux accapare l’attention à la Chambre des représentants. Le groupe istiqlalien de l’unité et de l’égalitarisme a demandé la tenue d’une mission exploratoire pour vérifier l’état de préparation des infrastructures sanitaires pour faire face à toute évolution probable de la situation épidémiologique. La requête istiqlalienne vise à s’enquérir des conditions de travail, de la disponibilité du matériel et des équipements médicaux et de la situation dans les services de réanimation. Le groupe cible des hôpitaux précis par cette mission en exigeant des visites sur le terrain : ceux de Mohammed V à Tanger et d’Ibn Rochd à Casablanca, l’hôpital provincial d’Ouarzazate et les CHU de Marrakech, Rabat et Oujda.
Fès : Des bouchers contaminés actifs lors de l’Aïd. La terreur s’est emparée de plusieurs familles fassies ayant recouru aux services de bouchers pour procéder au sacrifice de l’Aïd Al-Adha. Selon des sources professionnelles, 11 bouchers actifs le jour de l’Aïd se sont révélés positifs au Covid-19. Les bouchers ont subi des tests de dépistage en vue d’obtenir l’autorisation d’exercer durant cette fête religieuse, mais ils n’ont reçu les résultats que deux jours après l’Aïd. En conséquence, plusieurs familles ont dirigé leur colère vers le ministère de la Santé qu’ils accusent d’être la cause de l’aggravation de la situation épidémiologique à Fès.
AKHBAR-AL-YOUM: La vérité derrière « l’assaut » de Hay Hassani. Le quotidien revient sur l’épisode du pillage dont ont fait l’objet certains éleveurs/vendeurs de moutons au souk Azmat à Hay Hassani (Casablanca). Les vidéos de dizaines de jeunes attaquant les camions de bétail et s’arrachant des moutons ont fait le tour de la toile et ont abouti à l’arrestation de 20 personnes. Les prix grimpants des moutons lors des 3 derniers jours avant l’Aïd y sont pour beaucoup. Une source explique au quotidien que les autorités locales ont failli à leur promesse d’aménager suffisamment de marchés de bétails pour écouler l’offre jugée abondante. Les tarifs d’entrée au marché, de 50 DH par ovin et de 1500 DH par véhicule, ont dégouté les vendeurs. Ces derniers ont dû impacter ces frais sur leurs prix de vente. Face à l’attaque subie et à l’absence de sécurité en parallèle des charges payées, plusieurs ont promis de ne plus approvisionner Hay Hassani à l’avenir.
AL-AKHBAR: Tamesna : un promoteur arrêté pour vol et séquestration. La brigade de gendarmerie royale de Aïn Aouda (Rabat) a arrêté un voleur atypique lors de la nuit de Aïd Al Adha. Il s’agit d’un quadragénaire aisé, promoteur immobilier de profession, mais qui s’adonnait au vol sous la menace de l’arme blanche pendant son temps libre, rapporte le journal. Pire encore, les éléments de la gendarmerie ont découvert, au moment de l’arrestation de l’individu dans son appartement, qu’il séquestrait sa fiancée. Cette dernière a détaillé les faits criminels du « promoteur », qui a finalement été poursuivi en état d’arrestation par le parquet général de Rabat.
ASSABAH: El Otmani met en vente des logements de l’État. Le gouvernement cherche à réduire les dépenses liées à des milliers de logements de fonction occupés par d’.anciens responsables Pratique courante parmi ces derniers, ils refusent tout simplement de les libérer, rapporte le quotidien. Le Chef du gouvernement a ainsi décidé de vendre ces biens immobiliers à leurs occupants, et a demandé même l’accélération de cette procédure. Toutefois, cette opération exclu les logements réservés aux membres du gouvernement actuel, les fonctionnaires chargés de missions et les habitations situées dans des complexes administratifs.
Salé : procès d’un réseau de sorcellerie. Un collectif de « sorcières » est tombé entre les mains des forces de l’ordre la semaine dernière à Salé. Quatre femmes avaient planifié de profaner des tombes du cimetière du pont Moulay El Hassan (entre Rabat et Salé). Elles tentaient de déterrer un cadavre pour en extraire des objets et vêtements (cheveux, chausses ou encore slip). La police, alertée par le gardien du cimetière, a déjoué leurs plans. Elles ont été placées en détention à la prison d’Al Arjat 1, et leur procès vient de débuter cette semaine.