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La presse arabophone du 22 juillet 2020

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Catégorie Société , La presse arabophone
La presse arabophone

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Pétition pour le limogeage d’Aït Taleb | Intérieur : un ex-ministre interdit d’accès | Un sacrifice sous la menace du coronavirus | Les chiens «dangereux» envahissent les plages | Les effets économiques exacerbés pour les femmes et les filles | Vaccin covid-19 : le parlement saisi

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ASSABAH : Pétition pour le limogeage d’Aït Taleb. La colère des tangérois contre le ministre de la Santé va grandissante après qu’il ait refusé de prononcer le nom de leur ville lors de sa récente conférence de presse conjointe avec le Chef du Gouvernement. Mis à part les représentants du PJD dans la ville, la majorité des associations et des acteurs politiques de Tanger ont tenu à montrer leur irritation. Des pétitions ont vu le jour, certaines exigeant des excuses de la part d’Aït Taleb, d’autres le sommant de présenter sa démission ou demandant son limogeage. Des associations locales comptent, selon le journal, d’envoyer une missive au Cabinet Royal pour protester contre «l’humiliation» faite par le responsable.



Intérieur : un ex-ministre interdit d’accès. Des présidents communaux de différentes provinces, leurs représentants et même leur commis ont été interdits d’accès de l’annexe du ministère de l’Intérieur à Hay Riad (Rabat). L’interdiction a touché un ex-ministre et actuel président d’un conseil communal, actuellement sous la loupe de la Brigade nationale de la police judiciaire pour des dossiers de corruption. Le bâtiment rassemble les bureaux des Walis et des Gouverneurs de la Direction générale des collectivités territoriales. Cette interdiction est due, selon les sources du journal, aux dérapages financiers graves commis par les concernés depuis le début de la pandémie.



 



AL-ITTIHAD: Un sacrifice sous la menace du coronavirus. Covid-19 oblige, Aïd Al-Adha sera particulier et empreint de prudence pour les consommateurs de viande. La pandémie implique de facto des mesures sanitaires et d’hygiène supplémentaires. «Il faut faire très attention et éviter les contacts ainsi que minimiser les visites familiales», explique le nutritionniste Nabil Layachi au quotidien. Le spécialiste a souligné le caractère primordial de garder les ustensiles individuels au sein de la même famille : chacun son verre, son assiette et ses couverts. Aussi, il faut obligatoirement mettre un masque et respecter les règles d’hygiène de bases, notamment se laver les mains fréquemment pendant le rituel du sacrifice.



 



AL-AKHBAR: Les chiens «dangereux» envahissent les plages. Un chien agressif, compagnon d’un jeune délinquant multirécidiviste, a grièvement blessé un adjudant de la gendarmerie royale à la cuisse. La victime essayait d’intervenir pour neutraliser le danger que représentait la présence de ce chien sur la plage de Harhoura (près de Rabat). Le gendarme a dû subir une intervention médicale urgente et a passé des jours aux CHU Ibn Sina de la capitale. Cet incident jette la lumière sur le phénomène de l’invasion des plages par les estivants ramenant leurs chiens avec eux, ce qui ne manque pas d’aboutir à des accidents dangereux.



 



AL-AHDATH: Les effets économiques exacerbés pour les femmes et les filles. Les effets économiques de la pandémie sont exacerbés pour les femmes et les filles, au Maroc et ailleurs, écrivent des experts cités par le journal. Des membres du Policy center for the new south (PCNS), think tank marocain, pensent que cette catégorie de la société marocaine et mondiale subit de manière disproportionnée les répercussions de la crise de la Covid-19, sur plus d’un aspect de la vie en société. Ils observent également que les retombées de la crise se manifestent à plusieurs niveaux, dont l’emploi et les revenus, la santé et l’éducation, soulignant que les femmes au Maroc sont « surreprésentées » dans les métiers constituant la première ligne de défense contre la Covid-19.



 



Vaccin covid-19 : le parlement saisi. Un groupe de 44 associations a saisi le Parlement autour de la loi 23-23 sur la propriété industrielle. Elles exigent son amendement pour préserver la souveraineté du Maroc en termes de médicaments. Selon elles, le Royaume doit encourager la production de médicaments génériques. «Cette loi a été taillée sur mesure pour les sociétés multinationales, ce qui ne favorise pas la production locale qui a prouvé qu’elle peut garantir l’autosuffisance en matière de médicaments», estime Othman Mellouk, membre fondateur de la Coalition internationale de préparation au traitement au Moyen-Orient.



 


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