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La presse arabophone du 10 juillet 2020

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À la recherche d’un nouveau modèle électoral | MRE : un retour sous conditions | L’occupation du domaine maritime refait l’actualité | DGSN : Nouveau laboratoire numérique à Tétouan | Lalla Maimouna : la gendarmerie entame les auditions | Colère contre les cafés de paris clandestins

AL-AHDATH : À la recherche d’un nouveau modèle électoral. Faut-il élaborer un nouveau modèle électoral qui sied à la conjoncture difficile engendrée par la pandémie du coronavirus ? C’est en tout cas ce que demandent les leaders des partis politiques, notamment du PPS, de l’Istiqlal et de l’USFP. Un pari difficile quand on connait l’enchaînement des échéances électorales en 2021, même si le ministère de l’Intérieur a déjà ouvert ce chantier. Cependant, une réforme du corpus électoral nécessite la révision de nombreux textes, notamment ceux relatifs au découpage électoral, au scrutin de liste, au seuil électoral ou encore le financement des partis.



 



MRE : un retour sous conditions. L’abandon de l’opération Marhaba 2020 n’empêche pas la mise en place d’un plan d’urgence pour l’accueil des MRE depuis la France et l’Italie. Ces derniers, au même titre que les résidents étrangers au Maroc, devront présenter les résultats du test PCR ou test sérologique du Covid-19 datant de moins de 48 heures à l’aéroport ou au port de départ. Le retour programmé de la diaspora sera possible à partir des ports de Sète en France et du sud de l’Italie. L’annulation de l’opération Marhaba avait suscité l’intérêt des médias espagnols, car près de 3,2 millions de Marocains traversent chaque année le territoire espagnol à bord de près de 740000 véhicules. «Les autorités espagnoles soutiennent le Maroc dans sa décision», a souligné Fernando Simone, le directeur du centre des alertes sanitaires en Espagne.



 



 



AL-MASSAE : L’occupation du domaine maritime refait l’actualité. Les scandales liés à l’occupation illégale du domaine maritime se multiplient malgré les promesses du gouvernement et les rapports de la Cour des comptes. Une question orale au Parlement vient de remettre ce dossier à l’ordre du jour. Un parlementaire a fait savoir que cette occupation a pris plusieurs formes, surtout au niveau de la célèbre plage Dahomey de Bouznika et celle de Val d’or (Harhoura). Elle a dépassé le cadre d’édification de villas pour la création de jardins privés édifiés à même le sable. Le ministère de tutelle a été interpellé par les députés sur ces agissements et appelé à régulariser cette situation de non-droit, afin de libérer l’espace maritime au profit des citoyens de Bouznika et des estivants.



 



AL-AKHBAR: DGSN : Nouveau laboratoire numérique à Tétouan. La Direction générale de la sûreté nationale (DGSN) poursuit la modernisation de ses services au niveau régional. Elle a créé un nouveau laboratoire d’analyses des traces numériques, à la préfecture de police de Tétouan précisément. Ce laboratoire régional aura ainsi pour mission de rassembler et de vérifier toutes les preuves et traces numériques utilisées dans des délits. Il aura également la charge d’établir des analyses informatiques et techniques à même d’aider les forces de police dans leurs missions et investigations. Les villes de Rabat, Casablanca, Fès, Marrakech et Laâyoune disposent d’infrastructures identiques. Le nouveau laboratoire couvrira toute la zone nord du Royaume, soit Tétouan, Tanger et Al Hoceima ainsi que les régions avoisinantes.



 



ASSABAH : Lalla Maimouna : la gendarmerie entame les auditions. La brigade nationale des investigations judiciaires a entamé une enquête pour déterminer les responsabilités dans la propagation des foyers de contamination à Lalla Maimouna. Les enquêteurs de la brigade, relevant de la Gendarmerie royale, ont installé leurs tentes dans cette zone, rapportent les sources du quotidien. Ils ont entendu, jusqu’au 8 juillet, 69 personnes dont des caïds, des auxiliaires d’autorité et des directeurs d’usine. La brigade soumettra les conclusions de ces investigations préliminaires au Procureur général du roi près de la cour d’appel de Kenitra.



 



Colère contre les cafés de paris clandestins. À Casablanca, des cafés où les clients s’adonnent à des paris illicites poussent comme des champignons. Certains cafés de Hay Hassani représentent un véritable danger pour nombre de familles de ce quartier populaire, par le bruit qu’ils provoquent mais surtout par l’activité illicite qu’ils abritent. De nombreux habitants ont ainsi protesté contre les tenanciers de ces établissement, rapporte le quotidien. L’addiction aux jeux de hasard entraîne de nombreux autres délits, comme le vol, les agressions et les actes de violence. Les habitants du quartier ont déposé plainte auprès du préfet de l’arrondissement de Hay Hassani exigeant la fermeture de ces établissements.



 


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