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La presse arabophone du 7 juillet 2020
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Les marocains d’Europe dans le viseur de DAECH | Affaire CNSS : Amekraz plaide l’omission juridique | Le PJD plaide en faveur des centres de langues et de soutien scolaire | Une faculté de Rabat exclut les recherches sur le Covid-19 | Rabat : Une notaire commet une escroquerie de 9 MDH | Coronavirus : l’utilisation du cash explose
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AL-AHDATH : Les marocains d’Europe dans le viseur de DAECH. Des rapports des services de renseignement allemands et belges indiquent que le nombre de femmes salafistes recrutées par les mouvances radicales a augmenté de 30% en Allemagne et de 45% en Belgique. La plupart de ces djihadistes sont d’origine maghrébine, notamment marocaine. En Allemagne, leur nombre est passé de 1356 en 2018 à 1580 en 2019 au sein d’un collectif de 12000 salafistes radicaux. Les mouvances radicales ciblent particulièrement les lycées, les facultés et les associations caritatives qui offrent des services aux immigrés venant de pays arabes.
Affaire CNSS : Amekraz plaide l’omission juridique. Le ministre de l’Emploi et de l’insertion professionnelle, Mohamed Amekraz, a opté pour un autre canal de communication pour s’expliquer sur le scandale concernant la non déclaration de certains de ses employés à la CNSS. Il s’y est attaqué lors de d’une rencontre par visioconférence de la jeunesse de son parti, évitant ainsi la commission compétente de l’institution législative. Le ministre a parlé « d’omission juridique ». Selon lui, il est « inconcevable » de critiquer ce genre d’erreurs, et a appelé à orienter les critiques vers ceux qui ont commis des délits et des crimes politiques !
AL-MASSAE: Le PJD plaide en faveur des centres de langues et de soutien scolaire. Les parlementaires du PJD ont demandé au Chef du gouvernement de faire bénéficier les centres de langues et de soutien scolaire du Fonds de gestion du covid-19. Dans la requête formulée auprès du Chef du gouvernement, ils indiquent que faute de subvention de l’État, et en l’absence de possibilité de financement par le système bancaire, cette catégorie d’établissements croule sous les dettes et risque de faire faillite. Alors que la polémique sur les exigences des écoles privées persiste, cette requête met le gouvernement en confrontation directe avec le lobby de l’enseignement privé.
Une faculté de Rabat exclut les recherches sur le Covid-19. La faculté des Lettres et Sciences humaines de Rabat aurait refusé de débloquer l’enveloppe budgétaire dédiée à la recherche scientifique pour certains projets autour du Covid-19. Le bureau local du Syndicat national de l’enseignement supérieur (SNE-Sup) a tenu des réunions avec les présidents des trois centres de recherche que compte la faculté. Ils ont ainsi rencontré les porteurs de projets de recherche sur la Covid-19. Le SNE-Sup dénonce ce refus flagrant de financer ces projets, une attitude qu’il qualifie de scandaleuse dans les circonstances actuelles.
ASSABAH : Rabat : Une notaire commet une escroquerie de 9 MDH. Le parquet de Rabat a déclenché une poursuite judiciaire contre une notaire pour abus de confiance et escroquerie. Les héritiers d’un défunt ont déposé une plainte et accusent la notaire d’avoir manipulé l’acte de vente d’un terrain d’une superficie de 15000 m2. Celle-ci a validé une transaction portant sur la vente du terrain sans déclarer une somme de 9 millions de dirhams.
AKHBAR-AL-YOUM : Coronavirus : l’utilisation du cash explose. La circulation fiduciaire atteint plus précisément 289,6 milliards de DH à fin mai, selon les dernières statistiques monétaires mises en avant par le quotidien. Un montant en hausse de 15,7% depuis le début de l’année (+39,4 milliards) et de 20,4% par rapport à fin mai 2019 (+49 milliards). En face, les dépôts bancaires ont quasiment fait du surplace depuis le début de l’année (+0,5%). À peine 4,6 milliards de DH sont venus s’ajouter à l’encours qui s’établit à fin mai à 953,2 milliards.