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La presse arabophone du 30 juin 2020
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Le PAM exige une commission d’enquête autour de Talbi Alami | Rabat : Des pare-soleils fixes à 40 MDH | Les inspecteurs de la CNSS chez Ramid et Amekraz | Une dose d’oxygène pour la relance | Aïd Al-Adha : les musulmans de Sebta en colère | L’industrie, premier bénéficiaire des IDE
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AL-MASSAE : Le PAM exige une commission d’enquête autour de Talbi Alami. Quand il s’agit de profiter du déboire d’un ministre de la majorité actuelle, le Parti authenticité et modernité (PAM) n’en rate pas une occasion. Son secrétaire général, Abdellatif Ouahbi, a mobilisé ses parlementaires pour demander la formation d’une commission d’enquête autour de «tout ce qui a relation avec le ministère de la Jeunesse et des Sports du temps où Rachid Talbi Alami était ministre de ce département», rapporte le quotidien. Talbi Alami, leader du RNI, est actuellement au cœur d’un scandale «qui peut en cacher d’autres», estime le PAM. De son temps, un portail pour les activités de camping commandé par son ministère a couté 2,5 MDH alors que sa vraie valeur était de 0,2 MDH.
Rabat : Des pare-soleils fixes à 40 MDH. Encore une affaire de dilapidation de deniers publics. Les projets du programme « Rabat ville des lumières », à l’enveloppe budgétaire de 9,4 milliards de dirhams, renouent avec la polémique. L’un d’eux, qualifié de « plaque de zinc » par un conseiller communal, aura couté 38 MDH. Il s’agit d’un simple abri-soleil métallique installé sur la place Moulay El Hassan en plein centre de Rabat. Esthétiquement parlant, ce projet et d’autres en cours de réalisation ne font pas rêver certains conseillers. Ils sont qualifiés de « hideux » et de «menace qui poussera l’UNESCO à retirer à Rabat son statut de patrimoine mondial».
AL-AHDATH: Les inspecteurs de la CNSS chez Ramid et Amekraz Les inspecteurs de la Caisse Nationale de Sécurité Sociale (CNSS) ont rendu visite aux cabinets d’avocats détenus par les deux ministres Mustapha Ramid et Mohamed Amekraz, indique une source au journal. Ils ont rédigé un rapport au directeur de la Caisse qui décidera si la chose mérite (ou non) d’être déférée devant le parquet général. La même source révèle que le rapport a été conçu de manière à obliger les deux réfractaires à honorer leurs engagements sociaux envers l’État par rapport aux années où ils avaient » omis » d’inscrire certains employés à la CNSS.
Une dose d’oxygène pour la relance. Le ministère de l’Industrie, du Commerce, de l’Économie verte et numérique se met au diapason de la relance. Il a lancé, à travers l’Agence Maroc PME, une nouvelle génération de programmes d’appui pour la relance des TPME industrielles pour renforcer leur croissance et leur compétitivité. Il s’agit d’une reconfiguration des programmes actuels en deux autres nouveaux avec des taux d’appui intéressants et des conditions d’accès et de paiements simplifiées : Istitmar, qui porte sur l’appui à l’investissement pouvant aller jusqu’à 30% et Mouakaba, qui supporte les coûts d’assistance technique et d’études pour les TPME industrielles.
AKHBAR-AL-YOUM : L’industrie, premier bénéficiaire des IDE. Le secteur industriel est le premier bénéficiaire des recettes générées par les Investissements directs étrangers (IDE) en 2019. Il s’est accaparé 11,1 milliards de dirhams, en hausse de 27,2% par rapport à 2018. Le secteur représente 26,5% des IDE, suivi de l’immobilier (24,5% pour 7,2 MMDH) et des activités financières et d’assurance (13%, 3,3 milliards de dirhams). Près de la moitié des investissements étrangers dans l’industrie est accaparée par le secteur automobile où les IDE ont progressé de 32,5%. L’agro-alimentaire et l’industrie pharmaceutique en ont également profité avec respectivement 1,8 MMDH (+131%) et 1,4 MMDH (+39%).
ASSABAH : Aïd Al-Adha : les musulmans de Sebta en colère. Les autorités de Sebta ont décidé de suspendre l’Aïd Al-Adha de cette année. La décision suscite la colère des musulmans de la ville, dont la majorité est marocaine. Ils comptent bien célébrer le rituel clandestinement dans les complexes résidentiels, rapporte le quotidien. Cette décision espagnole serait une riposte à la fermeture du passage frontalier de Bab Sebta par les autorités marocaines, car cette interdiction privera les éleveurs marocains d’importantes recettes, eux qui sont habitués à écouler leur cheptel aux marocains de Sebta. Par contre, à Melilla, deuxième enclave espagnole au nord du Maroc, la fête aura bel et bien lieu mais l’importation des moutons depuis le Maroc est tout de même interdite.