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La presse arabophone du 29 juin 2020
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Le PJD s’attaque aux prérogatives des Walis et Gouverneurs | 3e phase du déconfinement, spectacle garanti ! | Un président de commune puise dans les aides Covid | Décès inquiétants de poissons dans une réserve | Nouvel hôpital de campagne dans le Nord | L’Istiqlal relance le gouvernement autour de la récession
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ASSABAH : Le PJD s’attaque aux prérogatives des Walis et Gouverneurs. Le Parti de la justice et du développement (PJD) ouvre un nouveau volet dans sa petite guerre en cours avec le ministère de l’Intérieur. Le groupe parlementaire du PJD a présenté des propositions de loi qui visent à réduire les prérogatives des walis et des gouverneurs. Il s’agit d’amendements à l’article 64 de la loi organique des communes, lequel permet à ces agents d’autorité de demander au tribunal administratif la révocation des présidents des conseils communaux. C’est la réaction du parti envers les menaces encourues par ses élus qui sont dans le viseur des inspecteurs de l’Intérieur. Plusieurs élus du parti ont été épinglés par des rapports accablants de l’inspection générale de l’administration territoriale, ainsi que par ceux de la Cour des comptes, rappelle le journal.
AL-AHDATH: 3e phase du déconfinement, spectacle garanti ! Le quotidien rapporte des détails exclusifs autour de la 3e phase de déconfinement prévue du 2 au 10 juillet prochain. La classification des régions en deux zones n’aura plus lieu d’être, et l’usage des autorisations de déplacement sera révoqué, révèle une source bien informée au quotidien. Les piscines publiques, les cinémas, les théâtres et autres espaces actuellement fermés seront autorisés à rouvrir, et la tenue de grands rassemblements ne sera plus interdite. Le gouvernement prend ainsi un risque, «mais il pose sa confiance dans la capacité des citoyens à respecter les consignes sanitaires», explique la même source.
AL-MASSAE: Un président de commune puise dans les aides Covid Le président de la commune d’Anemzi (province de Midelt) aurait bénéficié des aides financières octroyées par l’État aux ménages « Ramedistes ». Un comportement jugé « immoral » par les autres membres du conseil communal, le concerné étant aux rennes des finances de la commune. «Comment peut-il gérer le budget d’une commune si lui-même s’aligne avec les plus démunis pour profiter de l’argent qui leur est dû ?», s’interrogent-t-ils. Les conseillers ont ainsi déposé plainte auprès du ministère de l’Intérieur. Dans une déclaration à Al-Massae, le président de la commune admet être détenteur d’une carte RAMED mais nie catégoriquement ce qui lui est reproché, le qualifiant de «machinations de l’opposition communale».
Décès inquiétants de poissons dans une réserve. Le mystérieux décès de milliers de petits poissons du lac de « Sidi Boughaba » a surpris les associations environnementales. Elles appellent à l’ouverture d’une enquête autour de cette hécatombe, surtout que la région, située près de Kénitra, est une réserve internationale et l’un des derniers lieux de l’Ouest du Maroc qui abritent une nappe phréatique d’eau douce. Les associations soupçonnent la pollution d’être la cause de ce drame, principalement car «la couleur du lac a changé partiellement», indique le journal.
AKHBAR-AL-YOUM : Nouvel hôpital de campagne dans le Nord. Le nombre grandissant de nouveaux cas de contamination au Covid-19 et la saturation des hôpitaux de Tanger et de Tétouan ont poussé à l’installation d’un nouvel hôpital de campagne dans le Nord du royaume. Située à Tanger, la structure a accueilli ses premiers malades le samedi 27 juin. Des sources concordantes affirment au quotidien qu’il s’agit d’un camping estival reconverti en hôpital suite à la décision du comité de veille épidémiologique, en concertation avec la Wilaya de la région Tanger-Tétouan-Al Hoceima. Les mêmes sources indiquent que la structure comporte 500 lits, en plus d’être complètement équipée en matériel médical nécessaire au des cas critiques.
AL-AKHBAR : L’Istiqlal relance le gouvernement autour de la récession. L’Istiqlal a réitéré son appel au gouvernement à rompre avec les politiques publiques actuelles. Elles ont prouvé leurs limites, indique Nizar Baraka, patron du parti, lors de la réunion du Comité central tenue le 27 juin. Pour faire face à la « récession historique » attendue, il faut selon lui mettre l’humain au cœur de l’équation en s’intéressant aux secteurs de l’enseignement et de la santé. En somme, le parti invite le gouvernement à se préparer aux conséquences de la crise, surtout la hausse du chômage et la baisse du pouvoir d’achat. Il recommande ainsi moult mesures pour préserver la classe moyenne et les couches les plus démunies, ainsi que la consolidation de la sécurité alimentaire, la préservation de la sécurité énergétique et hydrique et la conservation de l’indépendance de la décision économique.