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La presse arabophone du 26 juin 2020

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Catégorie Société , La presse arabophone
La presse arabophone

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Expertise droit-de-l’hommiste pour la nouvelle CNIE | Les professionnels du transport refusent la reprise d’activité | Covid-19 : réouverture des hôpitaux publics devant les cas actifs | Mesures préventives : 5 ans de prisons pour les patrons récalcitrants | Faux départ pour le dialogue social | L’immobilier frappé de plein fouet

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AL-MASSAE : Expertise droit-de-l’hommiste pour la nouvelle CNIE. Les groupes parlementaires des partis de l’opposition ont présenté leurs demandes pour soumettre le projet de loi autour de la nouvelle carte nationale d’identité électronique (CNIE) devant le Conseil national des droits de l’Homme (CNDH). C’est un pas « embarrassant » pour le gouvernement, estime le journal, d’autant plus que ces partis ont également saisi la Commission nationale de contrôle de la protection des données à caractère personnel (CNDP). Ces actions approfondissent la polémique autour de la future CNIE. Elle fait déjà l’objet de critiques pour le fait que les données qu’elle contient ne soient pas rédigées en la langue Amazigh.



 



 



Les professionnels du transport refusent la reprise d’activité. Malgré l’entrée en vigueur des mesures d’allègement du dispositif de confinement, les sociétés de transport de voyageurs ont choisi de patienter encore un peu avant de reprendre leur activité. Les représentations professionnelles de ce secteur déclarent refuser la décision du ministère de l’Équipement et des transports qui les autorise à reprendre. Elles estiment que les rounds de négociation avec le chef du gouvernement n’ont pas abouti à des résultats concrets. Ces professionnels exigent que leur cahier des charges, qui inclut des conditions «très difficiles à appliquer», soit revu.



 



 



AL-ALAM: Covid-19 : réouverture des hôpitaux publics devant les cas actifs. Après l’augmentation des cas positifs au coronavirus ces derniers jours, le ministère de la Santé a appelé les responsables des hôpitaux publics à reprendre les dispositions nécessaires pour soigner les patients contaminés par la Covid-19. Selon une source bien informée, cette décision a chamboulé aussi bien les directeurs de ces hôpitaux que le personnel médical, qui avait repris ses activités habituelles pour soigner les patients atteints d’autres pathologies. À noter que cette nouvelle mesure intervient après la décision de regrouper tous les cas positifs à la Covid-19 à Benslimane et Benguérir.



 



ASSABAH : Mesures préventives : 5 ans de prisons pour les patrons récalcitrants. Les patrons d’entreprises et d’usines qui se seraient révélés négligents en matière de respect des mesures préventives en faveur de leur personnel risquent de 3 mois à 5 ans de prison. Les foyers professionnels et industriels, celui de Lalla Maimouna à leur tête, obligent la justice à intervenir avec sérieux, estime le quotidien, qui cite des textes de loi autour de 5 formes de négligences considérées comme « pénales » : l’insubordination aux consignes prévues par l’état d’urgence sanitaire, le non-respect des mesures de sécurité et d’hygiène, le laisser-aller prémédité, l’exposition d’autrui à un danger avéré, ou encore la provocation de cas de contagion d’un ou plusieurs salariés par un collègue atteint d’une maladie nécessitant un arrêt de travail de 6 jours. En cas de décès, le dirigeant peut même se voire accusé de « meurtre involontaire ».



 



AL-AHDATH : Faux départ pour le dialogue social. Lors de la première réunion tripartite, le 24 juin, consacrée au dialogue social, le ministre du Travail, Mohamed Amekraz, avait proposé de consacrer ce premier rendez-vous à son propre exposé. Il a ensuite suggéré que le patronat (CGEM) intervienne à la 2e réunion, et que la 3e et dernière soit réservées aux syndicats. Il n’en fallait pas plus pour déclencher l’ire de ces derniers, qui ont opposé un refus catégorique à cette méthodologie, estimant qu’il s’agit «d’une perte de temps et d’énergie».



 



AL-ITTIHAD : L’immobilier frappé de plein fouet . Pour le secteur de l’immobilier, déjà en stagnation depuis des années, la crise sanitaire est venue enfoncer le clou. Le quotidien illustre ce postulat avec les dernières statistiques de Bank Al-Maghrib qui font état d’un recul du chiffre d’affaires du secteur de 31,2% au premier trimestre de 2020. Cette régression est due au recul des livraisons toutes catégories confondues. La diminution du nombre des transactions résulte des baisses des ventes du résidentiel de 30,6%, des terrains de 28,7% et des biens à usage professionnel de 22,3%. Par catégorie d’actifs, la baisse des prix des actifs résidentiels reflète les replis des prix de 1,2% pour les appartements, de 3,2% pour les maisons et de 4,7% pour les villas.


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