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La presse arabophone du 23 juin 2020

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Catégorie Société , La presse arabophone
La presse arabophone

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Nouveau dérapage des établissements d’enseignement privé | Loi de Finances : dissonances entre Parlement et Gouvernement | Le ministre du Travail dans de beaux draps | Une célèbre « bloggeuse » arrêtée pour escroquerie | Présidents communaux : l’heure des comptes a sonné | La Botola au pied du mur ?

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AL-MASSAE : Nouveau dérapage des établissements d’enseignement privé Quelques heures après avoir annoncé une grève nationale le 30 juin, les établissements d’enseignement privé reviennent à la charge. Cette fois, Taoufik Laâlej, président de l’Association marocaine des établissements d’enseignement privé, a menacé directement les familles qui n’ont pas payé les frais de scolarités mensuels. Il a déclaré que ces établissements «s’uniront face aux parents d’élèves concernés», et a dévoilé être en possession de «listes secrètes» de mauvais payeurs qui seront révélées au grand jour. Il a aussi menacé directement ces derniers en cas de désistement : «celui qui essaiera de transférer ses enfants d’une école à l’autre verra comment on va se comporter avec lui lors de la prochaine année scolaire» !



 



ALAHDATH : Loi de Finances : dissonances entre Parlement et Gouvernement. Parlement et Gouvernement ne sont pas sur la même longueur d’onde quant au circuit que va suivre le Projet de loi de finances rectificative avant son adoption. Le gouvernement souhaite que ce PLFR soit validé au niveau des commissions de Finances des deux Chambres (Représentants et Conseillers), alors que le parlement, au vu de l’importance du texte, ne veut pas de cette procédure expéditive. L’institution législative tient à ce que « la voie habituelle » soit empruntée, c’est-à-dire que les budgets sectoriels contenus dans le PLFR soient débattus par les différentes commissions concernées, avant que le projet ne soit soumis dans son intégralité au vote dans les deux Chambres.



 



AL-AKHBAR: Le ministre du Travail dans de beaux draps. Mohamed Amekraz, un des deux ministres suspectés de s’être dérobés du paiement des cotisations CNSS de leurs personnels, aurait commis une erreur qui l’incrimine. Avocat de profession, le ministre du Travail n’a déclaré les employés de son cabinet sis à Agadir que le 19 juin dernier. Cet « acte désespéré » intervient après que l’opinion publique ait pris connaissance de l’implication de Mustapha Ramid, ministre chargé des Droits de l’Homme, dans une affaire similaire. Amekraz avait publié une mise au point sur sa page Facebook indiquant que tous ses employés étaient déclarés à la CNSS, mais a omis de préciser que cette déclaration n’a été faite que le 19 juin sous le numéro d’affiliation 1.951.409, s’indigne le quotidien.



 



Une célèbre « bloggeuse » arrêtée pour escroquerie. Une bloggeuse célèbre, dont l’identité n’a pas été révélée par le journal, a été récemment arrêtée à Rabat pour escroquerie et abus de confiance. L’accusée est propriétaire de deux entreprises : une première entité spécialisée dans la commercialisation de produits cosmétiques et une agence de location de voiture. De plus, elle assure la promotion d’une marque de cosmétiques connue sur Instagram. Les sources du journal affirment que l’accusée, détenue à l’établissement pénitentiaire d’El Arjat 1, a fait l’objet de nombreuses plaintes. Elle aurait soutiré plus de 3 millions de dirhams à des citoyens en leur fournissant des chèques sans provision en contrepartie.



 



 



ASSABAH : Présidents communaux : l’heure des comptes a sonné. Lors des trois derniers mois, plusieurs grands élus ont été suspendus. La justice administrative s’apprête désormais à statuer sur les affaires des présidents de commune, indique les sources du quotidien. Elle se basera sur les rapports qui lui ont été soumis par la Cour des comptes et l’Inspection générale de l’administration territoriale, qui énumèrent les dysfonctionnements enregistrés dans la gestion de plusieurs communes. Ces dossiers seront par la suite transmis aux Chambres criminelles chargées des crimes financiers près des Cours d’appel.



 



La Botola au pied du mur ? Suspendu depuis 4 mois déjà, la reprise ou non du championnat de football national ne cesse d’alimenter les débats. La décision définitive de la Fédération royale marocaine de football (FRMF) sera connue ce mardi, informe le quotidien. À cette date, la FRMF a programmé une réunion cruciale : elle obligera les clubs à faire un choix. Le premier, d’annoncer la fin de la saison et de garder le classement intact, le second, la reprise du championnat mais à la charge financière des clubs. Le journal prédit que la première solution sera accueillie favorablement par les clubs et que la réunion aboutira à l’annulation de la saison 2019-2020 de la Botola Pro.



 


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