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La presse arabophone du 15 mai 2020

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Catégorie Société , La presse arabophone
La presse arabophone

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Covid-19 : Peut-on s’attendre à un vaccin marocain ? | Avec la pandémie, la mendicité change de terrain de jeu | Les marocains du monde s’attendent à une crise sans précédent | Demande de recours aux licences obligatoires pour produire des médicaments anti-Covid | La FRMF prend en charge les frais de reprise de la Botola | Les coups d’épée dans l’eau du Polisario

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ASSABAH : Covid-19 : Peut-on s’attendre à un vaccin marocain ? Dans la course mondiale au vaccin qui pourra délivrer l’humanité du fléau du coronavirus, le Maroc essaie de se trouver une place parmi les nations qui s’activent sur ce volet. Le laboratoire de biotechnologie médicale de la faculté de médecine et de pharmacie de Rabat a annoncé être parvenu à séquencer le génome du SARS-CoV-2 (nouveau coronavirus). Azzedine Ibrahimi, directeur du laboratoire, a indiqué que le virus possède certaines caractéristiques fixes, ce qui facilite la découverte d’un vaccin. Parallèlement aux travaux menés par le laboratoire autour du génome marocain dans le cadre du projet Genoma lancé en avril, des recherches similaires effectuées dans 58 pays ont montré que les mutations du virus ne diffèrent pas drastiquement d’un pays à l’autre, ce qui ouvrirait la possibilité de développement d’un vaccin au Maroc.



 



Avec la pandémie, la mendicité change de terrain de jeu. Disparue des rues et des feux rouges, la mendicité a changé de cap vers le monde digital. Les réseaux sociaux sont devenus un recours à plusieurs familles nécessiteuses. Dans l’incapacité de subvenir à leurs besoins quotidiens, ils investissent les pages de Facebook par des vidéos et des commentaires expliquant leurs difficultés. Certains réussissent à trouver une oreille attentive et finissent par recevoir l’aide souhaitée, sous forme de montant financier ou de panier alimentaire. Ces appels, restreints par le passé, se sont multipliés après que plusieurs milliers de personnes se soient retrouvées au chômage du jour au lendemain. Pris par la compassion, des internautes ont créé des pages dédiées à la centralisation des aides et à servir de médiateur entre le donateur et le récipiendaire.



 



 



AL-MASSAE : Les marocains du monde s’attendent à une crise sans précédent. Avec la levée progressive des dispositions de confinement dans plusieurs pays européens, les marocains du monde calculent leurs pertes. Ils ont été durement touchés, tant au volet des contaminations et des décès que celui des pertes économiques. Prenant contact avec des membres de la communauté marocaine en Espagne, le quotidien informe qu’ils font face à de sévères difficultés, surtout ceux qui travaillent dans l’informel ou qui séjournent sans papiers dans le pays. Certains, s’étant trouvés à la rue, ont préférer migrer sous les radars vers le Maroc. L’impact se fait sentir également au Maroc, les transferts des MRE vers le royaume ayant baissé de 10%, se répercutant sur les réserves nationales en devises.



 



Demande de recours aux licences obligatoires pour produire des médicaments anti-Covid. La société civile a appelé le gouvernement à faire usage de licences obligatoires (permettant d’utiliser l’objet d’un brevet sans l’autorisation du détenteur des droits) pour produire un médicament utilisé dans le protocole thérapeutique contre le Covid-19. Ce médicament, le «Remdesevir», est sous monopole du laboratoire américain «Gilead». Au Maroc, un brevet protège les droits de commercialisation de ce médicament par le laboratoire américain jusqu’en 2031. C’est ainsi que l’ALCS et l’AMDH indiquent qu’une réponse efficace du Maroc à la pandémie exige une fabrication locale de ce genre de médicaments. Ils ont alors appelé à appliquer l’article 67 de la loi sur la propriété intellectuelle pour émettre une licence obligatoire sur le brevet de ce médicament, et ce pour le produire rapidement au royaume.



 



 



AL-AHDATH : La FRMF prend en charge les frais de reprise de la Botola. La FRMF a adopté une formule pour mener à bon port la saison footballistique. À partir de juillet prochain, les clubs seront appelés à séjourner dans deux villes qui seront désignées par la Fédération, et ce pour une durée de plus de deux mois. Ils y disputeront les matchs restants des compétitions locales. La FRMF prendra en charge leurs frais de déplacement et leurs séjours durant cette période. Mais avant, le ministère de la Santé procédera au dépistage des joueurs, staff techniques et entraîneurs pour écarter toute possibilité de contagion. Les deux villes n’ont pas été encore choisies mais la distance entre elles ne dépassera pas 100 km (Casablanca-Rabat, Berkane-Oujda, Tanger-Tétouan ou Fès et Meknès). Les matchs se joueront à huis clos dans des stades aseptisés, et les joueurs et le staff technique des clubs seront soumis à une quarantaine de deux semaines.



 



Les coups d’épée dans l’eau du Polisario. La représentante du Polisario en Nouvelle Zélande a saisi la justice de son pays pour contester aux sociétés néo-zélandaises le droit d’importer du phosphate à partir du Sahara marocain. L’Association de producteurs d’engrais en Nouvelle Zélande, dont les membres sont clients de la société marocaine Phosboucraâ, a déclaré que les accords signés pour l’achat de phosphates contribuent à l’amélioration des conditions de vie dans les provinces du Sud du Maroc. L’Association rajoute qu’elle n’est pas seule à procéder ainsi, mais que des sociétés du monde entier s’approvisionnent en phosphates auprès de Phosboucraâ. Après l’Europe, les Amériques et l’Afrique, le Polisario, qui jouait sur l’éloignement de l’Océanie, vient de perdre une nouvelle bataille juridique et diplomatique, commente le journal.



 


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