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La presse arabophone du 9 mai 2020
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Le Wydad menace le trône d’Ahmad Ahmad | Une « overdose » menace le protocole thérapeutique | L’Italie embauche les immigrés clandestins marocains | Parlement : Une séance cruciale pour le sort de l’année scolaire | Interpol enquête autour du trafic d’antiquités au Maroc | Un chien à l’origine du drame d’Ifrane
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ASSABAH : Le Wydad menace le trône d’Ahmad Ahmad. Nouvel épisode dans la télénovela de la finale de la Ligue des Champions 2019. Un an après avoir été déclaré perdant, le Wydad de Casablanca s’apprête à brandir sa dernière arme contre son rival tunisien, l’Espérance Sportive de Tunis. Il s’agit d’un enregistrement audio prouvant qu’Ahmad Ahmad, le président de la CAF, et Said Naciri, celui du Wydad ont été dangereusement menacés, puis monnayés pour déclarer l’EST vainqueur après la suspension de la finale retour de la CL à Tunis. Bizarrement, Ahmad Ahmad avait admis avoir été menacé avant de plier l’affaire et d’accorder le titre aux tunisiens. Lors de la prochaine séance devant le Tribunal arbitral du Sport (TAS), Naciri produira ces enregistrements et demandera une confrontation avec le président de la CAF. La décision finale du TAS sera livrée le 29 mai prochain.
Une « overdose » menace le protocole thérapeutique. Le Centre Anti-Poison et de Pharmacovigilance du Maroc (CAPM) a averti autour des mauvais usages de certains médicaments adoptés dans le protocole thérapeutique du Covid-19 par le ministère de la Santé. L’institution publique a reçu des rapports portant sur des erreurs de prescription de l’azithromycine pour les malades. Cet antibiotique est dispensé deux fois par jour avec la chloroquine, ou trois fois avec l’hydroxychloroquine, ou encore administré sous sa forme de 500 mg (mauvais dosage) sous prétexte d’absence de comprimés sécables. Le Centre avertit que ces pratiques peuvent mener à des « overdoses » entraînant des complications cardiovasculaires.
AL-AHDATH : L’Italie embauche les immigrés clandestins marocains. Le gouvernement italien a décidé de régulariser la situation de quelques 200000 sans-papiers, les marocains à leur tête. Ces « harragas » se sont vu proposer des contrats de travail dans le secteur agricole et celui des services. Fortement contestée par la droite italienne connue pour ses positions anti-migrants, cette décision reste la solution pour sauver la saison agricole et le secteur du tourisme italien après la levée du confinement. L’agriculture italienne embauche annuellement près de 350000 personnes issues du Maroc mais également de Tunisie, d’Albanie, de Macédoine et de Roumanie.
Parlement : Une séance cruciale pour le sort de l’année scolaire. La commission de l’Enseignement, de la Culture et de la Communication à la chambre des représentants se réunira le 13 mai pour étudier les perspectives de l’année scolaire en cours. Il sera question de l’organisation des examens, du bilan de l’enseignement à distance, des dispositions de prévention sanitaire dans les établissements d’enseignement et de la levée du confinement. L’ordre du jour des travaux comprend des questions soumises par les groupes parlementaires de l’Istiqlal, du PJD, du PAM et du MP, autour des sujets précités, auxquelles devra répondre le ministre de l’Education nationale, Saïd Amzazi.
AL-MASSAE : Interpol enquête sur le trafic d’antiquités au Maroc. L’Organisation internationale de police criminelle (Interpol) enquête sur le trafic d’antiquités. En collaboration avec son bureau à Rabat, Interpol traque l’activité de réseaux mafieux spécialisés dans l’acheminement des antiquités depuis des zones de guerre ou de pays pauvres jusqu’en Europe. L’organisation a ouvert 300 enquêtes dans ce sens, dont certaines incluent le Maroc, considéré comme un pays dont des antiquités ont été volées. Actuellement, le Royaume cherche à se faire restituer près de 35000 pièces d’antiquité auprès de la France et dont il réclame la propriété.
AL-AKHBAR : Un chien à l’origine du drame d’Ifrane. Un quadragénaire a tué son épouse et son neveu à coups de fusil de chasse dans la région d’Ifrane. Après avoir commis son forfait, il s’est retranché dans la forêt de Ben Smim, menaçant de tirer sur toute personne s’approchant de lui. Le mobile de ce drame ne serait pas la jalousie ou l’inceste, mais seulement les attaques répétitives d’un chien du voisinage sur son troupeau. À la vue de ce canin, l’accusé a brandit son arme pour l’abattre. Intervenant pour calmer son oncle, le jeune a reçu une salve en plein torse, détaille le quotidien. Succombant à sa colère injustifiée, il a ensuite tué sa femme puis est parti à la recherche des propriétaires du chien avant de se voir encerclé par les gendarmes.