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La presse arabophone du 6 mai 2020

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Le nouveau coronavirus dans les eaux usées | Tenue des examens du Baccalauréat après la levée du confinement | Pénurie de stocks de plaquettes sanguine | La Chambre des Conseillers adopte le «vote à distance» | El Ouardi doute de l’efficacité de la chloroquine | Nostalgie des nuits ramadanesques

ASSABAH : Le nouveau coronavirus dans les eaux usées Le ministre de l’Intérieur a émis des ordres aux Walis et Gouverneurs autour de la gestion des eaux usées. Des études effectuées dans des pays amis ont révélé l’existence du nouveau coronavirus dans ces eaux, explique le ministre. Ce dernier a ordonné d’adopter des mesures strictes dans la gestion des eaux usées en insistant sur le respect des différentes lois régissant leur usage et traitement. Cependant, seulement 1% du volume des eaux usées au Maroc est traité, indique le journal, le pays ne disposant que de 60 stations de traitement. Le reste est déversé en mer ou en milieu aquatique continental.



 



Tenue des examens du Baccalauréat après la levée du confinement. Le directeur des curricula au ministère de l’Éducation, Fouad Chafiki, a révélé que les examens du baccalauréat auront lieu après la levée du confinement. Il a aussi indiqué que les académies régionales adopteront des mesures préventives pour assurer leur déroulement. On cite par exemple la réduction du nombre d’élèves dans une seule classe, la stérilisation des classes, des chaises, des tables et même des copies d’examen. Une source au ministère indique au journal que les établissements scolaires ont réalisé 80% des programmes depuis septembre dernier, et qu’il n’y a plus lieu de parler d’année blanche, mais de se préparer aux examens finaux qui auront lieu après le déconfinement.



 



 



AL-AKHBAR : Pénurie de stocks de plaquettes sanguine. La raréfaction des donneurs a abouti, depuis le début de la pandémie, à un manque cruel en poches de sang et de ses dérivés dans les centres de transfusion sanguine. Les récentes campagnes de dons effectuées par des corps professionnels n’ont pas suffi. Cette pénurie est accentuée par l’avènement du Ramadan, où le couvre-feu a poussé les citoyens à déserter les centres. Les stocks, surtout en plaquettes de sang, sont en chute libre. À Casablanca, ville où la demande dépasse largement les autres, les réserves en plaquettes couvrent à peine 5 jours, informe le quotidien.



 



La Chambre des Conseillers adopte le « vote à distance ». À la différence de la Chambre des Représentants qui a adopté le vote par procuration pour les présidents de groupes, celle des Conseillers a elle adopté le vote à distance. Une première, commente le journal, qui sera généralisée aux commissions permanentes au cours de la semaine à venir. La Chambre a validé cette décision en s’appuyant sur l’article 60 de la Constitution, stipulant que le droit de vote des parlementaires est personnel et ne peut-être délégué, et sur l’article 175 du règlement intérieur de la Chambre, dictant que le vote peut être effectué à main levée ou par un appareil électronique.



 



 



AL-MASSAE : El Ouardi doute de l’efficacité de la chloroquine. Houcine El Ouardi, ancien ministre de la Santé et cadre du Parti du progrès et du socialisme, a qualifié la levée du confinement, dans les conditions actuelles, d’aventure périlleuse. Avant la prise de cette décision, il estime que les tests doivent être multipliés, les chambres de réanimation fin prêtes et la courbe de l’épidémie aplatie. Au sujet de l’efficacité de la chloroquine dans le processus thérapeutique, El Ouardi a dit qu’«il ne faut pas donner de faux espoirs aux citoyens», étant donné qu’aucune preuve scientifique autour de l’efficacité de ce médicament n’a été établie jusque-là.



 



AL-AHDATH : Nostalgie des nuits ramadanesques. Les marocains vivent un Ramadan singulier, dénué de l’atmosphère à laquelle ils sont habitués. L’exemple nous vient de Marrakech où le quotidien a effectué un reportage. Le confinement confère une saveur amère à ce mois sacré, cite le journal. Pour la première fois depuis la fondation de la ville par les Almoravides en l’an 1062, la ville n’accueillera pas les veillées de prières (Tarawih). La pandémie a privé les habitants de la ville ocre de plusieurs autres rituels, dont celui de rendre visite aux oncles maternels et paternels lors des 3 premiers jours du Ramadan.


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