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La presse arabophone du 25 avril 2020

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Les fonctionnaires demandent à l’Etat d’assurer leur transport | Polémique autour de la reprise de l’activité de Renault au Maroc | « La courte paille » pour l’assignement à l’hôpital | Midelt : session houleuse du conseil communal | La Samir… Une opportunité de stockage perdue | Des centres sociaux transformés en ateliers illicites de masques sanitaires

AL-MASSAE : Les fonctionnaires demandent à l’État d’assurer leur transport. Des syndicats ont appelé à l’intervention des Walis et Gouverneurs pour résoudre la problématique du transport des fonctionnaires dans les différentes communes du royaume. Les voitures de services étant exploitées de manière continue par des membres de conseils et d’élus, les fonctionnaires risquent gros à emprunter quotidiennement les transports en commun. Cette catégorie est sommée de se déplacer pour veiller à la continuité des services communaux, dont ceux d’hygiène, de l’état civil, de la police administrative, de légalisation de signatures, etc.



 



 



AKHBAR-AL-YOUM : Polémique autour de la reprise de l’activité de Renault au Maroc. Une société espagnole de transport de personnel organise, depuis jeudi 23 avril, des voyages entre Tanger et des destinations parfois éloignées de 300 km. Le but est de « rapatrier » le personnel des usines « Renault », pour assurer la reprise de la production dès ce week-end. Cette opération suscite les craintes des employés et syndicalistes déjà sur place. Le constructeur automobile a tenu à rassurer que les rentrants subiront des tests cliniques pour éviter d’éventuels risques de contamination, et que les navettes éviterons de se rendre dans les grandes villes qui connaissent une propagation avancée du virus comme Meknès, Fès, Casablanca où Marrakech.



 



ASSABAH : «La courte paille» pour l’assignement à l’hôpital. Les professionnels de la santé de la région Casablanca-Settat ont recouru au tirage au sort pour décider de qui sera affecté à l’hôpital de campagne provisoire installé sur la place de l’Office des foires de Casablanca. La Direction régionale de la Santé avait lancé un appel à candidatures pour sélectionner 160 infirmiers et 80 médecins des 16 provinces et préfectures de la région, mais beaucoup sont réticents à rejoindre la structure, qui doit prodiguer des soins pour 700 malades. L’astuce a permis d’établir une première liste de chaque hôpital. À partir de celles-ci, un deuxième tirage au sort aura lieu au niveau de chaque préfecture et province pour désigner la liste finale des affectés.



 



Midelt : session houleuse du conseil communal. En dépit de la note du ministère de l’Intérieur appelant à reporter la tenue des sessions des conseils communaux au titre du mois de mai, celle de la commune de Midelt a bien eu lieu. La session s’est déroulée dans une atmosphère électrique chargée d’altercations verbales, rapporte le journal. À l’ordre du jour, un point unique sans relation avec la pandémie actuelle : une convention de partenariat pour un centre d’hémodialyse. Cela amène à réfléchir sur les raisons réelles qui ont poussé à la tenue de cette session qui brave les ordres du ministère de l’Intérieur, poursuit le journal.



 



 



AL-AHDATH : La Samir… Une opportunité de stockage perdue. L’arrêt de la raffinerie de la Société anonyme marocaine de l’industrie du raffinage (La Samir) fait rater au Maroc de multiples bonnes occasions, indique Houssein El Yamani, secrétaire général du Syndicat national des industries du pétrole et gaz affilié à la CDT. Le royaume ne bénéficiera pas de la baisse historique des prix du baril du pétrole sur les marchés mondiaux. Et cela, simplement à cause de la faiblesse de sa capacité de stockage alors que la Samir aurait pu amener une capacité de stockage jusqu’à 2 millions de mètres cubes. «La capacité de stockage des 22 sociétés de distribution actives sur le territoire national ne dépasse pas 1,5 millions de mètres cubes, dans le meilleur des cas», regrette le syndicaliste.



 



AL-AKHBAR : Des centres sociaux transformés en ateliers illicites de masques sanitaires. Des notes internes de l’Entraide Nationale révèlent que l’Institution à caractère social s’est lancée dans la fabrication de masques sanitaires à usage non médical. Selon les sources du journal, le directeur de l’Institution exerce des prérogatives exclusives au ministre de l’Industrie. Il a sommé les coordinateurs régionaux et délégués provinciaux de l’Entraide Nationale de faire parvenir leurs demandes à l’administration centrale, afin d’obtenir l’autorisation nécessaire à la fabrication de ces masques. Quand bien même cette décision soit prise de bonne foi, elle enfreint les dispositions de l’arrêté n° 20.1600 détaillant les caractéristiques et normes de ces masques, conclut le journal.


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