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La presse arabophone du 17 avril 2020

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Des banques privent des promoteurs de «l’oxygène» de la pandémie | Fonctionnaires : «les syndicats ne nous représentent pas» | Des partis politiques dans «l’isolement partisan» | Fès : limitations de déplacement entre (et dans) les quartiers | Polémique parlementaire autour des Marocains coincés à l’étranger | Mesures proactives pour assurer l’approvisionnent en poisson

ASSABAH : Des banques privent des promoteurs de «l’oxygène» de la pandémie. Des banques ont refusé de permettre à des promoteurs immobiliers de profiter des crédits octroyés dans le cadre de la garantie «Damane Oxygène». Ce mécanisme vise l’atténuation des effets de la crise induite par le COVID-19 et ses impacts sur les entreprises, en couvrant 95% du montant des prêts de trésorerie allant jusqu’à 20 MDH. Les promoteurs ont assuré au quotidien avoir soumis leurs dossiers aux banques car ils ne peuvent commercialiser les appartements dans cette période de crise. Ils accusent même des banques de retarder les virements sur leurs comptes après l’encaissement de chèques suite aux opérations de vente.



 



Fonctionnaires : «les syndicats ne nous représentent pas». La décision du Chef du Gouvernement d’imposer aux fonctionnaires et agents de l’État de contribuer par 3 jours de salaire au profit du Fonds spécial pour la gestion du coronavirus ne fait pas l’unanimité. Des fonctionnaires ont exprimé leur étonnement de cette «complicité» entre El Othmani et les syndicats, rapporte le journal. Ils se disent favorables à la contribution spontanée, et affirment être plusieurs à avoir déjà fait des dons à travers des virements ou des SMS. Le journal indique que la création et la répartition de frais publics doit être décidée par la loi et non par une décision gouvernementale.



 



 



AL-MASSAE : Des partis politiques dans «l’isolement partisan». La majorité des acteurs politiques ont gelé leur activité depuis le début de la pandémie. C’est le constat dressé par Abderrazak Zraidi Ben Belyout, expert en études stratégiques, dans un entretien accordé au journal. «Certains partis, sous l’effet de l’isolement partisan, ont brandi la carte de la théorie du complot, arguant que le régime politique au Maroc ne permet pas aux partis de se manifester», analyse Zraidi. Ce serait dû, selon lui, à ce que la pratique de la politique par certains acteurs se résume aux discours. Il leur reproche l’incapacité de proposer des suggestions et des alternatives raisonnables pour atténuer cette crise et alerter autour des manquements probables dans la gestion par l’exécutif.



 



Fès : limitations de déplacement entre (et dans) les quartiers. Récemment, un centre commercial très fréquenté de la vile de Fès s’est transformé en foyer pandémique. L’espace en question a été fermé le 12 avril, informe Driss El Azami El Idrissi, maire de la ville. Le suivi des cas et de leurs contacts a abouti à une large opération de désinfection de leurs domiciles et des quartiers où ils résident. Les mesures visant à limiter le déplacement entre les quartiers ont été fortement renforcées. Aussi, un comité de veille préfectoral a été formé pour le suivi des espaces commerciaux encore opérationnels.



 



 



AKHBAR-AL-YOUM : Polémique parlementaire autour des Marocains coincés à l’étranger. La crise des marocains coincés à l’étranger depuis plus d’un mois a mené à des échanges vifs au sein du parlement. Lors de la réunion de la Commission des Affaires étrangères, Nouzha El Ouafi, ministre déléguée chargée des Marocains résidant à l’étranger, a demandé aux concitoyens bloqués de «nous pardonner et d’être patients jusqu’à ce que la délivrance advienne». Les parlementaires ont adhéré à la mesure préventive de fermeture du territoire, mais ont critiqué l’absence de solutions exceptionnelles pour le rapatriement des coincés.



 



AL-AKHBAR : Mesures proactives pour assurer l’approvisionnent en poisson. À l’approche du Ramadan, les bateaux de pêche ont repris progressivement leur activité maritime dans les provinces du Sud. Cette reprise, à l’invitation des pouvoirs publics, vise à dynamiser l’activité économique liée à la pêche et à assurer la pérennité de la productivité. À Laâyoune, les marins commencent à rejoindre leurs navires depuis deux jours, affirme le quotidien, après les assurances sanitaires délivrées par les autorités locales.


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