Temps de lecture : 5 minutes

La presse arabophone du 15 avril 2020

Temps de lecture : 5 minutes

Catégorie Société , La presse arabophone
La presse arabophone

Temps de lecture : 5 minutes

Des cliniques cachent-elles des malades du Covid-19 ? | La hausse des rémissions en faveur du choix de la Chloroquine | Le RNI critique des aspects de la gestion de la pandémie | Premiers cas de contamination dans les prisons | Casablanca : des ouvriers s’insurgent contre leur usine | La recette d’El Alamy pour résoudre la pénurie de masques

Temps de lecture : 5 minutes

ASSABAH : Des cliniques cachent-elles des malades du Covid-19 ? Une femme a déclaré avoir été victime de chantage par une clinique privée pour accueillir un malade du Covid-19. Ces allégations, si véridiques, révèlent que des cliniques privées abritent des malades du Covid-19 sans en informer le ministère de la Santé, s’indignent le journal. Des sources du ministère ont validé cette hypothèse, précisant que certaines familles recourent aux cliniques à cause des préjugés autour de la qualité des soins dispensés par les services de santé publiques.



 



La hausse des rémissions en faveur du choix de la Chloroquine. Dans la matinée du 14 avril, le taux de guérison s’est établit à 11,4% du total des cas positifs au Covid-19. En trois jours, plus de 90 cas de rémissions ont été enregistrés et le taux de mortalité a baissé, une progression notable aux yeux des analystes. Driss El Habchi, responsable du service de chimie et toxicologie à l’Institut Pasteur de Casablanca, a indiqué que ce sont là les premiers effets du protocole thérapeutique à base de chloroquine et d’azithromycine. Ce protocole est également administré aux « cas suspects » dans l’attente des résultats de leurs dépistages.



 



 



AKHBAR-AL-YOUM : Le RNI critique des aspects de la gestion de la pandémie. Taoufik Kamil, député du Rassemblent National des Indépendants (RNI), a critiqué sous le dôme du Parlement la mauvaise gestion du secteur de la Santé dans le passé et dont «le peuple paie le prix». Il a pointé du doigt le clientélisme dans la répartition des ressources humaines et les failles de la carte RAMED, en s’interrogeant sur les raisons qui ont bloqué l’avènement du Registre social unifié, alors que le Roi en était le premier annonceur. Le député a aussi relevé qu’à l’heure où des départements comme l’Économie, l’Industrie ou l’Agriculture s’activent jour et nuit, leurs efforts ne sont pas soutenus par un plan de communication gouvernemental, notamment autour des marocains bloqués à l’étranger.



 



Premiers cas de contamination dans les prisons. La Délégation générale à l’administration pénitentiaire et à la réinsertion (DGAPR) a recensé les premiers cas de contamination dans les prisons. Cinq cas positifs au Covid-19 ont été enregistrés à la prison locale de Ksar El Kébir. Suite à l’achèvement de la période de l’isolement sanitaire du premier groupe des fonctionnaires de la prison, il a été procédé le 11 avril au contrôle médical de ceux qui ont rejoint leurs postes et de ceux appelés à quitter l’établissement. Trois fonctionnaires de sexe féminin ont été soumises aux tests de dépistage dont les résultats ont été positifs. Les deux autres cas sont celui d’un chauffeur sans contact direct avec les détenus et d’une détenue qui a rejoint l’établissement le 8 avril.



 



 



AL-AKHBAR : Casablanca : Des ouvriers s’insurgent contre leur usine. Adhérer aux mesures de prévention contre le Covid-19 est une responsabilité des employeurs avant celles des employés. Le journal rapporte l’exemple d’une «insurrection» des ouvrières d’une usine dans la zone industrielle de Aïn Sebaa à Casablanca après la contamination d’un de leur collègue. Leur mobilisation a poussé les autorités locales à engager un dialogue avec les responsables de l’usine. Selon le quotidien, plusieurs mesures seront appliquées comme les actions de stérilisation sur les lieux du travail, la baisse du nombre de passagers dans les navettes, etc.



 



AL-MASSAE : La recette d’El Alamy pour résoudre la pénurie de masques. En dépit d’une production quotidienne de 3,2 millions de masques de protection subventionnés (5 millions depuis ce mardi), certains trouvent des difficultés pour s’approvisionner. La raison en serait l’achat en grandes quantités par des citoyens soucieux de s’en constituer des réserves, indique une source proche des canaux de distribution. Elle rajoute que la spéculation a joué son rôle, car certains revendent ces masques au détail avec une bonne marge de gain. La décision du ministère de l’Industrie de se focaliser sur les commerces de proximité au lieu des grandes surfaces, et d’encourager la fabrication de packs de 10 unités au lieu de 100 et de 50, permettra de mettre un frein aux spéculateurs.


Mais encore

LA PRESSE ARABOPHONE DU HUIT JUILLET 2019

Temps de lecture : 6 minutes Vous pouvez retrouvez divers reportages et nouvelles, dont le discours sur « l’équipe marocaine de football après l’élimination à la CAN 2019 », « l’amendement gouvernemental … quelques scénarios devant l’Ottomane » et «…
Pavé parallax 1

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée Champs requis marqués avec *

Poster commentaire