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La presse arabophone du 14 avril 2020
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Révision des autorisations de déplacement entre les villes | Une application pour traquer le coronavirus au Maroc | La moitié des ministres «au chômage technique» | Des macaronis pour combattre le coronavirus | Une nouvelle loi pour lutter contre le blanchiment d’argent | Tanger : Des tests généralisés dans les usines
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AL-MASSAE : Révision des autorisations de déplacement entre les villes. L’octroi de l’autorisation de déplacement entre les villes a fait l’objet d’une révision. Des autorisations ont fait l’objet de manipulations par certains bénéficiaires et a entraîné des dérapages. Cela a poussé le ministère de l’Intérieur à agir. Cette autorisation ne sera plus délivrée par les autorités locales mais par les services des affaires internes des préfectures et des Wilayas des différentes régions. Les précédentes autorisations seront annulées et doivent être remplacées par les nouvelles. La procédure de demande sera renforcée par des justificatifs, le passage devant une commission médicale et des auscultations précises.
AKHBAR-AL-YOUM : Une application pour traquer le coronavirus au Maroc. À l’initiative du ministère de l’Intérieur, une application mobile sera disponible en mai pour aider à freiner la propagation de la pandémie. Accessible à tous, le programme permettra de retracer les déplacements des personnes porteuses du virus et de détecter celles qui les ont côtoyés de manière précoce (grâce au suivi par GPS). L’application notifiera également ses usagers au cas où ils auraient côtoyé un cas positif. Les autorités auront accès à une large base de données pour agir plus efficacement. Le Maroc emboîte le pas ainsi à la Corée du Sud, la Chine, Singapour et le Royaume-Uni qui ont opté pour ce genre de solutions digitales.
ASSABAH : Pandémie : La moitié des ministres «au chômage technique». Le rythme de travail du gouvernement El Otmani a été fortement impacté par la pandémie. La moitié des ministres est «au chômage technique» selon le journal. Se déplaçant sur leurs lieux de travail, ils ne signent pourtant aucun décret du fait de l’arrêt (à 80%) des secteurs de production et de services dont ils gèrent une partie. Les sources du quotidien rapportent que ces ministres consacrent la majeure partie de leur temps à suivre l’actualité autour de la pandémie sur les chaînes d’information et les réseaux sociaux.
Des macaronis pour combattre le coronavirus. C’est la réplique satirique que reprennent des professionnels de la santé dans la région Dakhla-Oued Ed Dahab pour critiquer leur alimentation. Ils critiquent des menus répétitifs à base de macaronis et de haricots, et leur livraison quotidienne dans des plats «réutilisables» par tous, personnels et patients. Ces repas ont été récemment délaissés devant la porte du restaurant de l’hôpital local en guise de protestation, la majorité du personnel ayant déclaré ressentir une fatigue intense et des troubles de l’appareil digestif.
AL-AKHBAR : Une nouvelle loi pour lutter contre le blanchiment d’argent. Le gouvernement vient de soumettre au Parlement un projet de loi pour lutter contre le blanchiment d’argent. Il vise à permettre le traçage des sommes douteuses, leur contrôle et leur saisie, et à adapter la législation nationale aux standards internationaux en vigueur pour combler les failles de la loi de 2007. De nouvelles définitions seront ainsi adoptées, et la liste des crimes financiers figurant dans l’article 574 du Code Pénal sera actualisée. Les minima et maximas des amendes pour les personnes physiques seront aussi revus à la hausse.
Tanger : Des tests généralisés dans les usines. La zone industrielle de Béni Mekada (Tanger) a enregistré ses premiers cas positifs au Covid-19. Les autorités sanitaires et sécuritaires ont procédé au dépistage de près de 600 ouvrières d’une usine de congélation des produits de la mer. Une de leur collègue, de retour d’un congé maladie, s’est avérée atteinte du coronavirus. Les employés d’une usine de couture avoisinante ont été aussi soumis à des tests. Les autorités craignent le développement de foyers pandémiques au cas où les usines de la zone, toujours en activité, ne déploient pas de strictes mesures de prévention.