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La presse arabophone du 7 avril 2020

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Le port du masque désormais obligatoire | Covid-19 : Mobilisation des ambulances du SMUR | Le ministère de la Justice crée la confusion à la DGAPR | Rabat : mises en quarantaine dans les rangs de la police | Interview avec l’inventeur du masque sanitaire réutilisable | Tantan : poursuite d’un « évadé » de la quarantaine | Casablanca : Lydec recourt aux factures numériques

Communiqué de presse : Le port du masque désormais obligatoire. À partir de ce mardi 7 avril, le port du masque de protection est obligatoire pour toutes les personnes autorisées à quitter le domicile. Tout contrevenant est passible «d’une peine d’un mois à trois mois de prison assortie d’une amende de 300 à 1300 DH, ou l’une des deux peines, sans préjudice de la sanction la plus lourde», indique un communiqué conjoint des ministères de l’Intérieur, de la Santé, de l’Économie et de l’Industrie. Plusieurs industriels ont été mobilisés pour «renforcer le rythme de production» de ces masques. Leur prix a également été limité à 80 centimes l’unité avec la subvention du Fonds spécial de la gestion de la pandémie.



 



AL-MASSAE : Covid-19 : Mobilisation des ambulances du SMUR. Le ministère de la Santé dispose d’une flotte de 1212 ambulances. Selon les sources du journal, il en a mobilisé 118 pour le transport des cas relatifs au Covid-19. Ceci inclut 99 ambulances de type «B» pour les cas sans gravité, et 19 ambulances de type «A», connues sous le nom de SMUR (service mobile d’urgence et de réanimation), et embarquant un staff médical spécialisé dans les interventions d’urgence.



 



ASSABAH : Le ministère de la Justice crée la confusion à la DGAPR. La décision royale d’accorder la grâce à 5654 détenus connaît des complications au niveau de la Délégation générale à l’administration pénitentiaire et à la réinsertion (DGAPR). Les listes de bénéficiaires préparées par le ministère de la Justice, et adressées à la Délégation, sont basées sur des données non-actualisées, informe le journal. Ces listes incluent des détenus déjà libérés pour avoir purgé leur peine, et d’autres qui se sont avérés recherchés par les services de police et de gendarmerie dans d’autres affaires, ce qui a semé la confusion au niveau de la DGAPR.



 



Rabat : mises en quarantaine dans les rangs de la police. Les employés d’un arrondissement de sûreté, relevant du 4e district de Rabat, ont été mis en quarantaine après la contamination de leur collègue inspecteur. Six autres éléments de police d’un service à Agdal (Rabat) ont subi la même procédure, suite à l’infection d’un commissaire après une visite à Marrakech. Dans la même ville, 14 policiers, sous quarantaine jusque-là, ont été « libérés » après que leurs analyses aient montré qu’ils étaient non-porteurs du virus.



 



 



AL-AKHBAR : Interview avec l’inventeur du masque sanitaire réutilisable. Lors d’un entretien avec le journal, Alim Berkani, l’inventeur du «masque sanitaire réutilisable», a indiqué que l’affluence mondiale sur les masques va s’estomper si son invention est généralisée. La force de ce masque réside dans sa capacité à subir une température suffisante pour sa stérilisation, déclare-t-il, en précisant que si les frontières n’étaient pas fermées, l’inventeur serait au Maroc pour distribuer ces masques aux médecins.



 



Tantan : poursuite d’un « évadé » de la quarantaine. Le Parquet général de Tantan a ouvert une enquête pour déterminer les responsabilités dans l’évasion, le 5 avril, d’un jeune mis en quarantaine à l’hôpital provincial de la ville. N’ayant pu attendre les résultats de ses analyses, le jeune s’est enfui par la fenêtre de sa chambre. Cette fuite a entraîné l’annonce de l’état d’alerte maximal dans la ville (santé, police, société civile). Le fugitif a été aperçu à son domicile par des jeunes de son quartier, qui l’ont poursuivi et immobilisé en attendant la venue des autorités. Au final, il a été déclaré non porteur du virus.



 



 



AL-AHDATH : Casablanca : Lydec recourt aux factures numériques. Le gestionnaire délégué de l’eau et de l’électricité à Casablanca, Lydec, a invité ses clients à lui communiquer, par eux-mêmes, leurs relevés mensuels de consommation à travers son application mobile. Au cas où le client ne peut décrypter les données sur son compteur, la facture sera calculée sur une base approximative à la consommation du mois précédent. La société a rajouté qu’au cours de cette période d’isolement sanitaire, les factures ne seront plus distribuées mais consultables sur les canaux numériques de Lydec.


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