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La presse arabophone du 12 mars 2020

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« Un rapprochement entre le PJD et l’Istiqlal en préparation pour les législatives 2021 », « Les hommes de Hammouchi resserrent l’étau sur les réseaux de trafic de psychotropes », « Le Coronavirus à l’origine du report d’inaugurations royales à Casablanca », « Des trous dans le budget de l’Entraide Nationale ? », « La transition «subite» à la 2e phase de flexibilité du dirham inquiète les parlementaires », « Le spectre de la faillite menace les entreprises du secteur avicole », « Derniers développements du dossier de passation de marchés « COP 22 » ».

AL-AKHBAR : Un rapprochement entre le PJD et l’Istiqlal en préparation aux législatives 2021. À plus d’une année de la tenue des prochaines élections législatives, les prémices de rapprochements partisans se font sentir, surtout entre le Parti de la justice et du développement et de l’Istiqlal. Mardi 10 mars, les dirigeants des deux partis, à leurs têtes Saad Dine El Otmani et Nizar Baraka, ont tenu une rencontre à Rabat pour «unifier leurs visions autour des amendements des lois électorales», où chaque camp a veillé à soutenir les propositions de l’autre.



 



Les hommes de Hammouchi resserrent l’étau sur les réseaux de trafic de psychotropes. La brigade antistupéfiants relevant de la wilaya de police de Tétouan, appuyée par les services de renseignement, mène depuis des semaines une large campagne pour étouffer le trafic de psychotropes importés d’Europe. Ceux-ci sont stockés dans des villes côtières du Nord avant d’être acheminés vers Casablanca, Marrakech et Fès. Les sources du journal indiquent que cette action est concentrée principalement sur Bab Sebta et a permis de démonter un bon nombre de réseaux de trafiquants.



 



 



ASSABAH : Le Coronavirus à l’origine du report d’inaugurations royales à Casablanca. Prévue le lundi 9 mars dernier, l’inauguration de l’hôpital de proximité de Hay Rahma (Casablanca) par le Roi Mohammed VI aurait été reportée à une date indéterminée à cause de suspicions autour de la contamination de responsables locaux au Covid-19. En cause, la mauvaise mine apparente d’une médecin ! Cette dernière aurait serré la main de plusieurs membres du comité en charge des préparatifs de la visite royale. Elle a été soumise au dépistage au Covid-19 au même titre que 50 responsables de différents services de la ville (Sûreté, Santé, Intérieur). Tous ont été testés négatifs au virus.



 



Des trous dans le budget de l’Entraide nationale ? Les dépenses budgétaires de l’Entraide nationale suscitent des doutes dans les partis de l’opposition. À leur tête, le Parti authenticité et modernité (PAM) qui appelle à la reddition des comptes. Le groupe parlementaire du PAM a émis des interrogations sur l’efficacité de la gestion actuelle de l’Entraide nationale s’interrogeant sur le regain du phénomène de mendicité. Cette institution, sous l’égide du ministère de la Solidarité, du Développement social de l’Égalité et de la Famille, est tout de même dotée d’un budget annuel dépassant les 900 millions de dirhams. Le PAM réclame que la direction de cette institution emblématique en matière d’action sociale soit assurée dorénavant par une personnalité indépendante du champ politique.



 



 



AL-MASSAE : La transition «subite» à la 2e phase de flexibilité du dirham inquiète les parlementaires. Jugé «inopportun», le passage à la 2e phase de la réforme du régime de change, acté par le ministère de l’Économie après avis de Bank Al-Maghrib, a suscité une vive réaction de différents groupes parlementaires. Celui du PJD a demandé la tenue d’une réunion de la Commission des Finances en présence du ministre de l’Économie, Mohammed Benchaâboun, pour discuter de cette décision. Il estime que l’élargissement de la bande de fluctuation du dirham à ± 5% (par rapport au cours fixé par la banque centrale) intervient dans une conjoncture économique difficile marquée par l’épidémie Covid-19 et la sécheresse menaçant la campagne agricole. De son côté, le PAM a exigé la présence d’Abdellatif Jouahri, wali de Bank Al-Maghrib, à la prochaine réunion de la Commission des Finances pour les mêmes raisons.



 



Le spectre de la faillite menace les entreprises du secteur avicole. Face à la baisse des prix de la viande de poulet (entre 8 et 10 dh/kg) imposée par une production abondante, les producteurs ont exigé une intervention urgente du ministère de l’Agriculture pour les soutenir financièrement. Selon des sources de l’Association nationale des producteurs de viandes de volaille (APV) citées par le journal, cette situation devenue récurrente depuis 2017, couplée à «la concurrence de lobbys s’activant dans le secteur informel», poussera plusieurs fermes de production, croulant sous les dettes, à mettre la clé sous la porte.



 



 



AKHBAR-AL-YOUM : Derniers développements du dossier de passation de marchés pour la COP 22. Dans le viseur de la justice suite aux dysfonctionnements relevés lors de la passation de marchés pour la COP 22, le maire de Marrakech, Mohamed Larbi Belkaïd et son premier adjoint, Youness Benslimane viennent d’être interrogés par le juge d’instruction de la chambre criminelle chargée des crimes financiers près de la Cour d’appel de la ville ocre. Suite à la séance d’interrogatoire préliminaire de Belkaïd tenue le 10 mars, et qui a duré 15 minutes selon le journal, aucune mesure de surveillance judiciaire n’a été prise à leur encontre. Le juge a également fixé la date du 14 mai prochain comme délai pour l’interrogatoire détaillé du maire soupçonné de dilapidation de deniers publics.


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