La presse arabophone du 31 juillet 2019
ASSABAH : Wali et gouverneurs : Du sang neuf attendu pour la rentrée. Le ministère de l’Intérieur est à la recherche de nouveaux profils pour occuper les postes de Walis et gouverneurs. Cette décision entre dans le cadre des efforts du ministère visant à remplacer les responsables qui ont échoué à assurer leurs fonctions. Et d’ajouter que le ministère veut apporter du sang neuf à ses effectifs après le discours royal.
Des MRE en colère contre le consulat du Maroc à Montréal. Une Marocaine résidente à Montréal a été informée, par le vice-consul, qu’elle ne pouvait pas effectuer des procédures administratives dans le consulat de la ville en question, étant donné que les responsables chargées de ses missions sont en congés.
AL-AKHBAR : Un remaniement gouvernemental en perspective. Suite au discours royal, le chef du Gouvernement, Saad eddine El Othmani veut discuter d’un remaniement gouvernemental dès la rentrée. En effet, El Othmani, suivant les consignes du souverain, devra insuffler un sang nouveau au gouvernement en proposant au roi de nouveaux noms qui respectent les conditions désormais pré-requises, à savoir des compétences nationales pour œuvrer à l’application du nouveau modèle de développement du royaume.
Situation économique : Le Wali Bank Al Maghrib présente au roi son rapport annuel. Le Roi Mohammed VI a reçu lundi, au Palais Royal de Tétouan, Abdellatif Jouahri, Wali de Bank Al-Maghrib, qui a présenté au souverain le rapport annuel de la Banque Centrale sur la situation économique, monétaire et financière au titre de l’exercice 2018. Jouahri a indiqué que dans un environnement international incertain, l’économie nationale a enregistré un taux de croissance de 3 %, impacté en particulier par la lente reprise des secteurs non agricoles, soulignant toutefois que le taux de chômage a reculé à 9,8 %, tout en restant élevé parmi les jeunes, notamment citadins.
AKHBAR-AL-YOUM : Des ministères dans la tourmente. Un expert économique a confié au journal que plusieurs ministères ne donnent plus aux chercheurs l’accès à leurs données. Et d’ajouter que ces ministères avaient l’habitude de communiquer ces données aux chercheurs et aux médias pour approfondir le débat au sujet de plusieurs points, mais qu’ils ont fait machine arrière cette année, affirmant qu’à titre d’exemple, le ministère de l’Economie ne communique plus les chiffres détaillés des investissements par région.
AL-AHDATH-AL-MAGHRIBIA : Grâce royale au profit de plusieurs détenus du mouvement protestataire du Rif. A l’occasion de la Fête du Trône, le roi Mohammed VI, a accordé sa grâce à 4.764 personnes, dont certaines sont en détention et d’autres en liberté, condamnées par différents tribunaux du Royaume. La grâce royale inclut un certain nombre de détenus pour des raisons humanitaires, notamment des personnes souffrant de maladies incurables et graves ou totalement handicapées, des personnes âgées, des mineurs, des femmes enceintes ou accompagnées d’enfants, ainsi que ceux qui avaient reçu des formations durant leur détention et qui avaient été formés pour les inciter à s’intégrer dans la société en tant qu’individus actifs après avoir adopté un bon comportement au cours de la période de leur exécution de la peine qui leur a été infligée. En cette occasion, le roi a également accordé sa grâce à des détenus des événements qu’à connus la région d’Al Hoceima, ainsi qu’à des détenus condamnés dans des affaires de terrorisme et ayant participé à la quatrième édition du programme « Moussalaha ».
Pedro Sanchez fait l’éloge des relations hispano-marocaines. A Madrid – L’Espagne et le Maroc constituent un « excellent exemple » de la manière dont le voisinage, avec ses particularités géographiques et historiques, peut se transformer en une relation forte et fructueuse entre deux pays amis, qui ont réussi à établir un sentiment de confiance mutuelle, a affirmé le chef du gouvernement espagnol, Pedro Sanchez. « L’Espagne et le Maroc sont, aujourd’hui plus que jamais, deux pays unis par des liens multiples, non seulement dans le présent, mais dans le cadre d’une relation stratégique tournée vers l’avenir », a précisé M. Sanchez dans une tribune publiée mardi par le journal espagnol El Pais, sous le titre « L’Espagne et le Maroc : une relation stratégique ». Le secrétaire général du parti socialiste ouvrier espagnol (PSOE) a, à cet égard, souligné que le Maroc constitue aujourd’hui l’un des partenaires les plus importants de l’Espagne, notant que « les relations étroites qui unissent les deux pays sont fondées sur un ensemble d’intérêts communs, auxquels le gouvernement sortant avait accordé une attention particulière au cours de l’année écoulée ».
⇒ Lire la version complète en arabe ⇐