La presse arabophone du 5 mai 2022
Assahraa Al Maghribia : Des consultations élargies autour des régimes de retraite. La réforme des régimes de retraites entre dans une phase décisive. Après l’accord tripartite signé samedi, contenant la baisse du nombre de jours de cotisations nécessaires pour profiter de la pension à 1320 jours, l’Exécutif se prépare à lancer des consultations élargies autour de la démarche à adopter pour la réforme des régimes de retraite. Selon les sources du journal, ces consultations devraient débuter à la mi-mai. À leur issue, le gouvernement devrait se pencher sur la préparation des textes juridiques et réglementaires nécessaires à la réforme et les soumettre au Parlement.
Assabah : Le Wydad «sous le siège des généraux». Le quotidien voit d’un œil suspicieux la décision de la CAF de nommer un trio arbitral algérien pour diriger le match aller de la demi-finale de la Ligue des Champions opposant le Wydad de Casablanca à l’Atlético Petróleos de Luanda. La CAF subit une pression de l’Algérie qui cherche à compenser son élimination du Mondial 2022, pense le journal, surtout après que des personnalités algériennes aient accusé le Maroc d’être derrière cet échec ! L’arbitre central, Mustapha Ghorbal, a officié le match entre le Raja et Teungueth FC à Casablanca qui s’est déroulée sous une pluie diluvienne. Le fait qu’il n’ait pas arrêté le match avait causé la défaite des marocains, est-il rappelé.
Al Ahdath Al Maghribia : Une délégation espagnole au Maroc pour Marhaba 2022. Après une crise qui a engendré des pertes économiques significatives, les autorités espagnoles veulent assurer une reprise rapide des échanges avec le Maroc. Une délégation présidée par la sous-secrétaire du ministère de l’Intérieur, Isabel Goicoechea, est attendue ce jeudi au Maroc pour discuter des préparatifs de l’opération Marhaba 2022. Quelque 14.870 éléments de la police et de la gendarmerie espagnoles seront mobilisés pour l’opération. Organisée depuis 1986, Marhaba bénéficie à la dynamique économique du sud de l’Espagne : l’arrêt du trafic maritime entre les ports d’Algesiras et de Tanger Med aurait couté plus de 200 millions d’euros au voisin ibérique.
Bayane Al Yaoum : Deux meurtriers démasqués douze ans après leur crime. Deux individus ont été admis, lundi, à la prison locale de Loudaya (Marrakech) pour l’homicide volontaire d’une femme et de son nourrisson en 2009. Une procédure de routine, consistant à relever les empreintes des détenus à la prison locale d’Essaouira a permis d’identifier l’un des criminel. Il a récemment été inculpé dans une affaire de trafic de drogues, mais ses empreintes se sont révélées identiques à celles relevées près du lieu du crime (un puits où le nourrisson a été jeté). L’accusé principal a confessé le meurtre et a dévoilé l’identité de son partenaire. Ils voulaient voler la récolte d’olives d’un fermier, mais l’épouse de ce dernier les avait pris la main dans le sac. Ils l’ont assassiné et ont jeté son bébé dans un puits.
Al Akhbar : Sekkouri n’arrive pas à démettre Amahroq de ses fonctions. Le ministre de l’Inclusion économique, de la Petite entreprise, de l’Emploi et des Compétences, Younes Sekkouri, n’arrive pas à déloger la directrice de la Planification et de l’Évaluation du département de la Formation professionnelle de son poste. La responsable n’est autre que Faiza Amahroq, épouse de Mohamed Ouzzine et fille de Halima Assali, deux figures éminentes du Mouvement Populaire (MP). Selon les sources du journal, Sekkouri veut du sang neuf à ce poste occupé par Amahroq depuis plus de 15 ans, mais aurait changé d’avis face aux pressions qu’il a subi de la part des dirigeants du MP.
Al Massae : Youssoufia : l’annulation d’un projet provoque des tensions à Ighoud. Le président de la commune d’Ighoud (province de Youssoufia) a annulé un projet déjà programmé pour la réalisation de 25 «sakia» (source d’eau publique). Il aurait unilatéralement décidé de transférer l’enveloppe accordée à ce projet (1 MDH) à un autre chantier, celui du souk hebdomadaire de la commune. Les travaux du Souk ont démarré en 2018 avec un budget de 12 MDH et devaient s’achever en 2019. L’Opposition crie au scandale : le président aurait pu demander des fonds supplémentaires à la direction des affaires rurales (Intérieur) qui finance le projet du souk, au lieu de puiser dans les ressources locales et priver la population de cette commune semi-aride de sources d’eau.