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La presse arabophone du 4 mai 2022

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Taxis : nouvelles conditions pour l’exploitation des agréments | Casablanca : un plan d’urgence à 394 MDH | Marrakech : 400 MDH engloutis par les bidonvilles | Déclaration de patrimoine : la Cour des comptes épingle 161 parlementaires | Santé : les détenteurs de doctorats font parler d’eux | Accidents de travail : appels à la hausse des pensions

Assahraa Al Maghribia : Taxis : nouvelles conditions pour l’exploitation des agréments. En fin de semaine dernière, le ministre de l’Intérieur a envoyé une circulaire aux gouverneurs les invitant à réglementer l’exploitation des agréments de taxis en tenant en compte certaines nouvelles exigences. La réalisation des contrats de délégation de l’exploitation sera exclusivement opérée entre les propriétaires des agréments et les chauffeurs détenteurs de la carte professionnelle et du permis de confiance. Les contrats effectués avec des chauffeurs ne disposant pas de carte professionnelle ne seront pas renouvelés. Un système informatique spécifique à la gestion du transport par taxis (SIGGT) a été adopté pour permettre de s’assurer du respect des engagements des conducteurs.



 



Assabah : Casablanca : un plan d’urgence à 394 MDH. La commune urbaine de Casablanca a mobilisé une enveloppe de 394 MDH pour la réalisation de projets à caractère urgent. La commune s’est engagée à financer en priorité des projets qui touchent au transport, à l’équipement, aux routes, à la maintenance et aux sports. Quelque 169 MDH iront à Casa Transports en guise de contribution de la commune dans les tranches 3 et 4 du Tramway, et 69 MDH seront alloués pour l’exécution de la convention relative aux bus à haut niveau de service (BHNS). Une partie du montant global servira à s’acquitter d’engagements financiers que la commune tardait à honorer auprès de partenaires et de sociétés de développement local.



 




Al Ahdath Al Maghribia : Marrakech : 400 MDH engloutis par les bidonvilles. La ministre de l’Aménagement du territoire national et maire de Marrakech, Fatima Ezzahra El Mansouri, a admis l’échec du programme «Villes sans bidonvilles» de la ville ocre. «En 18 ans, il aura englouti quelque 40 milliards de centimes», a admis récemment la ministre, sans pour autant mettre fin à ce phénomène, au contraire. Les causes en sont nombreuses. Avec l’absence d’une méthode efficace pour répertorier les bénéficiaires, certaines familles sont indemnisées plusieurs fois. En évitant de reprocher ces défaillances aux autorités locales et aux administrations compétentes, Mansouri estime que les spéculateurs et les intermédiaires profitent du programme pour s’enrichir.



 



Al Akhbar : Déclaration de patrimoine : la Cour des comptes épingle 161 parlementaires. Le président de la Chambre des Représentants, Rachid Talbi Alami, a reçu une correspondance de Zineb El Adaoui comportant la liste des députés actuels (au nombre de 21) qui n’ont pas effectué de déclaration de patrimoine à l’entrée, ainsi que des députés sortants (140) qui n’ont pas notifié des changements survenus dans leurs fortunes à la fin de leur mandat. La déclaration de patrimoine doit comporter les dépôts bancaires et les biens fonciers mais aussi les valeurs mobilières (actions, obligations, OPCVM), les véhicules à moteur, les objets et œuvres d’art, les bijoux, etc.



 




Al Massae : Santé : les détenteurs de doctorats font parler d’eux. Certains cadres et fonctionnaires du ministère de la Santé sont titulaires de doctorats livrés par les universités marocaines ou étrangères, mais ils ne disposent pas d’un statut particulier qui leur permette de mettre leurs capacités à bon escient. Le groupe Istiqlalien de l’unité et de l’égalitarisme à la Chambre des représentants a posé cette question au ministre de la Santé, Khalid Aït Taleb, en rajoutant que cette catégorie a contribué par sa compétence scientifique à la qualification de la recherche scientifique et à l’amélioration du système de santé, particulièrement durant la pandémie.



 



Bayane Al Yaoum : Accidents de travail : appels à la hausse des pensions. Les victimes des accidents de travail et des maladies professionnelles attendent avec impatience la promulgation du décret relatif à la hausse des pensions (à effet rétroactif) durant les intervalles 2013-2018 et 2018-2022. Questionné sur ce retard, le ministre de la Santé a indiqué que ce sont là les prérogatives des autorités compétentes. Pourtant, ce genre de décision relève des compétences de la division de la protection sociale qui relevait autrefois du ministère du Travail mais qui est désormais sous la tutelle de la Santé. Pour rappel, la loi stipule que les pensions doivent être augmentées de 20% chaque 5 ans.


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