Accueil / Presse arabophone

La presse arabophone du 13 avril 2022

Temps de lecture

Des ministres en route vers les tribunaux | Cultures céréalières : la sécheresse cause la perte de 1,6 millions d’hectares | Suspension des cours et débarquement sécuritaire à l’université Ibn Tofaïl | L’Agence Judicaire du Royaume recouvre 134 MDH en 2020 | Fluctuations prononcées des prix de la sardine durant Ramadan | Les stations-services envisagent de faire grève

Assabah : Des ministres en route vers les tribunaux. Des investigations intensives sont menées dans des dossiers aux ramifications tentaculaires qui s’étendent jusqu’à des hauts postes de responsabilité dans l’État. Selon le journal, trois anciens ministres seraient concernés par des enquêtes en cours. Il s’agirait d’abord de l’ex-ministre de la Fonction publique du gouvernement Benkirane, Mohamed Moubdii, suite à des dysfonctionnements relevés dans la commune de Fqih Ben Salah qu’il préside depuis plus de 20 ans. Les ex-ministres de la Santé Houcine El Ouardi et Anas Doukkali pourraient aussi être entendus par la justice, à la lumière de l’arrestation de 19 cadres de la Santé pour des crimes commis durant le mandat des deux responsables.



 



Al Ahdath Al Maghribia : Cultures céréalières : la sécheresse cause la perte de 1,6 millions d’hectares. Les précipitations tardives du mois de mars ont eu leur effet dans la limitation des dégâts encaissés par les producteurs de céréales, mais le mal était déjà fait : 53% des cultures céréalières ont été perdues à cause de la sécheresse. C’est ce qu’a annoncé lundi le ministre de l’Agriculture, Mohamed Sadiki, en réponse aux questions des députés à la Chambre des Représentants. Pour le reste, seulement 21% de la surface emblavée serait dans un bon état, 16% étant dans un état « moyen » et 10% dans un mauvais état.



 




Al Massae : Suspension des cours et débarquement sécuritaire à l’université Ibn Tofaïl. L’Université Ibn Tofaïl de Kénitra a suspendu les cours et a fermé l’accès à ses départements pour une durée de trois jours à partir de mardi. La décision vient en réponse à l’intention émise par la faction estudiantine d’Al Adl Wal Ihssane d’organiser, du 12 au 14 avril, une activité qui dénonce la normalisation avec Israël. L’activité en question, la 5e édition du Forum Al-Qods, «a une dimension nationale et est organisée avec un corps étranger à l’Université (l’Association marocaine de soutien aux causes de la Oumma, ndlr)», explique l’Université. Mardi, les forces de l’ordre ont investi le périmètre de l’université en prévention d’éventuels actes hostiles ou protestations qui pourraient être engendrés par cette décision d’interdiction.



 



Al Akhbar : L’Agence Judicaire du Royaume recouvre 134 MDH en 2020. Quelque 134 MDH ont pu être restitués au Trésor grâce aux efforts de l’Agence Judiciaire du Royaume en 2020. L’institution qui relève du ministère de l’Économie et des Finances a pu recouvrer 44 MDH à travers ses actions de lutte contre les crimes financiers, et 90,5 MDH suite à 8 jugements prononcées en faveur de l’État. Le rapport annuel de l’Agence, publié récemment, fait état de 17.708 affaires ouvertes en 2020, dont 53% relevant du contentieux administratif, 41% du contentieux judiciaire et 6% d’affaires résolues à l’amiable



 




Assahraa Al Maghribia : Fluctuations prononcées des prix de la sardine durant Ramadan. Après avoir avoisiné 20 DH le kilo la semaine dernière, le prix de la sardine orientée vers le marché interne se stabilise à moins de 13 DH/kg. Selon les professionnels, les variations météorologiques sont derrière les fluctuations récurrentes des prix de la sardine, et l’offre se fait rare quand les bateaux trouvent des difficultés à accéder aux zones de pêches. Ainsi, le prix d’une caisse contenant 24 kilos de sardines peut s’envoler de 200 DH à 450 DH en un temps record, et vice versa.



 



Bayane Al Yaoum : Les stations-services envisagent de faire grève. La Fédération nationale des propriétaires, commerçants et gérants des stations de service au Maroc (FNPCGS) menace d’entrer en grève si les autorités poursuivent «leur négligence» vis-à-vis des doléances des professionnels. Ces derniers réclament des mesures d’accompagnement dont l’exonération de la cotisation minimale (calculée sur la base du chiffre d’affaire), car la hausse du chiffre d’affaire ne se répercute pas sur les marges, ces dernières étant fixes. Conséquence, les frais augmentent (à cause de la hausse des prix des carburants) mais les gains sont fixes.


Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée Champs requis marqués avec *

Poster commentaire