Accueil / Presse arabophone

La presse arabophone du 11 avril 2022

Temps de lecture

Les cliniques privées, un refuge pour les criminels | Le gouvernement ne détient pas « l’anneau de Salomon » | Omra : une agence de voyage accusée d’arnaque par 15 personnes | Adoption de la traduction amazighe à la Première Chambre | La santé des Casablancais à la merci des déchets ménagers | Enquête sur le programme d’urgence : les hauts responsables exemptés ?

Assabah : Les cliniques privées, un refuge pour les criminels ? L’ingéniosité de certains cols blancs, qui ont choisi la voie du crime, n’a pas de limites. Pour échapper aux avis de recherches les ciblant, certains optent pour des séjours prolongés dans des cliniques, loin des hôtels où les listes des pensionnaires sont remises aux autorités. Le journal apprend qu’un notaire, recherché pour abus de confiance et dilapidation de biens d’autrui (plus de 30 MDH), aurait séjourné la semaine dernière dans une clinique privée, qu’il aurait même reçu des clients, des collègues et effectué des opérations «pour sécuriser les biens mal acquis et les camoufler loin des radars avant son arrestation».



 



Al Ahdath Al Maghribia : Le gouvernement ne détient pas « l’anneau de Salomon ». Pas de solutions à court terme pour atténuer la flambée persistante des prix. C’est ce qui ressort de la réunion de la coalition gouvernementale tenue vendredi soir. Le Chef de gouvernement et par ailleurs, de la coalition, Aziz Akhannouch, estime que l’Exécutif ne détient pas l’anneau de Salomon pour résoudre toutes les crises d’un coup. La hausse des prix est un phénomène mondial qui se répercute sur tous les pays, et des mesures provisoires de soutien ont été mises en œuvre dans plusieurs secteurs (agriculture, agroalimentaire, transport routier), rappelle la majorité.



 




Al Akhbar : Omra : une agence de voyage accusée d’arnaque par 15 personnes. De nombreux marocains choisissent de voyager à La Mecque durant le mois de Ramadan pour effectuer la Omra. Une quinzaine de personnes, souhaitant effectuer ce rituel, ont opté pour une formule de 15 jours proposée par une agence de voyage basée à Salé. Ils ont versé 20 000 DH chacun (300 000 DH) contre la promesse faite par l’agence de compléter les procédures et de les avertir de la date du voyage avant le début du Ramadan, chose qui n’a pas eu lieu. Leurs allers retours à l’agence étant devenus fréquents sans solution en vue, et le directeur de l’établissement faisant la sourde oreille devant leurs requêtes de remboursement, ils ont décidé de porter plainte pour escroquerie.



 



Bayane Al Yaoum : Adoption de la traduction amazighe à la Première Chambre. La traduction instantanée de la langue arabe vers celle amazighe sera adoptée dès aujourd’hui lundi à la Chambre des Représentants. Elle concerne les séances publiques hebdomadaires consacrées aux questions orales et la séance mensuelle consacrée aux questions adressées au Chef du gouvernement. Selon le président de la Première Chambre, Rachid Talbi Alami, les organes de la Chambre se sont penchés durant la «pause parlementaire» sur les dispositions de la Constitution et de la loi organique n° 26-16 fixant le processus de mise en œuvre du caractère officiel de la langue amazighe, et ce pour mieux intégrer cette langue dans les activités quotidiennes de la Chambre des Représentants.



 




Assahraa Al Maghribia : La santé des Casablancais à la merci des déchets ménagers. Le quotidien retranscrit, à travers un reportage, le calvaire des Casablancais avec l’accumulation des déchets ménagers dans les différents dépotoirs. Ce n’est plus un phénomène restreint aux périphéries de la ville et aux quartiers avoisinant les décharges publiques, mais il touche bel et bien à des communes urbaines et des zones résidentielles de la ville comme Sidi Moumen où le journal recueille des témoignages poignants. Outre le lixiviat et les déchets toxiques et cancérigène, l’odeur émanant des différents dépotoirs, devenus de plus en plus négligés par les délégataires du secteur, ont mené à la détérioration de la santé de nombreux enfants et à leur hospitalisation.



 



Al Massae : Enquête sur le programme d’urgence : les hauts responsables exemptés ? Certains acteurs de la société civile s’étonnent du silence qui perdure autour du dossier du « Programme d’urgence » de l’Éducation nationale (2009-2012). Une enquête avait révélé des défaillances graves sur les dépenses de ce programme qui a coûté 44 MMDH à l’État. Mohamed El Ghalloussi, président de l’Instance nationale pour la protection des biens publics, s’indigne que «certains fonctionnaires et responsables locaux ont été sacrifiés, alors que les hauts responsables, dont le ministre de tutelle de l’époque, soit exemptés de rendre des comptes».


Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée Champs requis marqués avec *

Poster commentaire