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La presse arabophone (hebdos) du 9 avril 2022
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Quelles sont les attentes du Maroc envers sa relation avec Israël ? | Le point sur l’Héliciculture au Maroc | Ramadan et ses « phénomènes sociaux » sous la loupe d’Abou Hafs | Interview avec Miloudi Moukharik, SG de l’UMT | Un «Gouvernement menaçant ruine»… | Qualifs CAN 2023 : Comment sortir de « l’impasse » posée par la CAF ?
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Al Ayam : Quelles sont les attentes du Maroc envers sa relation avec Israël ? Personne ne s’attendait à ce que le train de la normalisation des relations entre le Maroc et Israël parcoure une aussi longue distance. De nombreux partenariats ont été conclus dans des domaines clés, et les échanges de visites de hauts responsables se multiplient. Toutefois le journal le qualifie de «train, composé de deux wagons (Maroc et Israël), a trois conducteurs» en faisant allusion au pays de l’Oncle Sam, parrain de ce rapprochement. Selon le journal, le Maroc attend avec impatience que le véhicule s’arrête dans deux «gares» clés : l’édification d’un consulat américain à Dakhla et que la reconnaissance américaine de la souveraineté du Maroc sur le Sahara commence à peser auprès du Conseil de Sécurité de l’ONU.
Al Ousboue Assahafi : Un «Gouvernement menaçant ruine»… Le nouvel Exécutif n’aura pas encore bouclé sa première année au pouvoir, mais sa côte de popularité est en chute libre, estime l’hebdomadaire. Ce dernier se montre critique envers l’impact insuffisant de l’action gouvernementale sur la flambée des prix. Il évoque aussi les dossiers portés en justice contre certains grands élus des partis de la Majorité, et la possibilité de procéder au remaniement gouvernemental «le plus rapide de l’histoire du Maroc» à cause de ses faibles performances en termes de communication et de coordination.
Al Watane Al Ane : Le point sur l’Héliciculture au Maroc. Depuis la création de l’Académie Internationale de l’Héliciculture de Marrakech en 2019, sa fondatrice, Nadia Babrahim, travaille d’arrache-pied pour promouvoir le potentiel national en la matière. Au cours d’un entretien avec le journal, elle présente l’action de son organisme : formations pratiques et théorique autour de l’élevage des escargots comestibles, partenariats avec des sociétés italiennes pour l’exportation de 20.000 tonnes d’escargots, soutien de l’héliciculture au Bénin, etc. Actuellement, la production nationale varie entre 10.000 T et 15.000 T et reste majoritairement exportée vers l’Europe.
Al Michâal : Ramadan et ses « phénomènes sociaux » sous la loupe d’Abou Hafs. Le journal essaie de trouver des explications auprès du chercheur en études islamiques, Mohamed Abdelouahab Rafiki (alias «Abou Hafs»), autour de certaines questions posées fréquemment durant le mois sacré. La «Tramdina», ce penchant vers la violence et les comportements agressifs qu’on attribue au changement des habitudes alimentaires et aux perturbations de sommeil, serait pratiquée par «des personnes malpolies qui attendent une excuse pour libérer le pire d’eux-mêmes». Le théologien assure, dans un autre registre, que se maquiller n’annule pas le jeûne et fournit des explications dans ce sens.
Al Oumma : Interview avec Miloudi Moukharik, SG de l’UMT. Quelques jours nous séparent du début d’un nouveau round du dialogue social. À cet effet, le SG de l’Union Marocaine du Travail (UMT), Miloudi Moukharik, se montre optimiste quant à la possibilité de trouver un accord tripartite (syndicats, gouvernement et patronat) avant le 1er mai autour des «grand défis de l’heure» comme l’amélioration des salaires, la baisse de l’impôt sur le revenu et l’augmentation des allocations familiales. Il s’est félicité des accords sectoriels précédemment signés au volet de l’Enseignement et de la Santé et aspire à ce que d’autres secteurs, comme les finances publiques ou les collectivités locales, bénéficient d’accords similaires.
Al Mountakhab : Qualifs CAN 2023 : Comment sortir de « l’impasse » posée par la CAF ? La CAF aspire au début d’une nouvelle ère pour le football africain dont le Mondial 2022 sera le stimulateur. Cet espoir laisse penser qu’elle a tout mis en œuvre pour que les sélections africaines fassent étalage de leurs capacités au Qatar. La réalité est cependant tout autre et l’instance continentale a programmé 4 des 6 journées des éliminatoires pour la CAN 2023 durant l’intervalle qui nous sépare du Mondial. Elle prive ainsi les 5 représentants africains de profiter du calendrier de la FIFA pour disputer des matchs amicaux pour une meilleure préparation. Le Maroc pourrait-il être appelé à jouer ces 4 journées avec l’équipe B, menée par Ammouta, et permettre à la sélection A de se concentrer sur ses amicaux ?