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La presse arabophone du 24 mars 2022

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Catégorie Société , La presse arabophone
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L’accueil désastreux réservé aux Lions de l’Atlas à Kinshasa | Des citoyens menacés de saisies pour des «petites dettes» | Soutien aux transporteurs routiers : les syndicats satisfait des sommes allouées | Jouahri : L’endettement externe, une ligne rouge | Agadir : la pluie cause l’effondrement de certains bâtiments | Enseignants contractuels : retour à la grève après un bref répit

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Assabah : L’accueil désastreux réservé aux Lions de l’Atlas à Kinshasa. La délégation de l’équipe nationale a subi des harcèlements et même des menaces à son arrivée à l’aéroport Kinshasa-Ndjili. Des centaines de personnes ont accueilli la délégation dans une atmosphère très tendue, marquée par le faible dispositif sécuritaire sur place. Dans une déclaration au journal, le président de la FRMF, Faouzi Lekjaâ, assure qu’aucun responsable local n’était là pour les accueillir, et que les deux bus qui devaient transporter la délégation à l’hôtel «étaient subitement tombées en panne». S’attendant à des manœuvres pareilles, la fédération avait réservé au préalable deux autres bus à ses frais, révèle Lekjaâ.



 



Al Akhbar : Des citoyens menacés de saisies pour des « petites dettes ». Plusieurs citoyens ont reçu des « avis menaçants » de la Trésorerie Générale du Royaume. Cette dernière les a avertit de la saisie prochaine de tous leurs biens et leur mise en vente aux enchères si les montants dus par le fisc ne sont pas réglés dans un délai de 30 jours. Ces avis concernent des taxes qui ne dépassent pas en majorité les 750 DH, alors que la loi formant Code de recouvrement des créances publiques stipule que l’hypothèque sur les biens immeubles ne concerne que les redevables dont le montant des créances est égal ou supérieur à 20.000 DH.



 




Assahraa Al Maghribia : Soutien aux transporteurs routiers : les syndicats satisfait des sommes allouées. Le gouvernement a lancé mercredi le processus de soutien exceptionnel des professionnels du secteur du transport routier. Il concerne 180.000 véhicules et prévoit l’octroi de subventions allant de 1.000 DH à 7.000 DH selon la nature des véhicules. Ces sommes ont été qualifiées de «respectables» par Mustapha Chaoûne, secrétaire général de l’Organisation démocratique des professionnels du transport (ODPT). Dans sa déclaration au journal, il espère aussi que l’opération soit transparente et qu’aucun transporteur lésé par la hausse des prix du carburant n’en soit exclu.



 



Al Ahdath Al Maghribia : Jouahri : L’endettement externe, une ligne rouge. En dépit des menaces économiques qui pèsent sur le Maroc (sécheresse, hausse des prix à l’international, relance post-Covid lente), le gouverneur de Bank Al-Maghrib, Abdellatif Jouahri, déconseille vivement au gouvernement de contracter une nouvelle dette externe. Après la réunion semestrielle du Conseil de la banque centrale tenue mardi, Jouahri a rappelé que l’endettement externe est «une solution qui parait facile à court terme» mais qu’elle peut mener le royaume à tomber en proie aux conditions des institutions financières mondiales avec le risque de devoir céder à une nouvelle réforme structurelle et imposer des mesures impopulaires aux citoyens.



 




Al Massae : Agadir : la pluie cause l’effondrement de certains bâtiments. Les récentes pluies tombées sur la région du Souss-Massa ont révélé la fragilité des magasins érigés dans le complexe commercial Anza (périphérie d’Agadir). Il aura fallu quelques gouttes de pluies pour que des bâtiments s’y effondrent. Cet espace, qui compte plus de 300 échoppes et pour lequel 2 milliards de centimes ont été consacrés à la réhabilitation, est dans un état délabré depuis plusieurs années. Selon l’association des commerçants de ce marché, les riverains sont de plus en plus nombreux à éviter de s’y rendre, craignant pour leur vie.



 



Bayane Al Yaoum : Enseignants contractuels : retour à la grève après un bref répit. Après deux jours (lundi et mardi) d’une trêve entreprise pour témoigner de leur bonne foi, les enseignants contractuels ont repris mercredi leur grève ouverte. Selon des informations recueillies par le journal, la Coordination nationale des enseignants contractuels ne veut plus entendre parler de « dialogue », qui «ne sert à rien face à la répression des sit-in et les condamnations à la prison ferme des enseignants protestataires». À défaut de l’intégration dans les rangs de la fonction publique, leur grève durera indéfiniment.


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