La presse arabophone du 23 mars 2022
Al Ahdath Al Maghribia : La « fibre écologique » des propriétaires de hammams. Les propriétaires des bains traditionnels (hammams) disent avoir été touchés par la campagne de sensibilisation récente du Ministère de l’Intérieur autour de la rationalisation de l’usage de l’eau. Leur association professionnelle a soumis des suggestions dans ce sens : limitation de la durée de service à une heure pour les hommes et à 90 minutes pour les femmes. Certains veulent limiter la ration d’eau accordée la clientèle à « 2 seaux ». Ce souci de préservation des ressources hydriques étant fort honorable, il n’est écrit nulle part que les tarifs vont baisser en adéquation avec les restrictions imposés à la clientèle…
Assabah : Potentiellement cancérigènes, les dattes algériennes seraient à boycotter. À l’approche du Ramadan, mois de consommation des dattes par excellence, celles en provenance d’Algérie seraient à boycotter selon le journal. Ses sources avancent qu’elles contiennent un taux très élevé de substances chimiques, au point d’être potentiellement cancérigènes. Le quotidien rajoute que des cargaisons de dattes algériennes ont été détruites à l’arrivée dans certains pays (grande Bretagne, Canada, France, Russie, Qatar) et reprend des propos du président de l’association algérienne des exportateurs qui blâme «l’usage excessif des pesticides et des fertilisants», ce qui rend les dattes « inexportables ».
Al Massae : Faveurs sexuelles contre bonnes notes : les verdicts tombés en première instance. Le rideau est tombé sur le procès des enseignants de la FSJES de Settat poursuivis dans le scandale communément connu sous le nom de «Faveurs sexuelles contre bonnes notes». Le tribunal de première instance de Settat a condamné l’ex-chef de département du Droit public à 18 mois de prison ferme, et un enseignant de «l’Histoire des idées politiques» à un an de prison ferme, en plus d’un dédommagement en faveur de deux plaignantes à hauteur de 60.000 Dhs chacune. Dans le même dossier, un 3e enseignant a été innocenté par la Cour et un 4e n’a pas fait l’objet de poursuites (délai de prescription).
Assahraa Al Maghriba : Masques sanitaires : les industriels dans une phase transitoire difficile. Avec l’avènement de la pandémie, plusieurs entreprises de textile ont adapté leurs lignes de production à des produits adaptés, comme les masques sanitaires, pour pouvoir survivre au marasme économique. Actuellement, la vie normale a repris ses droits et le recours des citoyens aux masques s’amenuise. Les industriels, en baisse sévère de rentrées, se voient dans l’obligation d’aborder une phase transitoire et de revenir vers leurs activités initiales pour renouer avec les bénéfices.
Bayane Al Yaoum : Russie : les étudiants marocains sous la menace du vagabondage. L’exclusion de la Russie du système financier mondiale, Swift, a eu de lourdes répercutions sur les étudiants marocains installés dans ce pays. Ces derniers sont privés de leur source principale d’argent : les transferts de leurs familles. Les agences de Western Union sont les seules à pouvoir opérer en Russie, et seulement jusqu’au 24 mars prochain. Passé ce délai, l’avenir des étudiants deviendra incertain. Les parents de certains étudiants indiquent au journal qu’ils veulent rapatrier leurs enfants, mais que le coût d’un aller simple Moscou – Casablanca est passé de 7.000 DH à 12.000 DH…
Al Akhbar : Marrakech : Les vols de touristes en hausse, la police en alerte. La reprise de la dynamique touristique dans la ville ocre n’a pas été sans éveiller l’intérêt des pickpockets. Depuis le 1er janvier, 5 personnes ont été arrêtées en flagrant délit de vol de touristes, 11 pour harcèlement et 243 pour exercice non autorisé de la fonction de guide touristique. Marrakech étant une destination touristique par excellence, la police veille au grain et le plan de sécurisation de l’espace touristique mis en place prouve son efficacité, souligne le journal.