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La presse arabophone du 18 mars 2022
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Une «guerre des prérogatives» à cause de Forsa | La confiance des marocains se renforce dans la police et l’armée | PJD : la pénurie financière perdure | Les prix des tomates en baisse «dès la semaine prochaine» | Aéroports : appel à revoir les mesures sanitaires imposées à l’arrivée | Grève des enseignants : les parents d’élèves indignés…
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Assabah : Une «guerre des prérogatives» à cause de Forsa. Le programme Forsa (1,25 MMDH pour l’accompagnement de 10.000 porteurs de projets en 2022) est au cœur d’un bras de fer entre Youness Sekkouri et Fatim-Zahra Ammor. Le premier, ministre de l’Inclusion économique, de la Petite entreprise, de l’Emploi et des compétences, ne comprend pas pourquoi la gestion du programme, lancé le 15 mars, lui a été retirée et confiée à Ammor, ministre du Tourisme, de l’Artisanat et de l’Economie sociale et solidaire. Selon les sources du journal, Sekkouri, qui a mis en place tout un plan pour la mise en œuvre de Forsa, compte interroger le Chef du gouvernement sur les raisons de sa «mise à l’écart».
Al Ahdath Al Maghribia : La confiance des marocains se renforce dans la police et l’armée. Selon le rapport annuel de l’Institut marocain d’analyse des politiques, l’armée et la police s’accordent le taux le plus élevé en termes de confiance accordée par les marocains aux institutions nationales (avec respectivement 95% et 92%). Les organismes souverains non-élus bénéficient toujours d’un taux de confiance plus élevé que les instances élues. Néanmoins, la confiance des marocains s’est appréciée vis-à-vis du gouvernement (69%), et 67% estiment que les performances des administrations publiques sont satisfaisantes.
Al Akhbar : PJD : la pénurie financière perdure. Le SG du PJD, Abdelilah Benkirane, avait invité les quelque 40.000 adhérents du parti à contribuer financièrement pour renflouer les caisses de la formation politique. Selon le journal, cet appel n’a pas reçu un écho favorable auprès d’une large frange de militants, à leur tête les élus locaux, les ex-ministres et parlementaires du PJD. Les sources du quotidien indiquent que le parti ne dépend actuellement que du budget annuel octroyé par le ministère de l’Intérieur (3,5 MDH) alors qu’il brassait plus de 22 MDH grâce aux contributions de ses membres avant l’échec électoral du 8 septembre 2021.
Assahraa Al Maghribia : Les prix des tomates en baisse «dès la semaine prochaine». Houcine Aderdour, président de la Fédération Interprofessionnelle marocaine de production et d’exportation de fruits et légumes (FIFEL), assure au journal que le prix des tomates va baisser dès la semaine prochaine. Il explique aussi que le volume de production de tomates avait été altéré par les températures basses enregistrées ces derniers jours, et que la décision de limiter les exportations est « stratégique » pour garder l’équilibre alimentaire sur le marché national. Aussi, les subventions accordées aux transporteurs pour diminuer l’impact de la hausse des prix des carburants vont contribuer à la baisse des prix des marchandises transportées, dont les tomates.
Al Massae : Aéroports : appel à revoir les mesures sanitaires imposées à l’arrivée. Dans son éditorial, le quotidien fustige la décision d’imposer un test PCR négatif datant de moins de 48h aux marocains triplement vaccinés, qui se sont rendus à l’étranger pendant une période courte et qui se retrouvent sommés de débourser des frais supplémentaires pour cette mesure « futile ». Ce genre de décision influe négativement sur les efforts fournis jusque-là par l’État pour contenir la pandémie et convaincre les citoyens d’adhérer massivement à la campagne nationale de vaccination, estime le quotidien.
Al Ittihad Al Ichtiraki : Grève des enseignants : les parents d’élèves indignés… La Fédération nationale des parents d’élèves a vivement condamné « l’insouciance » avec laquelle le ministère de l’éducation et les enseignants grévistes traitent les enfants scolarisés. Ces derniers se retrouvent « privés de leur droit à l’éducation » au fil des grèves successives, à l’heure ou le bras de fer entre ministère et enseignement semble s’éterniser. La Fédération estime que la politique de recrutement dans le secteur a créé une véritable crise durant les 5 dernières années, dont les premières victimes sont les enfants.