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La presse arabophone du 11 mars 2022
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Les boites de nuit «libérées» | Les transporteurs routiers suspendent leur grève | Les zones industrielles de « l’évasion fiscale » | Les spéculateurs derrière la flambée des prix des œufs | Des promesses ministérielles rassurent les transporteurs touristiques | Scandale «Madinat Badis» : des peines réduites en appel pour Houir Alami et Ghannam
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Assabah : Les boites de nuit « libérées ». Selon des sources professionnelles, les autorités auraient donné le feu vert aux propriétaires de boites de nuit, de discothèques et de cabarets pour rouvrir les portes de leurs établissements, sur tout le territoire, dès jeudi prochain. Cette décision « surprenante » intervient après deux ans de clôture et a motivé plusieurs établissements à annoncer la reprise sur les réseaux sociaux et à se pencher sur leur programmation. Elle a aussi été prise à quelques semaines du Ramadan, en prenant en considération la faible affluence sur ce genre d’établissements à l’approche du mois sacré et donc la baisse du risque de propagation du Covid-19.
Assahra Al Maghribia : Les transporteurs routiers suspendent leur grève. Il aura suffi de 4 jours d’inactivité pour les syndicats du transport routier relevant de la CDT, de l’UGMT et de l’UMT pour décrocher l’engagement personnel du Chef de gouvernement, Aziz Akhannouch, de trouver des solutions à leurs problèmes. Akhannouch a invité les ministres concernés à programmer une réunion avec les centrales syndicales la semaine prochaine afin de «trouver une formule pour les assister dans cette conjoncture difficile». En réponse à cette « réaction favorable », les syndicats ont annoncé la suspension de la grève en cours.
Al Ahdath Al Maghribia : Les zones industrielles de « l’évasion fiscale ». Une récente opération de recensement des unités industrielles et dépôts illicites a révélé leur nombre très élevé par rapport à ce qui a été déclaré par les auxiliaires d’autorité (chioukhs, moqadems, etc). Dans les périphéries urbaines de plusieurs communes, les usines « secrètes » pullulent au point de former de véritables zones industrielles en dehors des radars. Conséquence : des milliers d’employés ne sont pas déclarés, des déchets toxiques déversés à l’air libre en l’absence des réseaux d’assainissement et des millions de dirhams qui échappent à l’administration fiscale.
Bayane Al Yaoum : Les spéculateurs derrière la flambée des prix des œufs. Les prix des produits alimentaires s’embrasent à tour de rôle, mais la dernière augmentation en date a pris de court les marocains : rien ne présageait que le prix d’un œuf pouvait prendre 20 centimes du jour au lendemain, passant de 1 DH à 1,20 DH. Les producteurs contactés par le journal affichent leur étonnement et disent que rien ne justifie cette hausse. Il s’agirait d’une manœuvre des grossistes et des spéculateurs à l’approche du ramadan ou la consommation d’œufs atteint son pic.
Al Akhbar : Des promesses ministérielles rassurent les transporteurs touristiques. Après une grève qui aura duré près de 40 jours et paralysé l’activité du transport touristique, les professionnels du secteur s’apprêtent à redémarrer leur activité. Des sources syndicales indiquent au journal que les ministères concernés (Tourisme, Transport) se sont engagés à répondre aux demandes d’ordre financier et réglementaire des transporteurs. La ministre du tourisme, Fatim-Zahra Ammor, serait intervenue personnellement auprès des sociétés de financements pour reporter les échéances de recouvrement des dettes des entreprises du secteur.
Al Massae : Scandale «Madinat Badis» : des peines réduites en appel pour Houir Alami et Ghannam. Le rideau est tombé sur le procès «Madinat Badis» dans sa phase d’appel. Initialement condamnés en première instance à un an de prison ferme et à une amende de 5.000DH chacun, les ex-DG de la CDG et de la CGI, Anass Houir Alami et Mohamed Ali Ghannam ont hérité d’une peine définitive réduite de moitié (6 mois de prison ferme) attribuée par la chambre criminelle près la Cour d’appel de Fès chargée des crimes financiers. Ils étaient poursuivis pour dilapidation de deniers publics, escroquerie et faux et usage de faux.