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La presse arabophone du 2 mars 2022

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Catégorie Société , La presse arabophone
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Le Maroc «plus sûr» après la fin de la vague Omicron | Grève nationale des enseignants contractuels ce mercredi | Criblé de dettes, le PJD lance un appel aux cotisations | Akhannouch assuré d’un deuxième mandat à la tête du RNI | Hausse du prix des carburants : la zone industrielle de Tanger paralysée | La maire de Rabat menace des cafés et restaurants de fermeture

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Assahra Al Maghribia : Le Maroc «plus sûr» après la fin de la vague Omicron. C’est l’information qui a dominé les gros titres de la presse depuis son annonce par le ministère de la Santé mardi 1er mars : la vague Omicron est derrière nous. Ainsi, le Maroc devient «plus sûr» d’un point de vue sanitaire, estime le journal. Cette annonce intervient après deux semaines de «niveau vert» épidémique, laissant place à la phase appelée «post-vague» ou «entre-vagues». Cette phase sera nettement moins dynamique en termes de virulence et de morbidité.



 



Bayane Al Yaoum : Grève nationale des enseignants contractuels ce mercredi. Les enseignants contractuels (cadres des AREF, ndlr) devront investir aujourd’hui les rues de la capitale. Ce «débarquement» d’enseignants venus des 4 coins du Maroc est couplé d’une grève nationale. La coordination des enseignants contractuels avait indiqué le 28 février qu’une série de grèves aura lieu simultanément avec le lancement des rounds du dialogue sectoriel, et ce pour attirer l’attention de l’exécutif quant à la nécessité de mettre fin à la politique de contractualisation dans le secteur.



 




Assabah : Criblé de dettes, le PJD lance un appel aux cotisations. La Cour des Comptes a envoyé une lettre au Parti de la justice et du développement le sommant de restituer près de 8 MDH au ministère de l’Intérieur. Cette somme forme une partie de l’enveloppe reçue par le PJD pour financer sa campagne électorale. Le SG du parti, Abdelilah Benkirane, a lancé un appel à cotisation à ses militants. Selon les sources du journal, les ex-élus au nom du parti (ministres, parlementaires et président de conseils territoriaux) refusent de mettre la main à la poche après avoir été marginalisés récemment par Benkirane.



 



Al Ahdath Al Maghribia : Akhannouch assuré d’un deuxième mandat à la tête du RNI. Le Rassemblement national des indépendants (RNI) tient son Congrès national les 4 et 5 mars. Selon le journal, la reconduite de Aziz Akhannouch à la présidence du parti fait l’unanimité chez les militants. Le premier jour du Congrès sera marqué, entre autres, par le début des travaux des commissions (des affaires juridiques, financières, politiques et du programme du parti). Ces commissions présenteront leurs rapports le lendemain matin. S’en suivra la présentation des rapports moral et financier, l’élection du président du parti et des membres du Conseil national.



 




Al Massae : Hausse du prix des carburants : la zone industrielle de Tanger paralysée. Des centaines de véhicules de transport du personnel des entreprises installées dans la zone industrielle de Tanger étaient à l’arrêt lundi. Ils formaient une file sur le bord de la route nationale N°1, leurs chauffeurs étant en grève contre la hausse persistante du prix du gasoil dont le prix du litre a dépassé les 11 DH. Ce secteur est le nerf de l’économie locale : quelque 800 sociétés de transport de personnel s’activent à Tanger, moyennant une flotte de 3.000 véhicules qui transportent, 24h/24, plus de 300.000 employés.



 



Al Akhbar : La maire de Rabat menace des cafés et restaurants de fermeture. La maire RNI de Rabat, Asmaa Rhlalou, a donné un délai de trois mois aux propriétaires de cafés et de restaurants pour «régulariser leur situation administrative». Ceux qui ne disposent pas d’une autorisation d’exploitation commerciale d’ici début juin verront leurs établissements fermés par la commune de Rabat, a averti la maire. Des investigations menées par la commune ont révélé qu’un grand nombre de cafés et restaurants opèrent sans autorisation, ce qui prive Rabat d’importantes recettes fiscales.


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